16/09/2010
KR'TNT ¤ 08.
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ROCK'N'ROLL CLANDESTZINE FLYER / N° 8 / 01 / 12 / 2009
A ROCK-LIT PRODUCTION
Pour ce numéro nous ferons du neuf avec du vieux puisque nous puisons dans nos archives et redonnons notre recension, parue en 2007, de l'album de la bande dessinée consacrée à la vie de Gene Vincent par Rodolphe et Van Linthout et déjà parue dans la rubrique Turbulence du site, aujourd'hui envolé, Le Cygne Noir. Nous rajoutons tout de même un cadeau de choix, un inédit de Van Linthout, une dédicace illustrée du dessinateur nous offrant ainsi un nouveau portrait de Gene.
LES DESSEINS DU ROCK
GENE VINCENT
UNE LEGENDE DU ROCK’N’ROLL.
RODOLPHE &VAN LINTHOUT
Octobre 2007. Collection Long Courrier. DARGAUD.
Il m’en aurait mal su de débuter Turbulence sans une chronique sur Gene Vincent ! Mais les dieux du rock’n’roll ne sont pas cruels. Rodolphe et George Van Linthout nous offrent en cette fin d’année un album de bande dessinée consacrée à la sombre idole du rock. Disons-le tout de suite c’est une belle réussite.
Certes eux-mêmes sont les premiers, dans une longue lettre terminale, à déplorer les manquements et les omissions. Il est impossible de tout dire en soixante pages d’une existence aussi tumultueuse et foisonnante. Mais l’essentiel est là, et le lecteur désireux d’en savoir plus trouvera rapidement sur le web les sites appropriés qui lui fourniront à volonté photos, vidéos, textes et témoignages.
Le graphisme n’est en rien révolutionnaire – ce qui ne signifie pas que vous devez dédaigner les aquarelles de Van Linthout – mais nos deux créateurs ont simplement tenu à raconter une des plus belles légendes du rock’n’roll avec des mots et des images de tous les jours, comme l’on transmet un flambeau aux générations futures. L’on pourrait presque parler d’une base de données destinée à provoquer les déclics et les turbulences nécessaires à la remise en mémoire dans l’esprit du grand public de la fascinante figure d’un des héros symboliques les plus représentatifs de la culture américaine du siècle dernier.
Pourquoi le petit gamin de Norfolk qu’était Eugene Vincent Craddock est-il devenu un des mythes fondateurs du vingtième siècle ? Parce qu’il a été pris à corps et âme dans le malstrom de la rébellion rock ? Sans nul doute, mais aussi parce que sa renommée a connu grâce à la France une destinée similaire à celle d’Edgar Allan Poe. Sans Baudelaire, Mallarmé, Valéry et tous les autres Edgar Poe serait bien oublié aujourd’hui, ferait-il seulement l’objet d’une notule de plus de dix lignes dans les histoires de la littérature des Etats-Unis ? Nous ne le pensons pas.
Bouté hors des USA par un establishment qui n’avait jamais vraiment accepté l’explosion rock, bouldingué du Royaume-Uni par son accident avec Eddie Cochran, Gene Vincent a trouvé en France une terre d’asile, ô combien ingrate, mais inespérée. Par quel miracle un culte s’organisa-t-il autour de sa personne ? Le dut-il aux consonances si française de son nom ou à l’impérissable souvenir de ces prestations publiques à l’Olympia et à l’Etoile?
La France aime les perdants à condition qu’ils ne se soient jamais rendus et qu’ils continuent de lutter jusqu’au bout. La survie de Gene Vincent offre quelque chose de pathétique et de superbe. Voici un chanteur blessé, malade, alcoolique, oublié, qui ne renonce pas et qui va jusqu’au bout de la nuit la plus noire. Son passage à la Caverne de Liverpool diffusé en 1965 dans l’émission d’Âge tendre et tête de bois rallia autour de lui la dernière cohorte des fans de rock, son Bird doggin’ paru en 1966 fut une gifle au rock anglais ( et une démonstration de savoir faire incomparable ), mais il était déjà trop tard, l’heure au cadran du rock ô clock avait déjà changé de décan…
Quant aux trois derniers disques – deux chef d’œuvres - ils tombèrent dans l’anonymat le plus complet. L’enregistrement projeté en 1969 avec la participation de Jim Morrison ne put se faire pour de stupides questions de contrats… La roue avait tourné, et pas dans le bon sens. Le Screamin’ Kid avait tout joué et tout perdu.
Il y aurait tant à dire sur Gene Vincent, nous reviendrons sur son œuvre et le retentissement qu’elle eut et qui continue de se propager souterrainement, clandestinement, à tel point que l’on peut aujourd’hui affirmer qu’il n’y a jamais eu et qu’il n’y aura jamais d’authentique renaissance et résurgence rock’n’roll qui ne fussent ou qui ne seront pas entées sur son indépassable legs.
Nous terminerons cette trop courte notule en citant Eddy Mitchell dans sa chanson hommage Good-bye Gene Vinvent :
« Il a mené sa vie comme l’on pique son chien »
Merci à Rodolphe et à George Van Linthout.
DAM CHAD
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KR'TNT ! ¤ 07.
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ROCK'N'ROLL CLANDDESTZINE FLYER / N° 7 / 15 / 11 / 2009
A ROCK-LIT PRODUCTION
Avouons-le avant qu'on nous le reproche, chez KR'TNT on aime beaucoup Gene Vincent. Autant dire que son nom reviendra souvent dans nos futurs numéros. Nous avons même décidé dans un premier temps de chroniquer systématiquement tous les livres qui lui ont été consacrés. Donc acte. Après The Bitter End de Steven Mandich, voici Race with the Devil de Susan Vanhecke.
VOIE RAPIDE
RACE WITH THE DEVIL. SUSAN VANHECKE.
GENE VINCENT'S LIFE IN THE FAST LANE
280 pp. Août 2000. ST. MARTIN'S PRESS. NEW YORK
De toutes les biographies qui s'essaient à capturer la vie du Screamin'Kid, Race With the Devil ravira avant tout ce qui recherchent au-delà de la précision des faits et des gestes rapportés une certaine qualité d'écriture que nous qualifierons de littéraire. Et il est sûr qu'avec Susan Vanecke le lecteur sera comblé. A plusieurs reprises, Susan Vanecke se laisse emporter par son émotion. Elle n'est plus un chroniqueur qui tendrait vers une certaine objectivité mais une romancière qui s'identifie à ses héros. Ces passages en italiques nous emportent dans la tête des personnages, et tentent de nous livrer ce qu'ils ont dû ressentir en ces moments-clé de leur existence. La beauté du style de ces fragments trop rares, d'une plume en même temps plus resserrée et plus lyrique, nous convaincrait presque que les évènements évoqués se sont vraiment déroulés ainsi. Il fallait oser le faire, même si d'après nous elle a dû plus d'une fois réfréner ce désir d'écrire comme une biographie poétique de Gene Vincent.
Chacun trouvera dans ce livre le renseignement précis qu'il recherchait depuis longtemps ou l'anecdote inconnue qui n'était jamais parvenue jusqu'à lui. L'on pourra même en ces occasions reprocher à l'auteur une datation un peu évanescente, pour notre part nous nous contenterons de quelques réflexions sur différents points abordés par l'auteur.
De quelques idées fausses : je m'étais imaginé que les séances d'enregistrement sous la direction de Ken Nelson aux studios Capitol s'étaient prolongées très tard, un peu comme un voyage ou une urgence au bout de la nuit. Point du tout, à dix-huit heures, au plus vite, le producteur jetait tout le monde dehors, pressé qu'il était de retrouver sa petite famille !
D'autre part Ken Nelson a beaucoup plus orienté le choix des morceaux que je ne l'ai cru. Certes, sans arrêt sur la route, Gene et les Blue Caps n'avaient guère le loisir de créer leur propre matériel, mais pour prendre un seul exemple Up a Lazy River n'est pas une réminiscence vincenienne d'une ancienne écoute radiophonique mais une proposition mûrement réfléchie par Nelson.
L'oubli dont a été victime Gene durant très longtemps aux States est d'autant plus surprenant si l'on se réfère aux comptes-rendus des concerts au travers de toute l'Amérique : Gene et ses musiciens offrent le spectacle le plus sauvage et les shows les plus déments qui furent jamais donnés à l'époque. L'ambiance décrite n'est pas sans rappeler les hordes hurlantes et hystériques de la Beatlemania. Avec cette différence essentielle que sur scène Gene et ses acolytes assuraient un maximum. Susan Vanecke explique que Gene n'avait pas droit aux émissions TV destinées aux teen-agers. Si dans les mêmes pages elle expose comment les autorités ont tout fait pour éloigner des adolescents de la rage et de la révolte contenue dans le pure old rock'n'roll, elle ne prononce jamais les mots de censure ou de conspiration du silence entretenus vis-à-vis du jeune rock'n'roller blanc qui proposait une musique qui apparaissait à ses auditeurs comme un hymne à la rébellion la plus radicale.
Toujours est-il que fin 1959, Gene débarque en Angleterre. Par-delà l'accueil chaleureux que lui réservera la jeunesse anglaise, Gene est au plus mal. Le malaise qui suivra la mort d'Eddie Cochran n'est pas en cause. Avant cette coupure qui déchirera en deux parties son existence, jamais plus réunifiée et apaisée par la suite, Gene va déjà très mal. Susan Vanecke ne propose même pas la plate explication d'une dépression. Elle constate seulement les ravages de cette blessure intime, si profonde qu'il n'en a jamais parlé, qui l'oppresse et semble transformer sa vie en cauchemar vivant.
L'idée saute à l'esprit d'accuser la douleur occasionnée par la patte folle du rocker. Les détails apportés par l'auteur sont horribles : les tiraillements sourds de la jambe de Gene Vincent ne sont pas comparables aux élancements d'une vulgaire rage de dents. C'est une souffrance inextinguible : elle saigne souvent, les chirurgiens préconiseront comme seul remède l'amputation, elle est tuméfiée, sanglante, noire, à tout le moins pré-gangréneuse. Les raisons de l'alcool que Gene a pris peu à peu l'habitude d'ingurgiter, jusqu'à six bouteilles de Martini Rouge par jour, et des terribles crises de colère qu'ont essuyées certains de ses proches, se devinent facilement : médecine du diable et catharsis libératoire.
Mais si l'intolérable poids du membre estropié aide à comprendre les dernières années de Vincent, cela ne permet pas de déchiffrer la sollicitude fraternelle d'Eddie Cochran envers son ami. Susan Vanecke insiste sur la protection vigilante qu'Eddie exerce sur Gene. A tel point que Sharon Sheeley ne cache pas sa jalousie. Quels sont les enjeux de cette terrible crise qui secoue Gene ? Nous n'en savons rien. Si deux ans après la mort d'Eddie, Gene semble avoir retrouvé un certain équilibre, tous ses fans ressentent qu'il n'en est rien. Il est seulement sur les cercles extérieurs de l'enfer, mais c'est en toute connaissance de cause qu'il entreprend la descente fatidique.
En bonne amerloque qui se respecte Susan Vanecke n'attache qu'une importance secondaire aux allées et venues de Vincent en notre douce France, alors qu'elle fut peut-être la dernière terre d'asile que la perfide Albion commençait à se refuser d'être. Ce qui nous arrange, puisque de nombreuses pages relatent ces dernières années un peu mystérieuses qui se peuvent qualifier d' américaines. De 1966 à 1971, dans une solitude quasi absolue, Gene essaie de renouer la trame du tissu rompue en 1959. Aidé de quelques fans il essaie de remonter la pente. L'on peut toujours rêver, y serait-il parvenu ? Encore une fois Susan Vanecke n'aborde pas la question. Elle pose les éléments qui concourent à son énoncé, mais pas le problème.
De toutes les manières, les choses se sont passées autrement. Il se peut que dès le début Gene ait eu en main des dés pipés. Trop grand, trop pur. Et il reste de fortes probabilités pour que ce soit lui-même qui ait trafiqué les cubes de la chance. Ceux qui parlent de la vie de Gene comme d'une existence christique me font rire. L'homme était trop dur envers lui-même pour espérer que l'on puisse s'apitoyer sur lui. J'y verrais plutôt l'expérience du démon de la perversité. A cette différence près, que si Gene ne fut jamais pervers, il fut tout de même la parfaite incarnation de ses propres démons.
DAM CHAD.
14:22 | Lien permanent | Commentaires (0)
KR'TNT ! ¤ 06.
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ROCK'N'ROLL CLANDDESTZINE FLYER / N° 6 / 10 / 11 / 2009
A ROCK-LIT PRODUCTION
VIOLENT DAYS
Les OVNIS existent, j'en ai rencontré un ! Et pas besoin d'aller bien loin pour l'admirer à votre tour. Il suffit de vous rendre au cinéma de votre quartier. Enfin là j'exagère, vous ne croyez tout de même pas que l'on va tirer sept cents copies d'un film qui traite du rockabilly en France ! Z'avons dû faire 70 km en voiture pour dégoter une salle classée Art & Essai qui daignât le passer ! Et nous sommes en région parisienne, ayons une pensée émue pour les provinciaux.
Remarquons que le film lui-même a zigzagué durant quatre années dans tous les festivals européens avant de se voir concéder un mirifique jack-pot : l' à peine croyable opportunité d'être présenté au grand public, dans une unique salle parisienne en première semaine. L'insupportable prise de risque de l'industrie libérale de la distribution cinématographique française nous donne des sueurs froides !
Mais arrêtons nos jérémiades, Lucile Chaufour cartonne dès la première image. L'on s'attendait à une débauche de couleur, un arc-en-ciel entre kitch blue suede shoes et sweet pink thunderbird, du cacatoès rockab pure gouache, ben non, ce sera du blanc et noir. Inutile de ressortir le cuir noir de Gene Vincent et la tenue blanche dans It's trad dad, il ne s'agit pas du blanc et noir tranché au rasoir de la classique dramaturgie rock'n'rollienne, mais d'un yin and yang, d'une délicatesse japonisante, dont le noir serait pratiquement absent. Nous sommes dans une surexposition blanche, si candidement pâle que nous sommes emportés en en une chatoyance de gris multicolores. Et le tout se confond avec la bande-son, des plus terribles, mais qui se joue des morceaux, plutôt qu'elle ne les assène, en un camaïeu musical filé d'interviews et de répliques d'acteurs. D'entrée de jeu nous offrirons à Lucile Chaufour le teddy bear de l'année 2009 pour l'esthétique de la pellicule et un second pour les arrangements sonores.
C'est bien beau tout cela se lamenteront les esprits utilitaristes, mais le sujet du film, c'est quoi au juste ? Rien, il n'y en a pas. Rien que du quotidien rockab. Si bien ordinaire – trois potes rockab qui s'en vont voir un concert au Havre, un samedi soir - que ce ne serait même pas la peine d'en parler. Mais c'est à croire que Lucile Chaufour se fout de son film, et qu'elle préfère justement en causer. Elle possède quand même, ce n'est pas parce que c'est un film à petit budget qu'elle a dû renoncer à leur présence, trois ou quatre acteurs et une Marylin de Prisunic qui vont parallèlement mettre en scène une version dramaturgique de ce que racontent les vrais rockabs boys et rockab girls du film. C'est que voyez-vous, un bon film c'est toujours une fictive représentation d'une authenticité réelle.
Mais qui sont-ils nos rockabs interviewés ? Des clones naphtalinisés tirés de la penderie des époques révolues, ou les derniers rebelles intraitables qui refusent de se soumettre au grand bulldozer de l'inégalité sociale ? La tête tatouée du renard poignardé avec la mention Vaincu mais pas Soumis ?
Le spectateur y répondra selon son degré d'accointance personnelle envers son intime expérience du rock'n'roll, Lucile Chaufour ne tergiverse pas, les rockabs sont de pauvres gars. En le sens prolétarien du mot pauvre, d'ailleurs nous les zieutons en famille avec les petits Elvis et les petites Priscillia sur les genoux. Pour qu'il n'y ait pas d'embrouille, elle nous les montre au chagrin, chargés des sales boulots, les plus durs, les plus répétitifs, les moins bien payés.
Fatalité sociale ! Heureusement qu'avant, il y a eu le rêve. La jeunesse, les bandes, les filles, les bagarres, le mythique et fastueux passé des célèbres blousons noirs ! Mais tout cela est loin. Il a fallu se ranger des voitures ! Malheur aux solitaires qui n'ont pas abdiqué ! Les flamboyants ont disparu. Seuls ont survécu ceux qui se sont maqués avec une gonzesse ou au pire qui ont su gardé un fragile réseau d'amis et de copains.
Un peuple d'ombres et de survivants, avec ses blessures et ses traumatismes mais qui a su préserver ses rites, ses dieux ( du rock ) et ses obsessions. Le rêve a tourné au cauchemar mais ce n'est pas pour cela que l'on ne revivra pas l'équipée sauvage. Même si l'on n'a qu'une R 18 pourrave à chevaucher l'on trouvera toujours, pour une obscure histoire de vol de blouson ( noir ), un jeune des cités à cogner et à envoyer à l'hôpital, violent days ! et si votre greluche s'ennuie avec vous qu'elle aille au diable !
A certains de tirer la morale du film, les rockabs sont des beaufs pathétiques, des passéistes masochistes qui feraient mieux de s'en prendre à leurs patrons que de casser la gueule à l'arabe du coin en agitant le drapeau de la confédération sudiste.
Pour nous, nous suggérerons une autre piste. Outre qu'il n'y a pas que les rockabs qui auraient intérêt à s'approprier les moyens de production de leur lieu de travail, Violent days nous semble, plus qu'un film sur les rockabs, le révélateur d'une terrible solitude humaine. Les regards qui se croisent mais qui ne s'accrochent pas, les vies étriquées et abîmées, les silences répétitifs, les blagues stupides, les bières enfilées les unes à la suite des autres comme pour occulter le fait qu'il n'y a strictement rien à dire, rien, non rien ne pourra jamais y remédier. Même la superbe ambiance propulsée par la belle prestation des Flying Saucers, n'empêchera pas, dès la dernière note éteinte, tout un chacun de retomber dans sa pitoyable insignifiance métaphysique.
Résumons-nous : à partir d'un sujet sur le milieu rockabilly français, Lucile Chaufour a tourné un très beau film. Qui tranche sur le reste de la production nationale et qui rive son clou à plusieurs gros budgets américains sur des sujets similaires. Mais qu'elle n'oublie pas qu'une simple vieille vidéo de Gene Vincent sur You Tube nous en donne beaucoup plus sur ce que nous appellerons la part maudite et mythique du rock'n'roll.
DAM CHAD.
14:21 | Lien permanent | Commentaires (0)