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23/06/2011

KR'TNT ! ¤ 58. ROCK FRANCAIS / ARCHIVES EDDIE COCHRAN

 

KR'TNT ! ¤ 58

KEEP ROCKIN' TIL NEXT TIME

A ROCK LIT PRODUCTION

23 / 06 / 2010

 

TV SCHOW !

 

L'on ne va pas dire que chez KR'TNT l'on possède une longueur d'avance mais enfin les faits et les dates parlent pour nous... Depuis le temps que l'on vous cause des GHOST HIGHWAY, ben le fantôme de l'autoroute s'est matérialisé en chair et en os sur votre écran télé. C'était le 21 juin au JJDA, le Jacky Journal D'Aujourd'hui sur IDF1. Inutile de vous lamenter si vous l'avez raté, c'est déjà sur You Tube.

 

Pour les CAPITOL'S, voir notre compte-rendu, livraison 53, de Rockxerre Gomina, sont passés sur le Journal de 13 heures de TF1, Répète, concert, banane, interview, pochettes de Gene Vincent, la totale. Visiter le site de la chaîne pour visionner le reportage.Y aurait-il comme une brise rockabilly qui soufflerait assez fort pour intéresser nos médias ?

 

 

 

FANTÔMES DU ROCK FRANCAIS

 

 

VINGT ANS DE ROCK FRANCAIS

 

CHRISTIAN VICTOR / JULIEN REGOLI

 

ROCK & FOLK / ALBIN MICHEL

 

OCTOBRE 1978

 

 

Pas encore alzheimer mais j'avais totalement oublié cet opus. L'a surgi inopinément d'un carton que j'ouvrais dans l'espoir d'y retrouver l'autobiographie de Vince Taylor. Me rappelais même plus qu'il ait existé. C'est en le feuilletant que des bribes de souvenirs de lecture me sont revenues. Vingt ans de rock, un beau morceau, mais depuis la confection du book, il y en a plus de trente qui se sont rajoutées.

 

78, diable ça fait un bail ! Et avant, en tant qu'ouvrage collectif traitant de la même matière je ne vois que Spécial Pop paru en 67, dix ans auparavant mais dont je garde une mémoire beaucoup plus vive. Je vous le présenterai dans une prochaine livraison. 78, ce n'est pas un hasard si un éditeur a pris le risque de lancer un tel ouvrage sur le marché. Même avec la caution Rock & Folk, ce n'était pas gagné d'avance. En ces années-là le public national était convaincu que l'expression oxymorique Rock Français prêtait autant à rire que l'AOC Camembert Chinois.

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FANTÔME 1

 

Pourtant le millésime 78 s'inscrit dans une des périodes les plus chaudes du rock hexagonal. Le nom de Julien Regoli ne vous dit peut-être plus rien. C'est normal et c'est dommage. Julien Regoli a cassé non pas sa pipe – puisqu'il ne fumait pas – mais son foie cancéreux le 27 mars 1988. Ce n'est pas ce qu'il a fait de mieux même s'il ne l'a pas fait exprès. Avant cet acte irrémédiable, il en avait commis d'autres, comme d'être le guitariste du premier groupe punk, Angel Face – un nom qui fleure bon son Blueberry – électrique à la Stooge, vous entrevoyez les dégâts.

 

L'était aussi le compagnon de plume d'un certain Yves Punk Adrien. Celui qui inventa en France le concept de punkitude quatre ans avant la naissance du punk en Angleterre. Les colonnes de Rock & Folk en témoignent. Mais lorsque Julien Regoli passe la guitare à gauche, il y a dix ans que Yves Adrien a délaissé le stylo. Non seulement la mort de Julien ne fait pas rigoler notre rock critic encalaminé, mais elle joue un rôle de déclenchement. Le temps perdu ne se rattrapant jamais Yves Adrien redevient polygraphe. Un peu déchiré, néo catho et royaliste revival ! Les mauvaises langues et les connaisseurs assureront qu'il s'inspire pour son retour littéraire d'un peu trop près de l'oeuvre romanesque de Jean Parvulesco mais il n'y a que ceux qui détiennent les richesses intérieures qui sachent voler à bon escient. Les pauvres d'esprit restent stupidement honnêtes.

 

Si Julien Regoli cosigne ces 20 ans de Rock Français, Hervé Regoli , qui fait beaucoup pour perpétuer la présence de son frère, abandonne l'entière paternité de la rédaction du livre à Christian Victor. Les habitués de Jukeboxe magazine feront tout de suite le lien avec un des rédacteurs les plus pointilleux de la revue. Ce qui est certain, c'est que les rares articles rédigés par Julien Regoli que l'on peut trouver sur le net témoignent d'une écriture de forte densité littéraire. Que Julien ait répugné au dernier moment à adopter un style de froide objectivité factuelle nécessairement un peu plat ne nous étonne pas.

 

Les morts nous échappent toujours. Deux ans avant de s'éteindre, Julien Regoli et son frère Pascal s'en vont tourner avec Luc Lagarde un film sur François Augiéras. Enquête sur les lieux et les témoins de son existence. Non ce n'est pas un rocker mais un écrivain qui brûla sa vie au plus près de sa part animale. Une vie très rock'n'roll, dont une grande partie passée dans une grotte... Une espèce de folkleux radical en quelque sorte. Un écolo avant l'heure ( il disparut en 1952 ) qui avait compris que la nature qu'il fallait sauvegarder de la grande catastrophe, n'était pas celle des arbres et des champs mais notre originelle condition qu'il fallait préserver de toute pollution par trop humaine.

 

Regoli, Adrien, Eudeline, Pacadis, si le rock français a obtenu voix au chapitre au milieu des seventies c'est beaucoup grâce au talent de ces chroniqueurs de l'ombre. Pour la petite histoire, et pour montrer que le monde est beaucoup plus petit qu'on ne le croit, Marc-Louis Questin dont nous présentions dans notre dernière livraison la vampirique anthologie, était très proche d'Alain Pacadis.

 

De tous ses amis Julien Regoli fut peut-être celui qui fut le plus en recherche d'une certaine pureté existentielle. La lumière des êtres et du soleil lui semblait toujours sujette à un plus grand raffinement. Sans doute avait-il du mal à vivre la simplicité de la vie. La mort ne lui en fut pas pour cela plus douce. Même s'il la sécréta de l'intérieur de lui-même. Vous trouverez un beau texte, très pudique de Luc Lagarde ( tapez Luc Lagarde Julien Regoli sur le net, vous dénicherez même le film sur Augiéras tourné par les trois complices. ) sur son ami.

 

Ce fantôme 1, pour tous ceux qui ont compris que le rock est au-delà de la musique. Qu'il est aussi une implication métaphysique de l'existence.

 

FANTÔMES 2

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Ceux-là sont plus classiques. Mais ils n'ont pas été rangés bêtement par ordre alphabétique. Le livre suit la temporalité chronologique mais a su ménager des regroupements qui sont autant de lignes de forces dont la mise à jour trahit une longue réflexion. Autant les notes et souvent de simples notules qui n'excèdent pas dix lignes nous laissent souvent sur notre faim – surtout quand on connaît la fin ou la suite, je pense encore à Vince Taylor et par exemple à Téléphone qui en sont encore à gueuler dans l'hygiaphone et qui «  ont quelques chances de s'imposer à un large public » - autant les textes introductifs des différentes parties foisonnent de pertinentes analyses.

 

Le livre est somme toute assez court. Avec en plus des photos qui mangent beaucoup d'espace. Pas de couleur. Mais pas de noir et blanc, non plus. Comprenez une reproduction bon marché qui tire dans les gris passe-partout. Pour l'esthétique c'est raté ! Cent cinquante pages. Mais le phénomène rock français n'a-t-il pas depuis ses débuts en douce terres françoises été toujours quelque peu minoritaire et marginal ?

 

Mais un certain courage. Non pas celui de dire la vérité – dont personne n'a su ce qu'elle était au juste – mais de refléter la réalité. Nous sommes en 1978, depuis 69 en France, question rock, le grand public qui se veut averti ne jure que par ce qu'il connaît. Au mieux, ses connaissances remontent jusqu'au Satisfaction des Stones et le revolver des Beatles. L'on se bouche dédaigneusement les oreilles lorsque l'on entend Hallyday, Mitchell et Rivers.

 

Manque de chance, la moitié du livre est exclusivement consacrée à nos early sixties. Danyel Gérard, Claude Piron, Gabriel Dalar, Richard Anthony, en hors d'oeuvre. Il est vrai que l'on a commencé petit. Et puis le Golf Drouot, Salut les Copains dès 1959, Johnny en 60, les festivals internationaux du rock'n'roll, les Chaussettes Noires, les Chats, Vince ( encore et toujours ), les Pirates, Danny boy, les Vautours, les Fantômes, les Champions, les Pingouins, Long Chris, Rocky Volcano... je n'insiste pas, soit l'on en a déjà parlé, soit l'on en parlera.

 

L'apocalypse se termine le 22 juin 1963 – j'écris ceci le 22 juin 2011 ! - avec les 150 000 jeunes réunis par Europe 1 à la Nation pour sagement écouter leurs idoles... C'est la décrue. 3000 groupes en 1961, 5000 en 1962, 1000 en 1963. Le fruit était miné de l'intérieur. Et le ver venait de loin. Des USA, et de l'Angleterre. Du rock'n'roll l'on était passé au twist, et en France l'on a rajouté une couche, les yé-yé. L'on a coupé les routes du rock. Quasi définitivement.

 

Et le combat cessa faute de combattants. Nous avons déjà consacré une livraison à Ronnie Bird et Noël Deschamps qui de 1964 à 1968, tentèrent de mener la résistance, mais ils furent emportés par le tsumani variétoche qui déferla sur les ondes... Certains ne furent pas frappés mais ils en moururent tous.

 

Être amateur de rock en France n'a jamais été une sinécure. Le rock français a cruellement manqué de musiciens à ses débuts. Ce qui est assez gênant pour une musique. Il faut le reconnaître. Il fallut composer avec des requins de studios, des blaireaux du jazz, qui en savaient assez pour se donner l'illusion de savoir jouer, mais qui étaient loin d'être des Django... En fait, douce ironie des choses, les musiciens rock ont commencé à savoir vraiment jouer le rock en 1963, lorsque la mode était passée. Ils se sont pour la plupart reconvertis en groupes de scène des chanteurs Yé-Yé. Très logiquement on les retrouvera après 68, abandonnant leurs patrons pour monter les premiers groupes de la seconde génération du rock français.

 

Mais nous n'en sommes pas encore là. Entre 60 et 63, le rock pur et dur reste l'apanage des voyous. Les fameux blousons noirs. Fils de prolos et de maghrébins immigrés. Les fameuses bandes compteront jusqu'à vingt pour cent d'adolescents d'origine étrangère. Le rock fut un formidable vecteur d'adaptation et d'assimilation. Nos distingués sociologues n'ont pas su jusqu'à ce jour rendre compte de cet état de fait. Qu'ils soient de pure souche ou infiltrés du pourtour méditerranéen, dans l'ensemble nos jeunes rockers ne sont pas des intellectuels. Ce qui n'est pas une tare en soi. Mais ce qui a empêché une véritable prise de conscience de ce même mouvement.

 

Les rockers n'ont jamais su catalyser la révolte qu'ils portaient en eux. Que sont devenues les bandes de blousons noirs s'est-on souvent demandé ? L'on a expliqué que la société d'abondance et de plein emploi des années 60 les a remis dans le droit chemin. En fait les bandes sont mortes au soir du 24 mai 1968. La seule nuit où la police fut vraiment débordée et où l'insurrection faillit basculer fut celle où les bandes vinrent se friter avec les flics sur les barricades. Au petit matin elles rentrèrent stupidement chez elles, toutes fières de leur barouf. Ensuite elles vaquèrent à leurs occupations habituelles. Fatale erreur. A force de n'y voir pas plus loin que le bout de son nez, le rock venait de passer à côté de son rôle.

 

FANTÔMES 3

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On l'a oublié. Ce fut pourtant un des plus grands groupes de rock français qui aient jamais écumé nos prairies. C'est lui qui fait la jonction entre la première vague et la deuxième. Tous ceux qui suivirent, hormis Magma définitivement à part, n'arrivèrent jamais à ses chevilles. Ils eurent peut-être une presse plus attentive et des musicos plus subtils, mais à la hargne des Variations, personne n'y peut prétendre. Même pas Little Bob Story qui n'est pas tombé de la dernière authenticité. Une véritable vie de rockers, des virées on the road dont le récit vous ferait peur, des disques étranges venus du rock et d'ailleurs. Avec en prime, la haine dont le public français les entoura. Inexplicable ? Non, la petite-bourgeoisie qui vient d'arriver au rock est encore victime de ses préjugés de classe. L'on aime le rock, mais pas la violence viscérale.

 

Pour bien comprendre, pensez à ce qu'a donné l'explosion punk en France. Les jeunes gens en colère à la Jacno et à la Daniel Darc – n'osons même pas évoquer leur avatar simiesque Etienne Daho – n'ont accouché que de souricettes ( même pas déglinguées ) aux comptines navrantes et aux voix névrotiques.

 

Entre Triangle qui n'a jamais découvert la quadrature du cercle rock et Martin Circus ( faisaient davantage l'âne que le grand cirque ), le rock français est besogneux. Les années 60 furent un démarquage maladroit de l'Amérique ( je ne vous dirais pas combien il m'a fallu de temps pour reconnaître en la Betty des Chaussettes Noires, la Baby Blue de Gene Vincent et de ses Casquettes Bleues ), les early 70 furent pires, elles restèrent obstinément à la remorque des Englishes. Bien sûr l'on eut nos spécificité bien franchouillardes, le militantisme gauchisant avec Red Noise, Komintern, Barricade, le folk aussi baveux qu'un escargot avec Mélusine et Malicorne, le babacoolisme aussi long qu'un jour sans joint avec Gong, mais en retard d'une guerre. Alors que les Variations en avaient une d'avance !

 

FANTÔMES 4

 

Etrangement le renouveau partit de l'ancien. C'est dans les vieux rocks que l'on évite de faire de la mauvaise soupe. Comme une partie de rigolade. Rock parodique. En accord tout de même avec le rock décadent de David Bowie. Entre La malédiction des rockers dédiée à Gene Vincent d'Albert et sa fanfare poliorcétique ( + Les Chacals de Béthune ) et le Ziggy Stardust de Bowie inspiré par Vince Taylor, il n'est pas difficile d'entrevoir les passerelles.

 

L'année suivante c'est Au Bonheur des Dames cornaqués par Thierry Vincent qui reprend «  Oh les filles ! » des Pingouins. La rockstagie est bien ce qu'elle était. Avec les dames faut toujours offrir un petit Bijou. Nous sommes en pleine période punk. Bijou avec Vincent Palmer et Jean William Thoury est à la pointe du combat punk. Suprême élégance, nos joyaux sont trop bien à l'aise dans leurs vestes cintrées pour être punk. L'on pourrait les définir comme des jeunes gens modernes. A cheval sur l'esthétique mod et l'énergie rock. Propres sur eux. Sales en dedans.

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Le serpent se mord la queue. Qui dit Punk français dit Strike up, Angel Face, Loose Heart, Asphalt Jungle, Stinky Toys... avec Patrick Eudeline, Hervé Regoli, Julen Regoli, Jacno... le meilleur côtoie le factice. Le punk tourne à la New Wave. Le livre s'achève fin 77 sur ces promesses... que le rock français ne sut pas tenir. Mais ceci est une autre histoire. Qui n'est pas tout à fait terminée... Les fantômes du rock'n'roll ont la vie dure.

 

Damie Chad.

 

PS 1 : Le livre se trouve facilement sur tous les sites de vente en ligne. Plus de 160 artistes chroniqués du meilleur ( Boogaloo Band ) au pire ( Claude François ). Très intéressant pour toux ceux qui ont la chance de n'avoir pas connu ces lointaines années.

 

PS 2 : rentre chez moi en coup de vent entre midi et deux. Allume la radio auu hasard. Tombe sur France-Inter sur le groupe My Concubine qui interprète dans la stupide émission Le Fou du Roi, en live et en direct un titre de Ronnie Bird : Le Pivert. Pas le meilleur de Ronnie, mais qui a eu la chance et l'honneur d'être interdit d'antenne sur les ondes de l'ancienne ORTF.

 

 

 

ARCHIVES EDDIE COCHRAN

 

Une image inédite en nos contrées trouvées sur le site du journal d'Albert Lea ( Minnesota ). J'ai essayé de traduire l'article qui l'accompagne. Je demande votre indulgence pour mon anglais poussif et approximatif. Rappelons que dernièrement le Low Bucks Car Club annonçait que l'Eddie Cochran weekend de cette année serait le dernier organisé par le club. Les membres ont vieilli et ne se renouvellent pas. Les jeunes n'étant guère attirés par la collection et l'onéreux entretien de voitures de collection...

 

THE ALBERT LEA TRIBUNE. COM

 

ARTICLE DU 18 JUIN 2013.

 

LA NOUVELLE AFFICHE COCHRAN DISPONIBLE

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Le Low Bucks Car Club a annoncé que la dix-huitième affiche Eddie Cochran est dès maintenant disponible. L'affiche a été à votre disposition lors de la manifestation du drive-in. Les bénéfices tirés de la vente des affiches aident à financer les bourses Eddie Cochran, octroyées aux étudiants du comté de Freeborn inscrits en musique ou aux beaux-arts.

 

Les affiches sont numérotées et signées par l'artiste, Eloise Adams. Quelques affiches sont peintes à la main. Cette année la chanson d'Eddie choisie est «  Hallelujah, I love her so ». Ce fut le onzième simple d'Eddie.

 

Vous pouvez voir la maison de la famille Cochran sur Charles Street. Sur la gauche est Eddie avec ses amis d'enfance Bill Malepsy et Merle McGinnis. Dessous Eddie est avec sa guitare Gretsch. Toujours sur la gauche mais au milieu est le logo des Low Bucks pour la manifestation 2011. Vous pouvez voir aussi le point de vue au Nord de Broadway. Vous pouvez aussi voir l'historique station-service de Mitch de la Rue de la Fontaine et le A & W stand de bière brute au sud de Broadway dans la Septième Rue. Tout en bas est le camion de la Compagnie d'Electricité, aujourd'hui Compagnie d'Electricité d'Albert Lea, en activité depuis 92 ans, située maintenant au 1410 Olsen Drive.

 

Sous les paroles de «  Hallelujah, I love her so »  est la patinoire de Carl, est aussi présenté Carl Peterson en train de louer des patins aux adolescents d'Albert Lea. Eddie Cochran et ses amis patinaient là. La patinoire était située là où maintenant se trouve le Centre de la Communauté Marion Ross.

 

Dans le coin droit, le bâtiment sur la Grande-Rue et Broadway où l'on trouve aujourd'hui le Brick Furniture. Autrefois en ce même endroit l'on trouvait un Pressing, l'épicerie Andrews, la confiserie d'Albert Lea et le Coiffeur pour Hommes fréquenté par Fred Keppel et Dayton Greengo.

 

Louise Seuser était serveuse à la confiserie. Un jour Carl Peterson entra dans la Confiserie et vit Louise sur un escabeau essayant d'atteindre quelque chose sur une étagère tout en haut. Carl déclara «  qu'il était tombé amoureux de ses jambes ». Ils se marièrent plus tard en 1929. Vous pouvez voir leur photo de mariage. Cette romance du centre ville s'adapte à merveille avec le morceau d'Eddie Cochran « Hallelujah, I love her so ».

 

Les affiches sont à votre disposition à L'Originale Boutique d'Adam's, située au 238 S. Broadway.

 

Notes du traducteur :

Difficile de trouver un équivalent de low bucks... : rapport moteur couple / puissance ?

Broadway : semblerait désigner le centre ville d'Albert Lea.

L'équivalent de Brick Furniture ressemblerait-il à nos Brioco-marchés ?

Marion Ross est une actrice native d'Albert Lea qui joua dans Happy days.

Pressing : pour être précis et français : boutique de nettoyage à sec.

Patinoire : impossible de savoir s'il s'agit d'une patinoire d'eau gelée ou d'un anneau de bois ou de ciment pour patins à roulettes.

Cet essai de traduction, juste pour donner une idée. Le mieux est de se reporter sur le site du journal : http://wwwalbertleatribune.com et sur le site de la ville d'Albert Lea sur lequel vous pouvez visionner la vitrine du musée municipal contenant quelques effets personnels d'Eddie Cochran.

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