08/03/2012
KR'TNT ! ¤ 88. JIM JONES REVUE / TWIN TWISTERS
KR'TNT ! ¤ 88
KEEP ROCKIN' TIL NEXT TIME
A ROCK LIT PRODUCTION
08 / 03 / 2012
LE ( BON ) PLAN / 04 / 03 / 12
JIM JONES REVUE / TWIN TWISTERS
L'on était tranquille les pieds dans l'eau sur l'île de Noirmoutier lorsque l'appel du rock s'est fait sentir. Fallait pas rater, Jim Jones Revue à Ris-Orangis, à peine cinq cents kilomètres, l'on a chargé la teuf-teuf-mobile et à fond les manettes pour arriver at the right place, in the right time, at the rigtht town.
L'on s'est retrouvé tout à côté de Mennecy où l'on avait pu admirer la quinzaine passée, Ghost Highway et Ruby Ann, en bout de zone pavillonnaire tout à côté d'un collège. C'est ainsi que l'on a compris pourquoi les deux gamins à qui l'on avait demandé notre chemin nous avaient indiqué l'endroit idoine avec une si parfaite précision ! Bref l'endroit désertique à souhait pour faire du bruit rock'n'rollesque.
Avouons avec honte que l'on n'avait jamais mis les pieds dans Le Plan. Petite structure semi-municipale d'après ce que nous avons compris qui outre une salle de restauration à petit prix pour bourses légères comporte une salle de spectacles d'une capacité de trois cents places, idéales pour les concerts. La programmation ne tire guère vers le rockabilly, plutôt folk, hip-hop, électro, funk... Mais enfin ce soir, c'était The Jim Jones Revue, donc pas d'hésitation.
TWIN TWISTERS
La salle s'est remplie doucement mais sûrement, beaucoup de perfectos et de cheveux longs. L'on se croirait dans un public de hard rockers à la fin des années 70. Le milieu rockab ne s'est pas déplacé, l'ignorance et le manque de curiosité ne peuvent être une excuse. L'on est surtout venu pour la Revue de Jim Jones, je demande autour de moi, personne ne connaît Twin Twisters, mais les voici qui débarquent sur scène.
Ne trichent pas sur la quantité, nos jumeaux sont deux, pas un de plus, pas un de moins. Un batteur et un guitariste. Le minimum vital. Qui va s'avérer le maximum létal. Car ils vont dispenser de l'énergie pour dix.
A ma gauche, le batteur Christophe Gratien , look inquiétant de français moyen avec ses bretelles, mais il n'a pas lourdé trois coups que l'on comprend qu'il est du genre tueur des Batignolles, frappe sèche et profonde, pas de dentelle ni de fioriture, A ma droite Hugo Cechosz, un look à la Mink DeVille, long comme un I majuscule, dégingandé, les oreilles rehaussées de noirs anneaux de pirate. Un couple improbable qui s'entend comme larrons en foire.
Ca démarre fort, très fort. Avec une telle formation faut écraser l'adversaire avant qu'il ait le temps de réagir. Avec sa guitare - une Gibson, mais il a aussi le choix du roi puisqu'il dispose à portée de main d'une Fender Squier et d'une Gretsch – Hugo nous envoie trois riffs à damner tous les saints du paradis, du gros son, du rêche qui rocke bon, et c'est parti pour une heure de délices infernales.
Ne perdez pas de vue le Christophe Gratien derrière ses caisses, il ponctue aussi bien qu'il ouvre, c'est à un véritable dialogue de finesse et d'intelligence que se livrent nos deux acolytes. Cechosz se charge du vocal, plutôt du contre-chant comme s'il mettait en scène chacun de ses éclats de voix, un mélange de hoquets aux racines rockabylliennes incontournables et de lyrics mortifères jetés à la hâte, le tout ponctué de hurlements stridents. Magnifiquement secondé par Gratien qui le soutient de sauvages interventions vocales qui ne sont pas sans rappeler les gutturales de Dickie Harrel dans les Blue Caps.
L'on est près du Gun Club et des Cramps, en un rock'n'roll très électrique proche de l'urgence du psychobilly, avec cette touche de folie et d'artificialité cauchemardesque qui est au fond de l'imaginaire rock'n'roll. Une posture très adolescente qui refuse de se survivre dans l'âge adule. No future, sinon dans le rock'n'roll.
Mais revenons à nos deux déchaînés. La tension ne baisse pas d'un ampère. Les morceaux s'enchaînent les uns aux autres en un furieux crescendo. S'amusent comme des fous, faut voir le jeu de scène cette simili sado-sodomisation batterie-guitare hilarante, et Chistophe Gratien qui se souvenant l'hymne stoggien I wanna be your dog qui s'en vient laper et manger la cymbale de son compère.
Plein succès, les Twin Twisters n'ont pas démérité, ont su se mettre dans la poche le public qui est venu pour The Jim Jones Revue, et qui question rock'n'roll n'est pas tombé de la dernière pluie. Des tricheurs se seraient faits blackbouler sans attendre. Première fois que je vois un groupe de deux musicos aussi convainquant. Ici pas d'accompagnateur qui servirait un soliste, mais une cohérence indéfectible entre deux guerriers du mur du son. Une complicité qui engendre une féroce effectivité, z'ont dû aussi écouter pas mal Led Zeppelin pour aboutir à cette interaction opérative entre les instruments, chacun ne jouant que par et pour la mise en valeur de l'autre.
Le set est passé comme une lettre à la poste du rock'n'roll. Trop vite. S'en vont sous une nuée d'applaudissements et de cris d'enthousiasmes. Twin Twisters nous retiendrons ce nom. Pour les lecteurs de KR'TNT qui veulent en savoir plus, voir notre chronique de leur CD après la fin de l'article.
THE JIM JONES REVUE
Longtemps que je voulais les voir. The Jim Jones Revue sont le groupe rock par excellence. Tout le monde s'accorde pour les qualifier de bon groupe. Souvent on ajoute de scène. Comme s'il existait du rock'n'roll hors de scène. Mais le problème de Jim Jones Revue c'est qu'ils sont avant tout un groupe de rock'n'roll. Comprenez pas un groupe de pop-rock. Ne pas confondre avec les Libertines ou les Artics Monkey, Jim Jones Revue a choisi son camp, presque son Cramp, celui du rock'n'roll sauvage, du pumpin'piano à la Jerry Lee Lewis celui de la luxuriance louisianienne à la Little Richard, la colère blanche mariée à la hargne noire, un mélange décapant qui gêne les bonnes consciences musicales embourgeoisées.
Même en Angleterre on ne les aime pas beaucoup. La notoriété est venue de France, lors de quelques passages en première partie de groupes qui souvent ne les valaient pas. Rien à dire, quelque part notre pays est depuis un demi-siècle une terre de découverte ou d'élection pour quelques uns des artistes de Gene Vincent aux Stray Cats les plus authentiquement rock.
On les qualifie de garage band mais je les classerais plutôt parmi les descendants du pub rock à la Dr Feelgood, autrement dit, une ascendance typically british plutôt qu'amerloque. Jim Jones a galéré – notamment avec les Thee Hypnotics et The Black Moses pendant presque vingt ans de 1988 à 2008 date de la parution de leur premier CD éponyme.
Mais trêve de bla-bla les roadies ont fini de scotcher les derniers fils et le groupe entre en scène. Au fond Mick Jones à la batterie. J'en parle en premier car c'est lui que l'on voit le moins. Il fournit un grondement si régulier que l'on aurait presque tendance à l'oublier, en fait il est le moteur qui fait tourner la catapulte, à la limite les autres ne font que de la broderie ( à la kalachnikov ) sur le beat de base qu'il produit. Parfois il se lève si haut pour taper ses cymbales que l'on dirait qu'il danse.
A l'extrême droite, de profil par rapport au public, Elliot Mortimer, le clavieriste, celui qui donne au group sa véritable couleur reconnaissable entre tous. Connaît tous les plans à la Jerry Lee sur les dix doigts de ses deux mains, mais quand il s'énerve vraiment ne sert que d'une de ses paluches et faut voir comment il enfourne ses fingers entre les touches. Possède un index particulièrement démoniaque.
Celui qui traverse la scène comme un fantôme sur un champ de décombres c'est Garvin Jay, une mine d'adolescent souriant qui vient de déposer une bombe puante dans la salle des profs et qui s'en va rêvant à faire mieux la fois suivante. Sait aussi se mettre en avant la basse menaçante et le sourire narquois aux lèvres.
Il est à l'autre bout de la scène, au début l'on n'y fait pas trop gaffe mais très vite l'on est obligé de reconnaître le Maître es guitares. Rupert Orton, il ne riffe pas il driffle – si je peux me permettre ce jeu de mots. Comme les Dieux du rock sont avec nous le lecteur de KR'TNT n'aura qu'à se rapporter à notre précédente livraison pour entrevoir ce que nous disions sur Frankenstein des New York Dolls et sur l'influence de Johnny Thunder sur nombre de guitaristes... Orton remet sans arrêt le couvert. Pas de temps mort. Fonce dedans, fonce en avant. Très symptomatique à la fin du set ces poignées de mains hommagiales par lesquelles le public du premier rang témoignera de son admiration.
On termine la revue par Jim Jones. Une voix à dévisser les manches. Tient sa guitare mais la délaisse aussi souvent, sûr que de l'aute côté Orton entretient l'incandescence sans tiédir d'un iota. Quand il la reprend, ça s'entend aussi, et puis le jeu de scène, ô combien éculé, mais ô combien efficace des trois guitaristes, corps penchés en avant, cisaillant les riffs à la face du public. N'ont pas assurés la première partie de Chuck Berry en 2007 pour rien.
Mais Jim Jones est avant tout un meneur de plateau. Sa fougue et son jeu de scène ne sont pas sans parenté avec la glorieuse époque du rock anglais, l'on sent la truculence et la sauvagerie du prolo britanique, le charisme d'un Steve Mariott ou de Rod Stewart. Son français est sûrement limité, ce qui ne l'empêche pas pas à coup de hey-hey-hey à entrer en communication avec la salle, déclenchant par la même occasion un joyeux pogo dans l'assistance.
C'est que tout le monde jubile un maximum. La Jim Jones Revue se donne à fond. A fondre, les chemises sont trempées de sueurs mais Orton veille au grain, pas question que l'entrain retombe, sur tout le set le groupe ne se permettra qu'un morceau lent qui ressemble comme deux gouttes d'eau à un blues hyper musclé sur tempo rapide. Sinon c'est la fournaise. Pas de répit. Don'take no prisonners !
Le rock anglais dans toute sa beauté, celui des Pirates de Johnny Kids à Eddie and the Hot Rods plus l'énergie punk et l'heavy électrity de Pink Fairies et de Led Zeppe. Un héritage dur à porter mais que la Jim Jones Revue dynamite au moulin du rock'n'roll. Sacré savoir- faire pour ne pas se perdre dans les détours d'un tel pédigrée. Si le milieu rockabilly boude un tel groupe malgré son indéniable enracinement rock le plus pur, c'est aussi pour cette traversée d'une certaine modernité que le groupe n'a jamais refusée.
Pas de cadillac ni de jeunes demoiselles que l'on raccompagne step by step de l'école à la maison. Comme Jim Jones le dit dans une interview ( je cite de mémoire ) « je n'ai jamais vu une cadillac dans l'est de Londres où j'ai grandi ». Jim Jones Revue ne se la joue ni rétro, ni nostalgie. Il s'agirait plutôt d'une remontée aux sources américaines – ce qui n'est pas sans résonance contradictoire, mais toutefois dialectique, avec leur inscription britannique – deS New York Dolls aux Blue Cheer (écoutez leur version du Summertime blues d'Eddie Cochran ) jusqu'à Little Richard, et par devers celui-ci jusqu'à ce berceau originaire du rock'n'roll que fut le gospel. Ce n'est pas un hasard si Little Richard s'est de temps en temps transformé en Révérend Penniman et si Jerry Lee Lewis s'est fait virer avec perte et fracas de l'église pour avoir joué quelques airs diaboliques sur l'harmonium... Avant que la source ne se mire dans le delta, beaucoup d'eau noire aura passé sous les ponts.
Les Jim Jones Revue renouent ainsi avec l'essence populaire du rock'n'roll, ce qui fit qu'il fut et qu'il reste avant tout davantage une musique de reconnaissance que d'appartenance. Et ce n'est pas un hasard si les plus larges fractions de la petite bourgeoisie arty ou des milieux intellectuels (soit-disant ) d'avant-garde peinent à se reconnaître en lui. Pour qui veut péter plus haut que son cul – soyons polis nous ne disons pas que son cerveau – l'authenticité est une terrible mise en danger. Décapante.
Jim Jones Revue ne prêche pas la révolte-bling-bling. Répudie l'attitude glam-rébellion. S'inscrit plutôt dans une présence indissociable d'une dynamis rock'n'roll. Ont davantage envie de vous insuffler l'énergie d'être ce que vous désirez devenir. Et à les regarder, l'on conçoit qu'ils réussissent parfaitement leur projet. Ce ne sont pas de bons musicos qui donnent un excellent concert de pro mais de simples et ultimes passeurs de force, de fièvre et de ferveur. Le rock'n'roll est beaucoup plus qu'une musique, un vecteur de frénésie et d'urgence, un mode de vie, une appétence de survivance qui vous rend plus fort.
Le concert ne s'achèvera pas sans deux reprises de rappel. Jim Jones Revue ne brûle pas votre maison mais enflamme la scène et casse la baraque. Celles des vieilles certitudes de votre vie que vous ne retrouverez plus intactes en rentrant chez vous. Vous sortez du concert plus jeune que vous n'y êtes entré. Il y a de la dramaturgie libératoire dans de telles prestations. Le rock'n'roll procède du rituel des alligators et des fantômes qui se libèrent des sables marécageux de votre esprit où vous les tenez enfermés depuis si longtemps. Il est vrai qu'ils vous ressemblent tant qu'ils vous font peur.
Et l'on regagne la teuf-teuf mobile tout surpris d'être encore vivant après avoir traversé un tel maëlstrom. Si Jim Jones Revue n'est pas le futur du rock'n'roll comme se plaisent à ironiser les adeptes d'une pop délavée, nous témoignons qu'il en est du moins l'exacte continuité. Et qu'ils essaient de faire mieux. S'ils s'en sentent capables.
DAMIE CHAD
KROCKROCDISK
TWIN TWISTERS.
Pas de titre, pas de photo de leur gueule d'amour. Vous faudra aller aux concerts – vous ne le regretterez pas - pour voir à quoi ils ressemblent. N'empêche que la pochette cartonnée du CD est très belle. Beau graphisme, mystérieuses vues de pièces vides qui donnent envie d'en savoir plus. Ne vous gênez pas, dépêchez-vous de poser la cerise du disc sur le gâteau de votre platine.
Ooooh Girl deux minutes d'appels riffiques à l'âme soeur, à moins que ce ne soit l'âne soeur car le ton reste méchamment vindicatif avec ces soli glissandi dans la soie froissée. Plus classique Twin Sisters, le riff bien balancé à la Stone, mais n'ayez pas peur, l'on ne perd pas le nord, et l'on mord à pleine dents dans le chant d'Hugo Cechosz. Plus les hurlements terminaux et le morceau qui accélère la cadence.
Not so sure, n'étais pas dans l'erreur quand j'évoquais les Stones tout à l'heure, avec le rappel plus appuyé du phrasé chuckberrien, et arrivé au quart de la route ces brisures de rythme plus la reprise de la cavalcade sur un trot nettement allongé. Déchaînement de crise et passage au triple galop, c'est promis l'on ne s'arrêtera plus avant la fin, sinon pour reprendre souffle mais l'urgence domine, l'on finit la course devant, en tête. Ricanements de hyènes approbateurs.
Pas la peine de vous féliciter. Vos mains sont pleines de sang. Blood on your hands, programme prometteur. Inutile de vous cacher le visage, vous ne feriez qu'accentuer votre culpabilité. Vous ne vous doutez peut-être pas du crime abominable que vous commis en décidant de les écouter mais eux doivent bien le savoir vu la conviction avec laquelle ils rouscaillent.
Don't eat my thumbs, judicieux conseils, évitez-moi ce genre de désagrément sinon je risque de finir comme sur le disque totalement fou à pousser des hurlements dans l'asile où vous m'aurez enfermé. Long passage de bruitages divers qui vous oblige à penser au Whole Lotta Love de Led Zeppelin. Plus l'envolée finale qui n'est pas sans évoquer la guitare de Jimmy Page. Comme le dit si bien la dernière phrase « Mesdames et Messieurs, non vous ne rêvez pas »
Presque une ballade pour se reprendre par la suite. Mais bientôt l'ambiance se glace et devient inquiétante; I love my house, certes. Mais elle est quand même possédée par un être étrange dont je suis le propriétaire. Ca se termine comme une chanson à boire. Du poison.
Si vous n'avez pas compris le titre suivant vous aidera : Geometric Nightmare, les mêmes cauchemars qui assaillaient Jim Morrison, mais la guitare ne vous laisse aucun répit et vous pousse toujours plus au centre du siphon infernal par lequel votre âme est aspirée. Christophe Gratien sonne le glas par derrière, comme des clous que l'on enfonce dans le bois du cercueil. Lentement pour faire durer le plaisir. A faire hurler le cadavre d'épouvante.
Come on girl. Enfin une présence féminine pour égayer l'atmosphère? la guitare caracole et la batterie bat de l'amble, ça tressaute et ça sautille et ça se tortille comme un crotale vivant que l'on instille de force dans une bouteille de bourbon. Délicieuses pâtisseries.
Retour de l'angoisse avec Mysterious Spell. En plus on a l'impression qu'il prend plaisir à la chose. Ce que les psychanalystes qualifient habituellement de conduite déviante. Vous entraîne certainement au lunatic asylum si l'on en croit le déménagement qui suit. Ecroulement final.
Spank me, tout un programme, le héros détache son cheval et file à un train d'enfer vers la première entourloupe qui se présentera. N'essayez pas de l'en dissuader, c'est une cause perdue. D'autant plus qu'à la fin la guitare déraille pas mal et que ça vibrionne de mille feux. A la vitesse où ça court l'a dû descendre de cheval pour sauter dans le tender de la locomotive.
Cinq fois que j'écoute l'album et je ne puis m'en passer. Hugo Cechosz et Chritophe Gratien reviennent de loin, ils ont marné quelque peu chez Eiffel – genre de groupe pop français qui comme Noir Désir a tenté le mariage de la carpe et du lapin en essayant de fusionner une certaine chanson de qualité française avec le rock'n'roll – mais apparemment ils sont revenus à leur amour d'adolescence, the pure and only rock'n'roll. That's right kids.
Damie Chad.
16:07 | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
Salut,
Bonne chronique. Par contre précisons que le pianiste Elliot Mortimer a quitté le groupe il y a tout juste un an. Il a été remplacé par Henri Herbert.
Écrit par : JDL | 11/03/2012
Les commentaires sont fermés.