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12/01/2012

KR'TNT ! ¤ 80. ELVIS PRESLEY.

KR'TNT ! ¤ 80
KEEP ROCKIN' TIL NEXT TIME
A ROCK LIT PRODUCTION
 12 / 01 / 2012

( Elvis au pays des Merveilles )

LE MONDE D'ELVIS

JANE & MICHAËL STERN

210 p. 2002 / RAMSAY

 

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    Attention il s'agit d'une réédition de 2002, le livre est sorti pour la première fois en France en 1987. L'aurais-je acheté s'il n'avait été indiqué sur la couverture, en plus gros caractères que la police dévolue aux noms des auteurs américains, Texte français de François Jouffa ?  Je ne crois pas, car la mention en impose. Le lecteur ignorant de François Jouffa est prié incontinent de se rapporter à notre quarante-deuxième livraison du 02 mars 2010 consacré à L'âge d'or du Rock'n'roll écrit en collaboration avec Jacques Barsamian. Il existe une telle littérature autour d'Elvis qu'il vaut mieux se méfier, mais comme une admiratrice ( encore une autre ! ) s'est proposée de me l'offrir je n'ai pas su résister !

    Jane et Mickaël Stern ne sont pas des inconnus aux USA. Ils sont avant tout célèbres pour leurs livres... de cuisine ! Se sont fait la spécialité de sillonner les Etats-Unis dans tous les sens et de s'arrêter au moindre restaurant qui affichait son menu au bord de la route. Ont poussé la conscience professionnelle jusqu'à déguster douze fois par jour une modeste collation... d'ailleurs la taille de Jane s'en ressent quelque peu. Leur Roadfood, une espèce de guide Michelin de la mal-bouffe américaine, ne fera peut-être pas l'unanimité en notre pays de gastronomes mais l'idée de goûter à tous les Resto-Routiers de la grande Amérique, celle que nous aimons, celle du Convoi de Sam Peckinpah, est, nous devons l'avouer, furieusement rock'n'roll. Nos spécialistes du hamburger frit possèdent donc – nous le reconnaissons de bonne graisse - une certaine légitimité à parler d'Elvis.

LES CHEMINS D'ELVIS

    Il arrive toujours un jour où l'on se doit de prendre des grandes décisions. L'heure était arrivée, ce jeudi matin. Me suis donc mis en campagne et tel Alexandre menant ses troupes à l'encontre des hordes asiatiques je me dirigeai d'un pas ferme et décidé vers le nouveau rayon de disques du Grand Bazar de ma cité natale et Ariégeoise. Le sort en était jeté, j'étais décidé à frapper un grand coup. Un véritable saut qualicatif, option grande aventure : ajouter un troisième fleuron à ma collection de disques de rock. Elle n'était pas bien épaisse, deux 45 tours: Le Pénitencier d'Hallyday, et le Si tu n'étais pas Mon Frère de Mitchell, mais je subodorais que l'adjonction d'une galette américaine ne pourrait qu'augmenter mon prestige aux yeux des amies de ma grande soeur qui n'avaient jamais – discographiquement parlant traversé l'Atlantique – et qui se contentaient de collectionner les anglais perfides, même pas les Stones, mais les gentillets Beatles...

    Trois options se promenaient dans ma tête, la classique une version de Roll over Beethoven de Chuck Berry, la spéciale un Little Richard un Tutti Fruti exacerbé de derrière les fagots, et pourquoi pas, poussé par l'inconscience d'une innocente jeunesse, entrevoir la folle possibilité de la cuvée des connaisseurs, une Story de Bo Diddley par le beau Diddley en personne. De quoi se démarquer de facto de tout ce bubble-gum britannique...

    L'on avait relégué le rayon disques au fond du magasin, dans un coin obscur et peu fréquenté, mais la direction qui n'avait reculé devant aucun sacrifice avait commis d'office une vendeuse spécialisée pour s'occuper de la clientèle. Vous augurerez mieux de la générosité du geste lorsque vous saurez que le mois précédent l'on avait supprimé toutes les vendeuses pour laisser la place au premier libre-service du département... la marche en avant du progrès de la rentabilisation capitalistique.

    Elle était mignonnette et toute jeune mais quand à sa question je répondis que je voulais voir le rayon de disques des chanteurs américains j'ai compris que ma demande dépassait de loin ses capacités musicales. Me souviendrai toujours du flottement de l'eau de ses yeux bleus, elle m'invita d'un geste imprécis à chercher dans l'ensemble des rayonnages. Je laissai donc ce déchet rédhibitoire de l'humanité vaquer à son triste sort et me lançai victorieusement à l'assaut des pochettes multicolores, pieusement rangées en un ordre approximativement alphabétique.

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    Ai dû me rendre à l'évidence. Pas le moindre hurleur de rock'n'roll à l'horizon. Pour être plus précis, pas de rock'n'roll aux alentours. Trois Beatles, deux Stones, et puis plus rien. Enfin presque. Tout de même une série de cinq Elvis Presley, cinq fois la même gueule d'amour sur un identique fond jaune, avec la couleur du bandeau supérieur qui changeait. Faute de merles noirs faut bien se rabattre sur le corbeau blanc de la couvée. En ce printemps 1965, Presley avait déjà perdu sa réputation de rocker pur et dur depuis longtemps. Faisait un peu figure de hasbeen dépassé. Mais c'était aussi, tout de même, et en même temps, le roi du rock.

    Suis tout de même allé tourner en désespoir de cause sur le présentoir qui arboraient fièrement les vingt seuls  33 tours de la ville. Le néant absolu... à part la série des trois disques d'or de – devinez qui ? - Elvis Presley. De toutes les façons c'était une manoeuvre dilatoire désespérée, je ne possédais que dix francs et un seul 45 coûtait déjà aux alentours de neuf...

    Minutes cruciales ! S'agissait de choisir le bon, sans possibilité d'écoute et en ignorant tout des morceaux. Ai longtemps hésité sur Money Honey, mais me suis décidé pour le volume trois. L'instinct.

L'INSTANT CRUCIAL

    Elvis Presley rock'n'roll. C'était le titre de la série, mais I forgot to remember to forget et I was the one, jetés en premiers morceaux des faces une et deux, c'était vraiment mou du genou. Oui mais  Mystery Train et Heartbreak Hotel, en bout de sillons vous élevaient le débat à un niveau supérieur.

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    D'abord la diction parfaite d'Elvis sur Hearbreak vous donnait l'impression que l'américain était votre langue maternelle. Pas nécessair d'avoir passé l'agrégation d'anglais pour piger :
Well, since my baby left me,
I found a new place to dwell.
It's down at the end of lonely street
at Heartbreak Hotel.
Vous compreniez tout, d'un coup, le parangon du rock'n'rol, ce bijou n'a qu'un seul défaut, sa perfection. Et cette guitare de Scooty More, haletante, à la limite de toutes les brisures. Pas besoin d'aller chercher plus loin le secret de Led Zeppelin. Tout est déjà là.

    J'avouons que Mystery Train, c'était déjà plus mystérieux. J'avais jamais entendu un morceau de country à l'époque mais il était clair comme de l'eau de roche que l'on était en pleine perversion. Elvis bouffait les mots et la musique mais il y a là-dedans aussi bien les bayous moites à crocodiles de la Nouvelle Orléans que les torpeurs morbides du Sud profond. Beaucoup d'amateurs pensent que c'est la meilleure chose jamais enregistrée par Elvis. Ca se discute, mais ce qui est sûr c'est qu'après une dizaine d'écoute je suis sorti de là avec un alligator tatoué sur le coeur.

    Les deux jeudis suivants, me suis dépêché de me pécho le 1 et le deux de la série. Pour le quatre et le cinq, j'ai jamais eu l'argent de poche nécessaire. Quand je pense que la semaine dernière je me suis offert sur le marché soixante morceaux pour cinq euros... La deuxième claque ce fut Blue Moon, le goût du western, la couleur du western, l'ambiance du western, mais c'était du rock'n'roll, le loup solitaire qui gémit de haine et de dégoût au loin des feux de camp. Rebelle jusqu'au bout des ongles, sales.

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    Quant à Don't be cruel et son roulement magique de batterie, la frénésie vicelarde du Hound Dog, ce basset famélique qui vient vous lécher les bottes pour repartir en emportant votre mollet et cette garce de baby qui lefte you en un tel état de soulagement que vous en pleureriez de rire, ce fut la commotion. Cérébrale.

    Elvis la leçon. L'avait abandonné le rock depuis longtemps, mais un homme qui avait commis tant de chef d'oeuvres dans sa jeunesse ne pouvait pas être totalement mauvais. L'était plus ce qu'il était, mais pouvait tout se permettre. On n'écoutait plus ses disques, mais total respect.

LE RETOUR

    L'on n'attendait plus rien de lui. Et puis des bruits nous sont parvenus de la grande Amérique. Elvis se remettait au rock. L'on n'y croyait plus mais coup sur coup trois quarante cinq tours simples sont venus bousculer notre incroyance. Big Boss Man, cette reprise de fin 1967de Jimmy Reed tanguait et roulait à merveille. Elvis se réveillait et l'on sentait qu'il prenait plaisir à chanter. L'essai fut transformé, et de quelle manière avec Guitar Man, la voix plus sèche et qui roule d'autant mieux. U. S. Male vint parachever le tout. Un organe encore plus mâle, profond et caverneux. Toute la légende de l'Ouest.

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    M'attarderai pas sur le NBC show de 1969. La tenue de cuir noire. Rien de sado-maso, mais la classe indiscutable. Millimétré au poil près. Trop poli pour être honnête. Mais a réussi  à tromper le monde entier. Plus le retour à Memphis et des disques à marquer d'une pierre rouge. Plus vraiment du rock, mais de la soul noire que jamais aucun blanc n'est jamais parvenu à rendre aussi noire. J'en extrais In the ghetto que mon père adorait et me demandait toujours de le passer dès que je m'approchais du tourne-disque...

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ELVIS AU PAYS DES MERVEILLES

    Grand format, qui se regarde avant de se lire. Des photos. En noir et blanc. En couleur.   A vous de les découvrir, mais l'iconographie presleysienne est si vaste et si redondante que rien ne vous étonnera. Pour le texte à proprement parler, seules les trente cinq premières pages qui relatent «  Le choc Elvis » sont excitantes. L'histoire est archie connue mais l'on ne se lasse pas de l'entendre. Surtout qu'ici elle est racontée avec art.

    Le petit gars du Sud qui s'habille comme un noir et chante comme un noir, que l'on vend aux petits blancs. Qui adorent. Pas tous. Car Elvis ne crée pas l'unanimité dans la classe politique... Mais Elvis se trouvera un ange tutélaire. Le Colonel Parker pas plus  colonel que vous, mais un alchimiste qui saura transformer l'or en barre du rebelle en le vil plomb édulcoré du merchandising.

    Ne soyons pas naïf. Sans Parker Elvis Presley ne serait guère plus connu aujourd'hui que Johnny Carroll. De toutes les façons vous ne referez pas le chemin à l'envers. Elvis a peut-être perdu son âme au change, mais il a gagné plein de fric et n'a jamais craché dessus. Même qu'il aimait ça.

    Jane et Michaël Stern écrivent pour la blanche et prude Amérique. Ils lissent le personnage au maximum. Le garçon tranquille qui aime sa maman – surtout n'appelez pas Doctor Freud et ses scabreuses théories – et qui passe son temps à s'empiffrer de beurre de cacahuète grillé. Insistent beaucoup sur la boulimie du fiston, ne sont pas écrivains de guides culinaires pour rien. Un gars gentil. Prêt à rendre service. Le porte-feuille ouvert pour les amis et même les inconnus. A chanté du rock mais était avant tout un amateur de gospel. Des jolies filles un peu partout, mais très correct dans l'ensemble. A les suivre Elvis fut le seul dépravé sexuel de la planète à faire l'amour chastement.

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    Le départ pour l'armée en Allemagne fut une déchirure. Le roi a souffert. Mais il sut rester stoïque. En a ramené Priscilla. Qui finit par le trahir avec son professeur de karaté. Ubu cocu. Mais il y avait longtemps que le roi ne s'amusait plus. Je suis convaincu qu'Elvis s'est emmerdé tout le reste de sa vie. Vingt ans d'ennui. A bien tenté de secouer les puces qui l'assaillaient mais n'est jamais allé jusqu'au bout. Par faiblesse ? Je ne pense pas. Trop de gens autour de lui dépendaient de lui pour qu'il ait le courage de vendre Graceland et de repartir à zéro.

    Sa cour lui fut fatale. Pas obligatoirement des gens méchants. Plutôt de braves mecs – des amis, des copains, des familiers - accrochés à leur sinécure pépère. Avec en corollaire, l'ennui qui dégénère en dépression qui se transforme à la longue en parano. Les insomnies, le manque de sommeil et l'absorption de dizaines de pilules journalières n'ont pas arrangé la situation.  La force d'Elvis fut d'avoir traîné ce boulet tout le reste de sa vie sans songer à en limer la chaîne. Le chant et la scène furent ses antidotes.

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    Et puis, le public, indécrottable, indéfectiblement fidèle. Jusqu'au dernier concert Elvis a chanté à guichet fermé. L'a bien essayé de sortir de sa peau, mais elle n'a jamais craqué. Est simplement devenu obèse. Adulé et pathétique, il ne fut jamais le chanteur abandonné.  Pouvait tout se permettre. C'était toujours bien. Si bien qu'il a fini par ne plus rien faire du tout. Le roi bouffi d'orgueil et de chagrin est mort sur son trône. Seul et très cradement. En un dernier pet qui n'a pas pu expulser la merde, la sienne, dans laquelle il s'était englué tout seul. Manque de pot c'est le coeur qui a cédé. S'est éclipsé en douce, par derrière, sans prévenir ni faire ses adieux. Et depuis nous avons perdu le royaume.

                                            Damie Chad.

 

URGENT, CA PRESSE !

METALLIAN. N° 69.

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    L'année dernière exactement à la même époque nous nous inquiétons pour la survie de Metallian, mais non la revue a poursuivi sa saga vindicative. Metalian ne vous promet pas que des larmes, du sang, et de la sueur. Dans le paquet cadeau elle rajoute le bruit, la fureur, la haine, les anges déchus, les démons cadavériques, les quatre cavaliers de l'apocalypse, l'annonce prophétique du règne du chaos et autres joyeusetés dont votre belle-mère se passe très bien d'habitude.

    Mais Métallian fête ses vingt ans comme le proclame haut et fort la couverture ( ils auraient quand même pu être un tantinet plus original ! ) et met les petits plats dans les grands. Trois numéros pour le prix d'un – mais réunis en un sel cahier -  éditions collector comme ils disent. N'ont pas tort, et j'invite tous les lecteurs qui n'auraient jamais ouvert Metallian de profiter de l'aubaine.

    Vaut mieux savoir l'anglais, ou faire croire à votre petite copine que la langue de Keats ne pose aucun problème pour vous, car Metallian vous offre la reproduction in extenso de son numéro 1, un pur vintage certes, un fanzine noir et blanc, tiré à 300 exemplaires, plutôt bien foutu mais rédigé de la première à la dernière ligne in english. C'est que Metallian est né au Canada – bonjour les cousins !

    Ce n'est qu'en 1992 que Metallian s'installe en France en changeant de formule, le fanzine se transforme en magazine. Pour savoir la suite de l'aventure suffit de tourner les pages. Toutes les couves, année par année, numéro par numéro, avec en prime quatre articles choc  : Celtic Frog, Iron Maiden, Immortal et Dissection.

    Dissection c'est l'archétype du groupe hard. Suédois, celui qui vous chauffe à mort par devant et vous fait froid dans le dos par derrière. Celui dont on ne doit pas suivre l'exemple. Rien que pour cette phrase vous allez vous précipiter acheter tous ses albums. Attention le leader de Dissection, Jon Nödtveidt croyait en ce qu'il faisait. L'avait pas passé un pacte avec le diable pour rire. L'homosexuel, dont il s'est rendu complice du meutre en juillet 97 n'a pas dû rigoler lui non plus. Après sept ans de prison Jon reforme Dissection et livre son testament Reinkaos, Le Retour du Kaos, et son oeuvre sur cette terre achevée se donne la mort quelques semaines plus tard. Parti pour de nouvelles aventures...

    Chez Metallian l'on aime le rock extrême. Faut du courage pour ressortir un tel article par nos temps de grande pleutrerie généralisée. Meilleure revue de hard ( trash, doom … ) sur le marché actuellement. Sont pas tous comme Jon Nödtveid, même que dans la troisième partie de la revue celle qui suit l'actualité, chez Satan Jokers l'on ne porte pas l'héroïne dans son coeur. Si même les légions des damnés se mettent au jus d'orange...

                                    Damie Chad.


VINTAGE GUITAR. N° 6.
JANVIER -Mars 2012.

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    Sixième numéro et déjà Vintage s'affirme comme un must incontournable pour les amateurs de guitare. En plus, pour le prix d'un numéro ils vous en donnent deux. Pour ma part dans ma lointaine Ariège natale j'ai eu droit au N° 4 – je l'avais déjà, mais il a vite trouvé acquéreur, ne vous inquiétez pas – mais ici, en Seine & Marne il est distribué avec une tout autre revue.

    De belles pages consacrées à Bert Jansch, surtout quand on compare à la notule de Rock & Folk car il vient de casser sa pipe, mais si vous connaissez, c'est lui qui a formé Pentangle au début des années 60, Jimmy Page et Led Zeppelin y ont prêté une oreille plus qu'attentive – écoutez le III pour vous en persuader. L'article se termine sur l'évocation de Fairport Convention, l'autre grand groupe folk de la scène britannique – ce coup-là Led Zeppe ont débauché Sandy Denny pour chanter sur le IV.

    Encore un qui est allé rejoindre le bon dieu il n'y a pas longtemps, c'est Les Paul, même que Google lui a rendu hommage toute une semaine sur sa page d'accueil, qui a donné son nom à toute une gamme de Gibsons , la fameuse solidboy, la suprême Gold toujours au top.   Christian Seguret nous emmène dans une superbe enquête, pleine de rebondissements... Entre autre nous apprenons que c'est Gene Autry, le cow-boy chantant, qui a présenté Mary Ford à Les Paul, nous sommes là aux débuts légendaires de la country music...

    Un article sur les Ukulélés, l'instrument hawaïen par excellence, captivant mais un petit topo sur l'influence de la guitare hawaïenne sur le blues nous aurait fait plaisir. Visite du magasin de  François Charle, un ancien guitariste des années 60 qui est passé de l'autre côté de la guitare, réparation et vente... Collectionneurs sortez votre porte-feuille ! Nous ne quittons pas vraiment les années 60 puisque nous voici chez Alain Ranval, beaucoup plus célèbre sous le nom de Ramon Pipin, guitariste d'Au Bonheur des Dames et d'Odeurs. ( Rappelons-nous que dans notre 37 ° livraison nous avions déjà retrouvé Sharon Glory ! ).

    Pour rester dans la bonne décennie, nous finirons sur l'aventure japonaise des Ventures ces émules américaines des Shadows, je savais presque tout des motos japonaises mais j'ignorais totalement cette contribution de la lutherie du pays du Soleil Levant à la confection des électriques guitares. Comme quoi les amerloques ne les ont pas impressionnés uniquement avec leur bombe !

    Plus les chroniques habituelles sur la restauration des vieilles guitares, comme je ne suis pas bricolo pour deux sous, je vous laisse suivre les recettes en zieutant les photos de démonstration...

                                    Damie Chad.

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