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22/04/2011

KR'TNT ! ¤ 49.

 

KR'TNT ! ¤ 49

KEEP ROCKIN' TIL NEXT TIME

A ROCK LIT PRODUCTION

22 / 04 / 2010

 

PLAY ( – MOBILES ) WITH FIRE !

 

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CONCERT LES PUJOLS

 

16 / 04 / 11

 

On the road. On vous l’avait promis. On a avalé assez de kilomètres pour traverser la France. D’ailleurs nous sommes à mille lieues de nos betteraves seine-et-marnaises. Nous avons changé de concert et de village. Ce n’est plus le carton-pâte de Disney mais la ruralité profonde de l’Ariège, nous avons troqué le Billy Bob's contre la Salle des Fêtes des Pujols. Un patelin perdu de trois cents âmes à l’écart de la route nationale.

 

In the country. Mais rassurez-vous ils sont tout de même reliés à l’électricité et dans le coin les escargots rock ont supplanté depuis belle lurette leurs homonymes folk. Ca s’annonce mal : soirée caritative pour aider à la lutte contre le cancer organisée par l’association La Rando de L’Espoir, mais à cinq euros de paf plus une boisson gratuite et les quatre crêpes au sucre à un euro, l’on peut difficilement parler de charity bizness à l’américaine. En plus ils n’ont pas tiré la couverture ( d’hôpital ) à eux : juste une intervention d’une minute trente secondes pour remercier les trois groupes d’être venus jouer gratuitement.

 

Tout le village est là, au moins cent cinquante personnes, en familles avec les gamins qui piquent des sprints sur le tarmac entre les tables et les chaises. Ambiance sympa et détendue, quelques rares connaisseurs mais l’on est surtout venu par amitié et par citoyenneté. Il se passe tellement peu de choses in the corner qu’il faut bien faire corps avec l’évènement. Après minuit l’assistance s’amoindrira. Tant pis pour eux, ils auront raté le meilleur.

 

TOO LATE

 

Ils ouvrent le concert. Sans concession mais sans illusion. Une espèce de stoner-hard sans la rage et la démesure qui vont avec. Ne croient pas en le public qui applaudit sagement à la fin de chaque morceau. L’on se dit que celui-ci manifesterait la même indifférence polie s’il assistait à une reformation impromptue de Led Zeppelin. Batterie, basse, guitares, ils connaissent tous les plans, et toutes les attitudes, nous les resservent une à une, sans imagination. En fermant les yeux l’on a l’impression d’entendre un mauvais pressage de Scorpion. Le chanteur laisse à désirer, en fait le groupe ne sera vraiment dedans que sur le dernier morceau, où ça commence à sentir le roussi. Mais c’est déjà trop tard.

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ELLE’N’RIPLEY

 

Beaucoup mieux en place. Beaucoup plus à l’aise sur scène. Un bassiste qui assure et un guitariste qui se débrouille mieux que bien. Après le set j’avais envie de lui demander quand est-ce qu’il allait se tirer de la formation. J’ai pas dit du groupe, car l’ensemble c’est beaucoup de bric et peu de brock. Assez doués pour tout faire, aussi font-ils de tout. Ils ont oublié que le rock préfère les boutiques spécialisées aux grandes surfaces.

 

C’est ce que j’appelle du rock des années 80, quand ils ont l’os il leur manque la moelle et quand ils ont la moelle ils l’entourent de cartilages trop mou. Le chanteur est horripilant, veut à tout prix se faire passer pour votre grand frère si chaleureux. Pas de chance, l’on préfère les teigneux carrément méchants. Ils ont aussi une chanteuse, parfois au clavier, parfois au micro. Une voix acide, parfaite pour les refrains citron, mais qui devrait tailler sa route toute seule, en affinant son style car l’orange amère dont elle nous égrène les cotes est un peu trop roulée dans le sucre candy par ses accompagnateurs. Une question d’équilibre non réalisé.

 

Des reprises à n’en plus finir, de Sweet Dreams d’Eurythmic à Quenn of the Stone Age en passant par Marilyn Manson et Mademoiselle K.… Un pot très pourri, interminable, ont bien dû se la raconter durant deux heures, persuadés d’être la pièce de choix de la soirée. A ce stade-là, je ne compte plus que sur la troisième cartouche pour sauver la soirée. Tromperie sur la marchandise, le flyer annonçait bien Concert Rock, non d’un wanna dog !

 

INTERLUDE

 

Je vais tout vous avouer. Chez KR’TNT l’on ne se rancarde pas au hasard dans les trous perdus, notre service de renseignement est au point. C’est vers cinq heures de l’après-midi que l’info nous était parvenue. Trois concerts pour la même soirée en trois patelins différents sans connaître un seul des neuf groupes présents, il y a intérêt à ne pas se tromper.

 

«  Je ne connais pas les autres, mais j’ai vu les Play-Mobiles, c’est jeune et bourré d’électricité, tu peux t’y pointer les yeux fermés. ». L’est pas né de la dernière pluie, celui qui cause, ses deux fils gravitent dans le milieu rock, forte chance pour que le tuyau ne soit pas percé.

 

L’aura toujours pas menti sur leur jeunesse. Quand ils débouleront sur scène pour installer leur matos le contraste sera flagrant avec Elle’N’Ripley qui ont deux fois leur âge, du coup nos ripleytifs paraîtront ce qu’ils sont, des vieux plus vraiment dans le coup. A côté de la plaque rock.

 

PLAY-MOBILES

 

Doivent pas dépasser soixante-dix ans à eux quatre. Trois escogriffes, plus une fille qu'ils cachent précieusement derrière la batterie. L'on commence à trembler en regardant ses petits bras, comment va-t-elle pouvoir assurer avec ses allumettes ? Comme une reine, elles est le pivot de la boussole qui s'affole, l'île refuge au coeur de la tempête, l'oeil toujours ouvert de l'ouragan qui se déchaîne, le point cardinal et central vers lequel les chiens fous reviennent lorsqu'ils ont perdu le chemin du rythme.

 

Le set n'a pas commencé qu'on en a déjà plein les oreilles, peuvent pas se retenir de faire péter des riff comme les gamins endiablés des westerns mexicains qui jettent quelques bâtons de dynamite, manière de faire patienter. L'on sent que l'on est parti pour une overdose d'électricité crépitante. Trois guitaristes, trois car le bassiste se sert de son engin comme d'une guitare solo, manquerait plus qu'il ne participe pas avec les deux autres à la chevauchée fantastique. Quelques regards menaçants sur les retours qui n'ont pas intérêt à faiblir, une comptine de cour de récréation, quatre riffs monstrueux et le train s'ébranle pour l'enfer.

 

En deux minutes l'on a déjà oublié les grosses couleuvres paresseuses qui ont précédé et que l'on a eu du mal à avaler. Les Play-Mobiles recrachent l'énergie de leur folie, rentre dedans et ne ressort jamais, une ligne droite et rien sur les côtés. Du rock'n'roll ils n'ont gardé que l'essentiel et rejeté toutes les fioritures. Un riff à l'endroit, un riff à l'envers, l'un après l'autre et après on recommence, mais l'on essaie de faire encore plus fort et plus exaltant à chaque fois, et va te faire foutre si t'es accro à la mélodie.

 

Un bonnet, d'un vert à faire pâlir d'envie un crocodile, sur la tête, le chanteur arpente sa guitare, il hurle dans le micro pendant qu'il vous cisaille de stridences maléfiques, sur sa gauche son acolyte essaie de le doubler dans les virages à angle droit, il y réussit souvent et la course repart de plus belle. Pas de fausse rivalité, il s'agit avant tout de se filer le train pour arriver à une vitesse maximale.

 

Face à face à tour de rôle, les doigts dans les cordes et les yeux dans les étoiles, tout pour la musique et pas un os pour le reste du monde. Près de moi, entre les trois secondes de calme qui séparent deux morceaux un des rares connaisseurs de la soirée laisse tomber un commentaire péremptoire «  C'est prodigieux ! ». N'aura pas le temps de s'étendre car le combo est reparti sur les chapeaux de roue. Peut-être voudriez-vous un peu plus de détail, je vous dirais pour que vous puissiez vous faire une idée que ça ressemblerait plutôt aux Ramones mais en plus long. Les une minute trente cinq secondes de bonheur, c'est fini et l'on recommence le même morceau, c'est pas le style des Play-Mobiles. Eux, c'est plutôt voyage jusqu'au bout du bout.

 

Si l'on devait résumer pour faire vite, il faudrait dire que c'est un concert d'une heure et d'un seul et unique riff, la descente des grands canyons en hors-bords montés sur air-craft, ça secoue un peu. Beaucoup même. Âmes sensibles abstenez-vous. Punk's not dead. Restent de sacrées épluchures. Ca dégomme à fond la caisse. En plus ils ont le culot de proposer des compos originales aux paroles stupidement intelligentes.

 

L'insolence de la jeunesse. Son ignorance aussi. Finissent leur set sur Johnny B. Goode qu'ils dédient à ceux qui sont nés avant les années soixante-dix. Le massacrent allègrement. Devraient tout de même aller faire un tour du côté des roots, manière de serrer les boulons à la perfection. L'a tout de même une manière plus que mémorable de perfuser ses riffs à écorner les hannetons le papy Chuky.

 

Mais qu'importe, le tourbillon emporte tout. Les Play-Mobiles, n'ont pas volé leur nom : ils jouent et se bougent à fond la caisse. Le concert se termine sur un dernier roulement de batterie et sous les acclamations de toute la jeunesse du coin qui s'est remuée sur le devant de la scène. Deux heures du matin. L'air frais de la nuit. Nous sommes le 17 avril. L'esprit d'Eddie Cochran plane sur la campagne ariégeoise.

 

Damie Chad.

 

Vous pouvez aller les voir sur le net mais attention les bandes que vous écoutez n'ont qu'un très lointain rapport avec les versions live , preuve que le boulot de producteur n'est pas inutile in rock'n'roll msic, quand ils enregistreront, ils auront intérêt à prendre quelqu'un qui se sera lavé longuement les oreilles avec les New York Dolls, par exemple : http://www.myspace.com/playmobiles09/music

 

URGENT, CA PRESSE !

 

 

LONGUEUR D'ONDES. N° 59.

Avril-Juin 2011.

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Gratuit, et distribué à 100 000 exemplaires! L'a fallu que j'aille en Ariège pour y tomber dessus. Beaucoup de pub : que voulez-vous, dans la vie rien n'est vraiment gratuit, et l'on remarque que souvent les annonces publicitaires exposent des artistes qui sont chroniqués ou interviewés dans le numéro. Mais dans les payants aussi. Ne faisons donc pas trop la fine bouche. Faisons semblant de croire qu'il ne s'agit que d'occurences commandées par les impératifs de l'actualité.

 

Surtout que je n'ai pas envie de dire du mal de Longueur d'Ondes. Non, ils ne présentent pas que des artistes que j'aime, pour être franc, je n'en connais pas la moitié. Par contre il y a un article qui m'a scié. Faut un sacré courage pour l'avoir passé. Ils ont fait ce qu'ils ont pu pour détourner la foudre, ils l'ont planqué à la dernière page du canard et l'ont entouré d'encart de pub pleine page.

 

Ca ne concerne pas la musique. Mais il n'y a pas que le rock dans la vie. ( Il y a aussi le roll ! ). Nous vivons dans une société traversée de courants pas toujours salutaires. Souvent dans les revues rock, l'on essaie de passer à côté, de faire comme si ce n'était pas la peine d'en parler puisque l'on se doit d'être du bon côté. Sinon l'on ne serait pas rock, n'est-ce pas ?

 

Alors quand je vois la prose de Jean Luc Eluard, je ne peux que m'incliner très bas. J'ignore tout de lui et ne sais qui il est. Mais en voici un qui ne manie pas la langue de bois. Dit ce qu'il pense et je parie que la rédaction a du recevoir des mails de protestation outragés. S'en prend à une des postures sociétales les plus politiquement correctes.

 

Le système libéral donne à la moitié de l'humanité le droit d'exploiter à outrance ( pour ne pas dire jusqu'à la mort ) l'autre moitié, mais chacun se doit de posséder un coeur gros comme un crocodile pour s'apitoyer sur toutes les victimes du monde.

 

Ayez été victime de telle ou telle injustice dans votre vie, vous êtes désormais promu au rang d'innocent ! La communauté internationnale vous offre un certificat de bonne conduite morale, ad vitam aeternam. Mais de la théorie, toujours recevable si l'on s'en tient aux principes généraux, Jean Luc Eluard passe aux exemples concrets comme les Kosovars qui libérés de la tyrannie des Serbes ont fondé un état de droit mafieux ou les Israéliens qui ne se conduisent pas avec les Palestiniens comme on aurait pu l'espérer vu les précédentes abominations dont ils furent victimes.

 

Voilà un genre de discours que l'on ne retrouve en règle générale que dans les publications gauchistes. Un bon point à Longueur d'Ondes pour oser se démarquer des idées-ficelles toutes faites par lesquelles l'ensemble des médias essaient de nous manipuler afin de nous faire intellectuellement adhérer à l'ordre injuste du monde dans lequel nous vivvons. Rock et rebelle.

 

Un article sur les radio-libres qui ne proposent plus que de la daube. N'aborde pas le problème de fond : les radios dites libres sont aux mains de groupes qui s'intéressent davantage au fric qu'à la musique qui sert de bruit de fond aux annonces publicitaires ( on y revient ! ). Les récentes aventures de Skyrock sont exemplaires. Le patron qui se fait passer pour un martyre alors qu'il a été le premier à vendre sa radio... Croyait vraiment être libre aux mains des puissances d'argent ! Ce n'est pas parce que L'Humanité est sous perfusion Rothchild-Seydoux qu'il faut prendre les vessies du verrouillages pour les lanternes de la liberté.

 

Maintenant pour être juste, il ne nous étonnerait pas que la mise sous le boisseau de Skyrock par un fonds de pension étranger ne réponde point qu'à de sordides intérêts pécuniers. Que l'on ait décidé en haut lieu de joindre l'agréabilité financière à l'utilité politicienne nous paraît des plus probables. Skyrock a su fédérer depuis plus de dix ans autour de son virapge musical toute la jeunesse des quartiers chauds. Un choix délibéré qui aujourd'hui se retourne contre elle. Malgré son activisme commercial délibéré Skyrock jouait aussi le rôle de soupape de sécurité. Il semble que dans des sphères élyséennes l'on ait opté de clouer le bec à la cocote minute, pour la remplacer par un poulet dument châtré et au langage châtié.

 

Quand l'on voit les avatars pop que sont devenues le Mouve, RTL 2 et Virgin, il n'est pas besoin d'être un grand spécialiste de la communication pour comprendre que ceux qui bâtissent des projets médiatiques en sortant le mot rock de leur chapeau haut de forme n'ont aucune envie d'enfiévrer la jeunesse du pays...

 

Damie Chad.

 

 

LOOK BOOK

 

 

SHARON TATE NE VERRA PAS ALTAMONT. MARC VILLARD.numérisation0029.jpg

Collection : Les Sentiers du Crime.

Février 2010. Biro Editeur.

 

Joli format, presque carré. Une dizaine de photographies-documents à l'intérieur. Les mots Rolling Stones sur le collage de couverture rouge hémoglobine, qui oserait laisser ce livre sur l'étagère de son libraire préféré ? Surtout si votre mémoire n'oublie pas de vous rappeler que Marc Villard est aussi l'auteur de La Guitare de Bo Diddley. Rien que cela vous campe un homme et vous trace un profil indélébile.

 

Je ne reprocherai à ce bouquin que le titre un peu tape-à-l'oeil. Rien à redire pour Altamont, mais la pauvre Sharon Tate elle est un peu l'arlésienne du roman. Non seulement elle ne se fait pas assassiner sous nos yeux, mais elle se fait voler la vedette par Sheryl Gibson, une débutante de troisième ordre tout droit sorti du cerveau de son créateur.

 

Marc Villard s'amuse. D'abord dans le prologue il nous flanque le cadavre de Brian Jones dans sa piscine. Je ne voudrais pas faire de l'humour noir, mais il tombe là, un peu comme un cheveu dans la soupe. Bien sûr, entre Altamont, Brian Jones et les Stones, il y aurait comme un lien logique, mais en y réfléchissant bien, Brian n'était pas à Altamont.

 

1969. L'année de l'amour. Rien à voir avec l'année érotique de Gainsbourg. Plutôt l'année de la mort. L'autre face de la génération Woodstock. Ces milliers de jeunes américains qui quittent leur famille et partent on the road, destination the west-coast. Depuis les débuts de l'ère hippie, la Californie est devenue la nouvelle frontière du rêve américain, le nouvel Eldorado de la jeunesse qui croit en des lendemains qui chantent rock'n'roll.

 

Comme toujours la réalité transformera le rêve en cauchemar. Le love-in gigantesque tournera à la prostitution, l'ouverture sensorielle des portes lysergiques engendrera le trafic de drogue, etc, etc... Marc Villard surfe sur ces données. Sheryl devient l'amie blanche d'un jeune noir trafiquant d'armes qui tente d'arnaquer les Hell's Angel. Vous savez maintenant pourquoi un afro-américain se fait assassiner devant la scène d'Altamont lors du concert des Stones.

 

Une nouvelle huilée comme le carburateur d'une Harley-Davidson. Qui renverse les codes. Les hippies ne sont pas spécialement gentils et les hells plus bêtes que méchants. Même les Stones qui ne sont pas irréprochables sur scène. Bref l'humanité se montre sous son vrai jour : médiocre.

 

Pourquoi voudriez-vous que ça se termine bien ?

 

Damie Chad.

 

 

INDEX KR'TNT !

 

ALAIN DISTER / 38

ALEXIS QUINLIN / 38

BASTON GENERAL / 2

BB BRUNES / 36

BOBBY COCHRAN / 41

BRITT HAGARTHY / 10

BURNING DUST / 1 / 25

BUSTY / 34

GARRETT McLEAN / 15

CHARLES BURNETT / 21

CHRISS WELCH / 14

DANIEL GIRAUD / 3 /

DARREL HIGHAM / 30

DAVE SMITH / 19

DJ PREMIER / 33

DICK RIVERS / 29

EDDIE COCHRAN / 30 / 36 / 41

EDDIE MUIR / 11

EDDY MITCHELL / 24 / 29 / 35

ELLE N'RIPLEY / 49

ELVIS PRESLEY / 29 / 45

EVAN HUNTER / 20

FABRICE GAIGNAUT / 42

FRANCOIS BON / 43

FRANCOIS JOUFFA / 42

GENE VINCENT / 4 / 7 / 9 / 10 / 11 / 13 / 15 / 18 / 19 / 27 / 36 / 45

GERARD HERZHAFT / 32 /

GHOST HIGHWAY / 25 / 26 / 45 / 48

IGGY POP / 34

JACQUES BARSAMIAN / 42

JEAN-MARC PAU /

JEAN-PAUL BOURRE / 5

JEAN-WILLIAM THOURY / 18

JOHN COLLIS / 36

JOHN SINCLAIR / 39

JOHNNY CASH / 22

JOHNNY HALLYDAY / 3 /

JULIE MUNDY / 30

JULL & ZIO / 8

KEITH RICHARDS / 43

LANGSTON HUGHES / 21

LEFFTY FRIZZEL / 23

LES PLAY-MOBILES / 49

LIZA CODY / 47

LUCILLE CHAUFOUR / 6

MC5 / 39

MICHEL ROSE / 41

MICK FARREN / 27

MIKAL GILMORE / 48

NEGRO SPIRITUALS / 46

NICK MORAN / 12

NOËL DESCHAMPS / 46

NOIR DESIR / 35

OLD SCHOOL : 1 /

O. MURCIE : 32 / 35 / 44

PATTI SMITH / 30

PATRICE LEMIRE / 17

PATRICK GRENIER DE LASSAGNE / 17

PETER GURALNICK / 32 / 35 / 37

PHILIPPE MANOEUVRE / 33 /

PIERRE HANOT / 30

PETER GRANT / 14

PLASTICINES / 36

ROBERT JOHNSON / 35

ROCKERS CULTURE / 25 / 45

RODOLPHE &VAN LINTOUT / 9

ROLLING STONES / 43

RONNIE BIRD / 47

SONIC SURGEON / 28

STEPHANE PIETRI / 38

STEVE MANDICH / 4

SUSAN VANHECKE / 7 / 41 /

THIERRY LIESENFIELD / 13

TOO LATE / 49

VAL HENNESSY / 38

VELLOCET / 16

VINCE TAYLOR / 44

WANDA JACKSON / 37

YVONNET GUITTON / 45

 

FILMS

 

DEVIL'S FIRE / CHARLES BURNETT / 21

TELSTAR / NICK MORAN / 12

VIOLENT DAYS / LUCIE CHAUFOUR / 6

 

KRONIKROCK

 

BB BRUNES : NICO LOVE TENN / 36

BURNING DUST : BURNING... LIVE / 25

CULTURE ROCKERS ( collectif ) / 25

GHOST HIGHWAY : GHOST HIHWAY / 25

PLASTICINE : ABOUT LOVE / 36

VELLOCET : INSOMNIA / 16

 

LOOK BOOKS

 

A TRIBUTE TO GENE VINCENT / EDDIE MUIR / 11

ASPEN TERMINUS / FABRICE GAIGNAULT / 42

CASH / L'AUTOBIOGRAPHIE / 22

CLASSE DANGEREUSE / PATRICK GRENIER DE LASSAGNE / 17

COMPLOTS A MEMPHIS / DICK RIVERS / 29

COUNTRY BLUES / CLAUDE BATHANY / 40

DON'T FORGET ME / JULIE MONDY & DARREL HIGHAM / 30

ENCYCLOPEDIE DE LA COUNTRY ET DU ROCKABILLY / MICHEL ROSE / 40

ELVIS MON AMOUR / LUCY DE BARBIN / 29

ELVIS. SES DERNIERS JOURS / CHARLES C. THOMPSON II / 29

FEEL LIKE GOIN' HOME / PETER GURALNICK / 32

GENE VINCENT / GARRET McLEAN / 15

GENE VINCENT / RODOLPHE & VAN LINTHOUT / 9

GENE VINCENT DIEU DU ROCK'N'ROLL / JEAN-WILLIAM THOURY / 18

GHOSTS SONG / JEAN-MARC PAU / 29

GRAINE DE VIOLENCE / EVAN HUNTER / 20

GUITAR ARMY / JOHN SINCLAIR / 39

IN THE GUTTER / VAL HENNESSY / 38

JUST KIDS / PATTI SMITH / 31

KIDS ROCK / BUSTY / 34

L'AGE D'OR DU ROCK'N'ROLL / 42

LA VEUVE ROCK'N'ROLL / LIZA CODY / 47

LE NARCISSE / PHILLIPE VAUVILLE / 37

LIFE / KEITH RICHARDS / 43

LITTLE BOATS ENSALVAGED / DAVE SMITH / 19

EDDY ET MOI / ALAIN DUGRAND / 32

NOUVELLE ENCYCLOPEDIE DU BLUES ( N° 10 ) 32 /

PAS DE CHARENTAISES POUR EDDIE COCHRAN / PATRICK LEMIRE / 17

PRESAGES D'INNOCENCE / PATTI SMITH / 31

PRIVATE COLLECTION ( 3 volumes ) YVONNICK GUITTON / 45

PUNK ROCKERS / ALAIN DISTER / 38

PUNK SEVENTEE RUSH / STEPHANE PIETRY – ALEXIS QUINLIN / 38

QUAND J'ETAIS BLOUSON NOIR / JEAN-PAUL BOURRE / 5

RACE WITH THE DEVIL / SUZAN VANECKE / 4

ROCK FRANCAIS / PHILIPPE MANOEUVRE / 33

ROCK'N'TAULE / PIERRE HANOT /

ROLLING STONES / UNE BIOGRAPHIE / FRANCOIS BON / 43

SHARON TATE NE VERRA PAS ALTAMONT / M. VILLARD / 49

THE BITTER END / STEVE MANDICH / 7

THE DAY THE WORLD TURNED BLUE / BRITT HAGARTHY /10

THE MAN WHO LED ZEPELIN / CHRISS WELCH / 15

THE STORY BEHIND HIS SONGS / THIERRY LIESENFIELD / 13

THE WEARY BLUES / LANGSTON HUGHES / 21

THERE IS ONE IN EVERY TOWN / MICKK FARREN / 27

THREE STEPS TO HEAVEN / BOBBY COCHRAN / SUSAN VAN HECKE / 41

TROIS / PATTI SMITH / 31

UN LONG SILENCE / MIKAL GILMORE / 48

 

 

URGENT CA PRESSE !

 

BLUES AGAIN ! N° 10. 32 /

BLUES MAGAZINE ( N° 59 ) 35 /

COUNTRY MAGAZINE USA ( N° 2 ) 42 /

COUNTRY MUSIC MEMORIAL ( N° 10 ) 42 /

CROSSROADS / 33 /

DREAMWEST ( N° 21 ) 45 /

GUITARIST MAGAZINE ( N° 241 ) 43 /

HARD ROCK ( N° 106 ) / 37 /

JAZZ MAGAZINE ( N° 622 ) 41 /

JUKE BOX ( N° SP 11 ) 29 / ( N° 281) 30 /

LES GENIES DU BLUES ( N° 3 ) 32 /

LONGUEUR D'ONDES ( N° 59 ) / 49

LOUD ! ( N° 120 ) 41 /

METALLIAN ( N° 63 ) 42 /

OBSKÜRE ( N° 1) 33 /

PALPABLE ( N° 5 & N° 6 ) 39 /

PUNK RAWK ( N° 16 ) 38 /

RAP MAG ( N° 7 ) 30 /

ROCK'N'FOLK ( N° 519 ) 30, 31 / ( N° 522 ) 37 / ( N° 524 ) 45 /

ROCK'N'ROLL REVUE ( N° 51 ) 40 /

ROCK SOUND ( HS N° 8 ) 39 /

SO JAZZ ( N° 13 ) / 43

SOUL BAG ( N° 201 ) 36 /

STARFAN ( N° 5 ) 45

VINTAGE GUITAR ( N° 2 ) 34 / ( N° 3 ) 47 /

 

 

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