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27/04/2012

KR'TNT ! ¤ 95. FRANK SINATRA

 

KR'TNT ! ¤ 95

 

KEEP ROCKIN' TIL NEXT TIME

 

A ROCK LIT PRODUCTION

 

28 / 04 / 2012

 

 

 

SINATRA M'eTAIT CONTE !

 

 

SINATRA

 

 

ANTHONY SUMMERS & ROBBYN SWAN

 

 

Editions Denoël 2006.

 

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Avant Elvis qu'y avait-il ? Ne la ramenez pas avec votre science avec des réponses de chanoines encyclopédistes du genre : Henry Sloan, qui comme tout le monde sait, enseigna la guitare à Charley Patton et dont le père naquit en 1842 en Caroline du Sud ce qui nous rapproche pas mal de l'année zéro du blues. Non, restons entre gens de bonne compagnie et bien élevée, entre petite bourgeoisie blanche et upper couche populaire trop timorées pour écouter de la musique de nègres et trop évoluée pour se contenter du folk des bouseux issu des Appalaches.

 

 

Le nom s'impose de lui-même. A tel point qu'en 1973 Guy Pellaert finissait ses images de Rock Dreams frappées au coin d'un hyper-réalisme onirique et légendifiées par Nick Cohn par un cliché de the Voice gloussant sardoniquement qu'il survivrait à toutes ces idoles de carton-pâte. J'avoue que je ne suis pas un grand fan de Frankie, tout au plus, sais-je l'apprécier lorsque je conduis de nuit et qu'une radio en manque de speaker déverse à la suite toute une face de 33 tours, manière de meubler l'antenne. De la belle ouvrage, du jazz-crooner d'une réelle plasticité, mais bien trop variétoche pour mes grossières esgourdes de rocker. N'en ai pas un seul disque dans ma collection.

 

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Aussi est-ce plus par curiosité que par passion que je me suis surpris à entrouvrir cette bio, sortie en 2005 aux Etats-Unis. Ne l'ai pas regretté, car si Sinatra n'a jamais été un rocker, quelle sacrée vie rock'n'roll, tout de même ! Comparées les frasques d'Elvis à Graceland ressemblent à des galipettes de gamin. Tellement vrai que nos deux auteurs en ont presque oublié que Sinatra était un chanteur. Ils ont même omis de rajouter une discographie du Maestro, en fin de volume. C'est que voyez-vous s'il est difficile de raconter la vie d'Einstein sans blablater à longueur de page sur la théorie de la relativité, l'existence de Sinatra aussi volumineuse qu'un oeuf de dinosaure est assez captivante en elle-même sans que vous ayez besoin de décortiquer note par note le moindre de ses enregistrements. Doivent pas même citer les neuf dixièmes des 900 titres mis en boite par Frankie !

 

LE PETIT GARS DE HOBOKEN

 

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Naît en 1915, à Hoboken petite ville du New Jersey – n'allez pas chercher plus loin pourquoi dans le monde du rock Bruce Springteen a de toujours été le défenseur de Sinatra – donc pas très loin de New York, vous connaissez peut-être puisque Sur les Quais d'Elia Kazan a été tourné dans le port de la cité, au grand dam de Frankie qui aurait bien aimé endosser le rôle qui fut donné à Marlon Brando, mais nous n'en sommes pas encore là.

 

 

Sera le rejeton unique et préféré de Dolly, sa maman. Toute ressemblance du fils chéri couvé par sa mère n'est pas s'en rappeler l'enfance d'Elvis. Mais la ressemblance s'arrête très vite. Les Presley sont de pauvres gens. Les Sinatra aussi, mais qui savent se défendre. D'origine italienne, donc affilié à la mafia. Nous ne donnons pas dans le cliché facile. Tous les italiens ne sont pas des mafiosi, mais les Sinatra proviennent du même village que Lucky Luciano, moins connu qu'Al Capone, mais beaucoup plus important sur le plan organisationnel et international de la célèbre pieuvre. Le père de Frank n'est pas un grand causeur, mais quand on est un homme de main – nous ne disons pas un tueur - de la célèbre entreprise criminelle l'on sait rester discret. A tel point qu'à la maison, et encore plus au dehors, c'est la mère qui porte la culotte.

 

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Dolly fait de la politique, elle est plus qu'une militante de base du Parti Démocratique, n'en soyez pas étonné, à cette époque la mafia est proche des Démocrates, l'on s'échange des services divers... Dolly est aussi une féministe d'avant l'heure, pratique l'avortement sans faire payer ce qui dans ce milieu catholique très réactionnaire laisse à penser.

 

 

Frank grandit dans la rue, il apprend à se battre avec les copains mais Dolly veille, il sera le gamin le mieux sapé du quartier, elle lui offrira une voiture pour ses quinze ans, se dégotera dès quatorze ans une petite amie avec laquelle il finira par se marier bien plus tard. Nancy, qui l'encourage à chanter. Comme notre jeune homme n'a aucune envie de bosser comme un crétin de prolo ou d'être un troisième couteau de l'Orga, il suivra ce judicieux conseil qui correspond à ce pour quoi il était tout de même le mieux fait.

 

 

LA VACHE ENRAGEE

 

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Ce ne sera pas facile. Son père le mettra à la porte de la maison durant une année entière. Il court les salles de bar et les émissions radio, il essaie de percer. Parvient surtout à trouer ses poches. De 1935 à 1939 les efforts ne sont guère concluants. Finit tout de même par se faire embaucher par Henry James. Attention, il n'est pas seul. De loin l'on veille sur lui. L'on insiste pour qu'il soit embauché dans des cabarets de référence dans le milieu du show bizz, il ne brûle pas les étapes mais il gravit les barreaux de l'échelle un par un. Ne croyez pas que la mafia ne recrute que des tueurs à gage. Tout le monde peut servir, selon son utilité...

 

 

C'est en tournée avec l'orchestre d'Henry James qu'il apprend le métier. Le tromboniste chef l'a à la bonne : le gamin n'est pas beau, ses oreilles décollées et ses cheveux pas très abondants ne sont guère sexy, mais il est indéniable qu'il plaît aux filles et qu'il saute tout ce qui se présente. Un chaud lapin jamais fatigué. S'est marié avec Nancy qui ne se doute de rien. En plus il ne chante pas mal du tout. James le laissera partir au bout d'un an, l'avait signé pour deux ans, mais le chef comprend que le gamin n'est pas fait pour les orchestres de deuxième catégorie.

 

 

LE TREMPLIN

 

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Le voici chez Tommy Dorsey. Autrement dit chez ce qu'il a de mieux sur le marché. Le grand orchestre avec un super swing, de super solistes, Glenn Miller par exemple sortira du big band magique. Avec Henry James, Sinatra aura compris le boulot, avec Dorsey il va apprendre à chanter. Il suffit de regarder comment Dorsey dirige son monde, autorité et savoir faire. Avec James il a gravé quelques 78 tours qui ne marcheront pas, avec Dorsey il enregistre des disques qui commencent à se vendre... Salle comble tous les soirs, Sinatra attire les spectateurs comme le miel les abeilles. Les temps sont venus de voler de ses propres ailes.

 

 

Mais Dorsey n'est pas un sentimental. Il entend bien que sa poule aux oeufs d'or honore les deux dernières années de son contrat. Sinatra se retourne vers ses amis de l'ombre. Un certain Willie Moretti s'en vient discuter avec le boss en sortant un revolver de sa poche. Ce ne sont pas des promesses en l'air. Tommy qui n'est pas idiot comprend très vite les allusions mortuaires d'un tel geste. Il s'incline sans tergiverser.

 

 

L'ENVOL

 

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Pas de chance, un conflit dans l'industrie du disque entre les musiciens et les compagnies qui durera presque deux ans l'empêche d'enregistrer. Se retrouve à chanter dans des salles de catégorie B à moitié remplies – pour ne pas dire à moitié vides – avec tout de même un phénomène intéressant, toute une partie du public est constituées de jeunes filles d'une quinzaines d'années enthousiastes. Ce qui décidera Robert Weitman le directeur du Paramount de Broadway à le programmer...

 

 

Ce n'est plus de l'enthousiasme, c'est du délire. Les jeunes filles exultent, elles crient, elles hurlent, elles s'évanouissent, urinent sur les fauteuils et jettent leur culotte sur la scène. Faudra attendre Elvis pour assister à de telles démonstrations mais nous sommes en 1943 et pas en 1956. Les mauvaises langues prétendront qu'on les laisse rentrer gratis, qu'on les chauffe avant le concert, qu'on les pousse à se surpasser et à faire mieux que la dernière fois, qu'on leur distribue de l'argent, peut-être mais les bobbysoxers – celles qui sont prêtes à enlever leurs chaussures pour se mettre à danser, ou plus si l'Idole le désire, dans leur chambre - hystériques lancent la carrière de Sinatra. Une étoile est née.

 

 

RISQUES

 

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Le succès durera jusqu'en 1947. Mais dès les premiers mois Sinatra commettra bien des imprudences. Que l'on ne peut toutes lui reprocher mais qui pèseront lourd dans la balance lorsque les temps seront en train de changer. Mais pas dans le bon sens.

 

 

Fils d'immigrés italiens il se sentira proche des noirs et des juifs. Toute sa vie il luttera pour l'égalité des droits refusant par exemple de loger dans un hôtel si un artiste black qui l'accompagne se voit refouler. N'hésitera pas à faire le coup de poing si nécessaire. S'engagera en faveur de Roosevelt, partant du principe que la pauvreté est une tare qui doit être éradiquée. Ce qui peut apparaître une idée généreuse qui ne mange de pain mais qu'il défendra en affirmant que si ce genre d'assertion était du communisme eh bien il était alors communiste ! Nous ne sommes plus très loin du maccarthysme, et Sinatra sera plusieurs fois convoqué devant des commissions pour s'expliquer. Tout en niant toute appartenance au Parti Communisme il maintiendra ses propos contre la ségrégation et pour l'extinction de la pauvreté.

 

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Se sépare de Nancy, ce qui le mettra en froid avec la mafia qui aime à ce que les traditions familiales soient respectées. Se fera pardonner en devenant porteur de valises. Non pas pour la guerre d'Algérie, mais pour sortir l'argent de l'Organisation des USA en l'emmenant à Cuba et en Italie, s'en faudra de peu qu'il ne termine sa vie en prison quand les douaniers lui demandent d'ouvrir son sac, sera sauvé par la file des passagers derrière lui pressés de sortir qui commencent à rouspéter, Sinatra le chanceux !

 

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Heureux en argent, malheureux en amour ! En 1951, Nancy ayant enfin accepté de divorcer, il se marie avec Eva Gardner, la femme de sa vie. Tous deux s'adorent, mais ils sont incapables de rester deux jours ensemble sans se disputer. Jalousies des deux côtés, se ressemblent sans doute trop pour pouvoir vivre ensemble. La vie de Sinatra ressemble de plus en plus à chansons : amours brisées, amours déçues, amours perdues.

 

 

Le public se détache de lui, va le reconquérir pas à pas.

 

 

FIFTIES / SIXTIES

 

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Des 1953 à 1962 il enregistrera ses meilleurs albums chez Capitol. Pratiquement à la même époque que Gene Vincent. Mais le rock ne l'intéresse point. Il déteste Elvis et tous ses misérables suiveurs. Leur reproche leurs paroles stupides et répétitives et le fait de ne pas savoir chanter. N'est plus à la tête du Billboard, vit sur son public. Les enfants des Bobbysoxcers se détournent de lui. Il n'aimera pas ses derniers succès ni Strangers in the night, ni My Way l'adaptation du Comme d'habitude de Claude François, ces mélodies ne lui permettant pas de déployer toute la tessiture de sa voix. Reconnaîtra tout de même que les royalties générées par ces deux titres ainsi que le Somethin' Stupid avec sa fille Nancy Sinatra ne sont pas à dédaigner...

 

 

Reste fidèle à ses premiers amis. La maffia ayant pris non sans hésitation la décision d'aider à la candidature de John Kenedy, il se donne sans compter. Chante, organise des réunions, reçoit John chez lui, ne ménage ni sa peine ni son argent. Mais les promesses n'engagent que ceux qui y croient. Lorsque Kenedy refuse de l'inviter à plusieurs reprises à des manifestations publiques et privées Frankie grince des dents, il sait bien que ses accointances douteuses avec le crime organisé risquent de faire tâche... Mais le coup fatal sera donné lorsque le Président renvoie à plus tard les lois qu'il devait prendre en faveur des noirs...

 

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Le frère de John rompt les traditions familiales. Alors que son père avait souvent marché main dans la main avec la Mafia, Robert Kenedy devenu ministre de la justice diligente enquête sur enquête très vite suivies d'arrestations dans les milieux criminels. En Novembre 1963 John Kenedy tombe sous les balles de tueurs embusqués... Bob qui s'est lancé dans la campagne présidentielle est tout aussi mystérieusement abattu que son frère en juillet 1968...

 

 

Sinatra sera convoqué plusieurs fois pour répondre de son compagnonnage avec le crime organisé. Restera très évasif, s'en tiendra à des généralités mensongères, mais l'on sent que les juges qui l'interrogent ne poussent pas à fond l'interrogatoire. Il en avait pourtant des choses à raconter qui l'auraient facilement envoyé derrière les portes du pénitencier mais qui surtout auraient pu mouiller d'autres personnes... c'est qu'il en est défilé du monde dans sa maison...

 

 

La mafia change de camp. Echaudé par les Démocrates elle se rapproche des Républicains. Sinatra suit le mouvement, chantera pour Nixon...

 

 

L'INTOUCHABLE

 

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L'homme possède ses bons côtés. Il est généreux, il distribue son argent au moindre coup de coeur à de parfaits inconnus. Mais il exige de ses amis une fidélité sans faille. Tout ou rien. Avec moi ou contre moi. Ne pardonne aucun faux-pas. Ses défauts et ses qualités seront exagérés par l'alcool. Boit facilement une bouteille de Jack Daniel's en une soirée. Il pique des colères mémorables. S'emporte contre tout et tous ceux qui le contrarient. Use souvent de ses poings. Et encore plus souvent de ses hommes de main. Rancunier, tenace et têtu. Se conduit comme n voyou sûr de son impunité. Saccage ses appartements comme le bar dans lequel il se trouve. Se balade avec une arme. Peut se conduire comme un chevalier servant avec une dame ou traiter la femelle la plus proche de lui de noms peu élogieux. Compte sur son charme, peut aussi frapper, profiter de la moindre faiblesse, mais la plupart de ces compagnes libres ou tarifées ne lui en voudront pas...

 

 

Il chantera jusqu'au bout, la voix éraillée, ne se souvenant plus des paroles, ne se rappelant plus ce qu'il est venu faire sur cette scène, pathétique mais le public applaudit toujours.

 

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Une vie de bâton de chaise, menée à cent à l'heure, beaucoup plus en prise avec son environnement politique et sociétal que la génération des pionniers du rock qui suivit. A donné le la à la carrière de Presley qui comme lui participera à de nombreux films qui ne sont pas considérés comme des classiques du cinéma ! A su rester fidèle à lui-même et sa propre trajectoire initiale. A toujours récusé sa culpabilité, n'a jamais affirmé son innocence.

 

 

Un chanteur adulte pour les adultes.

 

 

Damie Chad.

 

 

 

 

REVUE DES REVUES

 

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SO JAZZ. N° 24.

 

Avril 2012.

 

 

Un an s'est écoulé depuis notre chronique du N° 13. So Jazz a maigri. Trente-deux pages sur papier peu brillant. Un quart de numéro rassemble des pubs. Ce serait parfait pour un hebdomadaire, mais pour un mensuel c'est un peu court, surtout que les articles ne sont pas très longs. Sur les deux principaux articles Esbjörn Svensson Trio et Mina Agossi l'on cite Jimi Hendrix comme référence à dépasser ou absolue. Etrange tout de même d'être so rock !

 

 

Damie Chad

 

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MOJO. N° 1.

 

Avril 2012.

 

 

Ca bouge sur les présentoirs. Aussi bien en rap qu'en rock. Des titres disparaissent et d'autres relèvent le flambeau. Souvent l'on s'inscrit dans la suite d'un disparu en essayant de proposer un produit identique ou très avoisinant, l'on essaie de récupérer un public orphelin.

 

 

Mais avec Mojo, c'est une autre histoire. D'emblée l'on s'inscrit dans la catégorie des poids lourds. L'on est allé recherché Sacha Reins l'esx-patron de Best, le seul concurrent de Rock'n'Folk qui se battait dans la même catégorie.

 

 

Mais l'on n'arrive pas sur le marché sans biscuits, Mojo est une revue anglaise de rock classic – pas les pionniers mais tout ce qui s'inscrit dans la suite logique des seventies. Voici donc la version française. Ce n'est pas une simple traduction du numéro en cours en grande-Bretagne, non les deux rédactions sont indépendantes mais la maison-mère est prête à refiler de la copie à volonté. D'ailleurs l'article sur Johnny Cash est la quatrième resucée depuis dix ans d'une contribution vieille de dix ans.

 

 

 

L'on reloocke avec un petit côté spécial frenchy : un long article sur Hubert-Félix Thiéfaine qui est au rock français ce que la petite musique de nuit de Mozart est à un opéra de Wagner, puis le sempiternel articulet sur Gainsbourg et ses chanteuses, l'on ne donne pas dans l'originalité...

 

 

Un CD est offert, pas tout à fait un salmigondis de titres réunis de manière aléatoire, dix morceaux tout de même un peu disparates mais tous extraits du catalogue de Third Man Records, le label de Jack White – c'est vrai que ça ressemble un peu à ce qu'il faisait avec White Stripes mais en moins bien – qui étend sa belle gueule paracétamolisée sur la couverture. La aussi Mojo ne prend pas de risque...

 

 

Le problème c'est que la lecture de Mojo évoque un peu trop Rock'n'Folk, avec des chroniques de disques beaucoup plus courtes mais plus mal écrites. L'on attendra le numéro suivant pour vraiment juger, pour le moment on se contentera de cette page sur Jerry Lee Lewis, le genre de médicamentation qui vous file le mojo pour toute la semaine.

 

 

Mon titre préféré sur le CD : Evil de Tom Jones. Comme par hasard une reprise de Howlin'Wolf, que nous évoquions en notre 93 ° livraison du début de ce mois, lors du concert de Tail Dragger ? Le hasard rock existe-til vraiment ?

 

 

Damie Chad.

 

 

 

 

 

 

 

MIREPOIX

Petit séjour en Ariège, pas très rock'n'roll ce coup-ci, en flânant dans la médiévale cité de Mirepoix j'ai tout de même récupéré deux affiches rock and blues. Toutes neuves, toutes propres, personne n'y avait touché alors que les évènements annoncés étaient déjà passés... Pour l'expo blues, quelques images sur le net, avis aux amateurs de Popa Chubby par exemple, pour Number Nine un groupe de copains qui font des reprises fiftties-eighties, ne les ai jamais entendus mais l'affiche est belle...

 

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