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18/02/2011

KR'TNT ! ¤ 40.

 

 

KR'TNT ! ¤ 40

KEEP ROCKIN' TIL NEXT TIME

A ROCK LIT PRODUCTION

11 / 02 / 2010

 

 

INDEX KR'TNT REPORTE EN FIN DE LIVRAISON

 

 

 

COUNTRY HIGHWAY

 

 

ENCYCLOPEDIE DE LA COUNTRY

 

ET DU

 

ROCKABILLY

 

MICHEL ROSE

 

( JACQUES GRANCHET EDITEUR. 1986. )

 

COLLECTION BEST

 

 

Indispensable. Irremplaçable. Un des très rares livres écrits en français sur la country musique. Un livre somme. Evidemment ça ne couvre que les années 1922 – 1985, mais la source et le coeur de la musique populaire américaine sont radiographiées au millimètre près.

 

L'auteur, Michel Rose s'est fait discret ses dernières années. Nous allons vous la jouer à l'outlaw, il se cache sous le pseudonyme de Buddy Chessman, tous les chasseurs de primes retrouveront sa trace sur le site rockin-records.overblog.fr . Attention l'individu est armé et tire pas mal de bons sons de sa kalachnikov à cordes. Peu d'accent français lorsqu'il chante en amerloque. Possède un passé plutôt lourd, a successivement commis en 1981 un bouquin pour la collection Rock'n'folk – un malin qui ne met pas tous ses oeufs dans le même panier – intitulé Pionniers du rock'n'roll, rock'n'roll fever chez Albin Michel, et un des premiers 45 T revival français sur Rose Record Company en 1982. Il récidivera en 1987 avec en face A un Honky tonk man pas dégueux. Un gros calibre qui se contente pas de balancer des petits pois à la sarbacane aux alligators du bayou.

 

Remarquez, moi ce genre de mec, ça ne me fait pas peur. A la mid-fifty j'en savais déjà un bout sur la country. Non pas tout, je sortais tout juste du CP mais j'avais déjà assimilé l'essentiel, l'origine pour parler comme Heidegger. Je connaissais par coeur, je peux même vous réciter le début «  Tout là-bas, dans l'Ouest sauvage... » Captivant, juste un petit bémol, j'ignorais totalement que je causais de country. Pour moi Roy Rogers et son cheval Gâchette, Gene Autry et son Champion, c'était des cow-boys, des durs, des courageux, des indomptables. Ce n'est que bien des années plus tard que je découvris l'insoutenable vérité, mes petits albums des Deux coqs d'or m'avaient menti, ce n'étaient ni des Jesse James ni des Quantrill, mais des cow-boys d'opérette ( on ne disait pas des tapettes mais on le pensait très fort ) qui roucoulaient encore plus mal que Mariano dans des simili-westerns d'un ridicule achevé... En France, dès qu'on a l'occasion de brocarder les ricains l'on ne se gêne pas...

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Plus tard l'adolescence étant survenue, dévoré par une soif inextinguible de connaissance rock, j'appris tout ce qu'il fallait savoir sur les Singing cow-boys. Est-il arrivé la même mésaventure à Michel – la vie n'est pas toujours - Rose ? Toujours est-il que son dictionnaire débute par six petites pages que toute personne qui voudrait étaler sa culture-rock au grand jour devrait être capable de réciter les yeux fermés de la première à la dernière ligne.

 

Quelle douce musique que ces têtes de chapitre, Old Time and Hillbilly, Blues, Cowboy songs, Singing cowboys, Bluegrass, Western Swing, Honky Tonk, Hillbilly Boogie, Cajun, Rockabilly, Country and Western, Nashville Sound, Truck drivin' song, Country rock Californien, Outlaw. Le combat s'arrête là, faute de combattants. Depuis il faudrait rajouter toute une nuée de néo-quelques choses, mais nous nous pencherons sur le sujet en de futures livraisons.

 

Je pourrais clore ma chronique ici. J'ai tout dit. Papier-collé, débrouillez-vous ! Mais non, je ne vais pas vous laisser errer dans l'ingrat entremêlement des pistes à peine suggérées. Comme je tiens pas non plus à vous recracher tout le book in extenso, me conterai de vous filer la méthode. Car si les 180 pages se lisent d'un seul trait – et attention, c'est écrit minuscule sur du grand format et ça vous bouffera le lonely week-end – Michel Rose n'est pas just Blueberry incapable de retrouver the lost goldmine. Il ne perd jamais le Nord. Sait très bien où il veut en venir.

 

Ne vous égarez pas dans les marécages de la suspicion, comment même pas deux colonnes complètes sur Lefty Frizzel et un roman-feuilleton sur les Willis Brothers dont vous vous moquez éperdument ! Michel Rose est comme tout un chacun, il a ses dadas, ses chouchous, ses préférences innées : exemple il trouve toujours une excuse aux chanteuses qui présentent un joli minois, surtout si de surcroît elles sont avantagées par une longue chevelure blonde. Pour ma part je suis prêt à lui pardonner ces signes patents de faiblesse humaine. A l'impassible nul n'est tenu.

 

Par contre méfiez-vous, qu'il garde bien ses deux mains sur la table car il a la sacrée manie de vous refiler la marchandise que vous n'êtes pas spécialement venue chercher. Affirmons-le carrément : Michel Rose est un vicieux. Modérez vos ardeurs, non il ne n'exhibe pas les photos nues de l'avantageuse poitrine de Dolly Parton – oui, vous êtes déçus – mais voilà un gars qui vous fait tout un baratin pour vous emmener visiter les gorges profondes et cachées de la Country... et qui en fin de compte vous refourgue la collection complète de tous les disques ignorés du rockabilly américain.

Ouvrez l'encyclopédie au hasard, je suis prêt à parier que comme tout français moyen pour qui la country américaine se résume à Jimmie Rodgers et à Johnny Cash, vous vous attendez à une kyrielle de noms inconnus dont vous êtes sûrs de ne plus vous souvenir, dès la page suivante. Eh bien, c'est raté, il y a toujours un de vos rock'n'rollers chéris qui pointe le bout de son nez.

 

Les esprits posés chercheront à défendre Michel Rose : il n'y est pour rien. Ce n'est tout de même pas de sa faute si la première génération des rockers américains ont connu une super traversée du désert dès avant le tout début des sixties. Pour un Gene Vincent qui a démarré une seconde carrière en Europe, combien de Jerry Lee qui ont trouvé refuge dans le pays de leurs premières amours.

 

L'on avancera même que si Vincent a pu renaître de ses cendres en la perfide Albion, c'est justement parce que géographiquement cet enfant perdu de Norfolk n'avait point des roots très solidement plantées dans le terroir natal. Un city cat et pas un country folk. La même histoire, mais en lettres blanches, que celle qui s'est jouée en capitales noires entre le Delta rural Blues et le Chicago blues.

 

Certes l'on peut en discuter durant des heures. Mais Michel Rose est avant tout un fan de rockabilly – ce qui n'est pas pour nous déplaire – et pour lui si toutes les routes du Country ne mènent pas à Nahsville, elles sont innombrables celles qui font le détour par notre rockabilly chéri. Reste encore à philosopher sur la désignation pronominale de ce nous.

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Ne désigne pas expressément tous ceux qui aiment le rockabilly, car jusque en 1980 qui aimait le rockab aux Etats-Unis ? L'on ne veut pas savoir. Ce qui nous importe, c'est notre point de vue à nous, européens. Ne nous méprenons pas, nous ne désignons pas l'ensemble de nos contemporains mais ces groupements bigarrés et ultra-minoritaires d'amateurs et de collectionneurs qui en Angleterre, en Allemagne, en France et un peu en Suisse ont mythifié grave sur le rock'n'roll et tout ce qui tournait autour.

 

Pour les fans américains le problème ne se posait pas de la même manière : le mouvement rock faisait parti du paysage naturel, l'on savait où le trouver, un peu à l'écart, comme les réserves indiennes. En Europe, privée de tout, d'informations, de revues et de disques, la demande était si forte qu'elle a entraîné un mouvement de réédition très important. Le mouvement néo-rockab s'est mis en branle très doucement dès les mid-seventies, et ce d'une manière différente du phénomène revival américain qui était plus nostalgique qu'affamé. Les Stray Cats seront les grands profiteurs de cette flamme enragée qui ne s'était jamais tout à fait éteinte...

 

Les européens ont eu aussi leur frontière américaine à repousser. C'est que voyez-vous, le tour des grands pionniers est assez vite réalisé, une fois que vous avez éclusé la dizaine de noms habituelle, circulez il n'y a plus rien à voir. La mort de Presley a entraîné une réévaluation de son apport musical. Les fans qui ne le suivaient plus que de loin se sont mis à rechercher du côté de ses débuts. La moisson fut plus riche que l'on ne l'aurait espéré. Le Louisiana Hayrade et la discographie Sun ont été passés au peigne fin. Les caves de Sam Phillips se sont révélées monstrueuses. Derrière chaque single, un chanteur. Et la plupart du temps pas un cradingue, ou un nul absolu. Au contraire de l'or en barre.

 

Alors on est partis à la recherche de ses inconnus. Le dictionnaire de Michel Rose est rempli de ces chasses à l'homme, et peu à peu sous nos yeux abasourdis dessine une carte du rockabilly de plus en plus fouillée. L'on ne compte plus les chanteurs de country qui entre 1954 et 1959 se sont laissés entraînés par le tourbillon. Pêché de jeunesse : ils avaient vingt ans, plein de sève, de sang et d'énergie. N'ont su résister à la mode. Un peu partout les labels ont ouvert leurs micros, on enregistrait dans la fièvre deux, trois, quatre morceaux, on tirait cinq cents exemplaires et l'on passait à autre chose si ça ne marchait pas. 99 fois sur cent.

 

Retour au pays natal. La country a assimilé ces bataillons de jeunes gens impatients. Bien sûr il y a eu aussi les purs, les fous, les déjantés, qui sont venus, ont craché leur gourmes et sont repartis sans demander leurs restes. A tel point qu'aujourd'hui l'on est incapable de les identifier. Michel Rose n'hésite pas à donner la parole à ces alcoorockabilliques anonymes.

 

Je me souviens des rayons de la Fnac à l'époque, l'on trouvait par dizaines des compilations d'artistes que l'on ne connaissait que de nom si l'on n'avait pas eu la chance de les entendre à la séance rock du Pop-club de José Arthur... sans parler de ces anthologies qui regorgeaient d'illustres inconnus.

 

Mais Michel Rose ne se contente pas d'étiqueter les nouveaux produits qui viennent d'être mis en boîte. Son encyclopédie est avant tout un ouvrage de réorientation logistique des connaissances rock. Selon lui, le rock'n'roll n'est pas le point d'arrivée du rockabilly. Les deux musiques sont cousines mais point soeurs jumelles. Entre la rock-music et le rockabilly il trace une frontière infranchissable. Un seul point de passage : le country rock de Gram Parson ou d'Emylou Harris. Une île au milieu de la rivière mais pas question d'aborder l'autre rive.

 

Il reste très réservé sur l'apport des Stray Cats, ne parlons point du psychobilly ou du punkibilly... Il a même des mots très durs sur le mouvement néo-rockab anglais qu'il rabaisse au niveau de Claude Luter... On est toujours le Panassié de quelqu'un... Au moins de soi-même. Nous ne lui en voulons pas. Seuls les gens passionnés trouvent grâce à nos yeux. Pour ne pas nous éloigner de cette sphère d'idées nous aimerions en savoir plus sur ses hypothèses d'une influence du Western Swing sur Django Reinhardt. Ai lu, il n'y a pas très longtemps une biographie de Django très documentée qui n'abordait point cette problématique. D'autant plus intéressant que – je ne suis pas le seul à le penser - Cliff Gallup a écouté Django.

 

Michel Rose nous présente un Haley et un Holly empêtrés en leurs débuts jusqu'au cou dans la country. Il sera plus difficile pour eux de s'en défaire que Cochran et Vincent. Mais ne focalisons pas toujours sur les mêmes, Michel Rose remonte les pistes. Le rock'n'roll n'est pas né en un seul endroit, ni chez Bill ni chez Elvis. Les racines sont multiples. Il est né un peu partout et un peu tout le temps. Je pose une question : entre le Yodel de Jimie Rodgers et le hoquet du rockab, n'y aurait-il pas comme une filiation directe ou une discrète, sinon aspiration du moins inspiration ?

 

Ce qui apparaît nettement dans ce livre, c'est que si en Europe nous avons connu la baffe rock qui a changé le niveau de conscience de millions de jeunes, les USA, toujours en avance sur l'Europe aux anciens parapets, ont eu droit en avant-première au traumatisme rockabilly. Et c'est peut-être pour cela que la grande Amérique s'est laissée détourner si facilement du rock à la fin des années cinquante. Quand nous parlons d'une première génération rock américaine, celle qui chez nous correspond aux pionniers, en fait nous désignons la deuxième, la première américaine n'étant pas celle des pionniers mais celle du rockabilly, qui s'est rabattue aux derniers vents mauvais du post-maccarthisme sur la position de repli country, national-country en quelque sorte.

 

Ce qui expliquerait et fonderait la réputation conservatrice de la country. De la rébellion rockabilly à la naissance de l'Outlaw, c'est surtout la révolution rock que l'on désire plus ou moins consciemment voir avorter.

 

Damie Chad.

 

 

URGENT, CA PRESSE !

 

ROCK'N'ROLL REVUE. N° 51.                                                                                                                                             country40.jpg

Trimestriel et Hors-Série pour l'amateur de Rock and roll – Country Music – Blues – Swing.

Octobre – Novembre – Décembre 2009.

Edité par l'Association «  Rock'n'roll Revue » 12 rue Didot, Apt 47- 75014 Paris.

Abonnement : François Moussy – Résidence Georges Washington, 42 allée Saint Cucufa. 92 420.

 

Ce n'est pas une revue sur le rock'n'roll, mais la revue française de rock and roll. Sachez apprécier la différence ! Elle a pris dans le coeur des fans la place qu'a occupé Big Beat durant les années 70. L'on y retrouve les noms de la garde de fer du rock'n'roll français, Imperial, Big Joe Zitoune, Tony Marlow et quelques autres...

 

Surtout pas des passéistes. Des gars qui se battent pour le rock et qui essaient de faire passer des informations sur tout ce qui bouge et fraie dans le vivier rock'n'roll national, voir par exemple l'article La scène Française Actuelle, cinquième partie.

 

Tony Marlow – l'initiateur de Rockers Culture analyse le disque de The two sides of Gene Vincent, sorti par JBM, nous ne pouvons que souscrire à sa vision comparée de Cliff Gallup et Johnny Meeks, vieille école swing d'un côté et modernité prophétique pour le second. Deux maîtres certes, mais la crispation identitaire de certains milieux puristes rockab sur le seul Gallup est parfois exagérée. Admiration oui, religion non.

 

Et puis évidemment la contribution majeure du numéro celle de Dominique «  Imperial » Anglares, sur Shelby Singleton disparu en 2009. Un bienfaiteur de l'humanité – n'ayez crainte, assez intéressé par son porte-money – celui qui racheta en 1969 les disques Sun à Sam Phillips qui ne s'en préoccupait plus beaucoup depuis plusieurs années. An american businessman, mais qui aimait le rock autant que la monnaie - à la radio nostalgie du coeur les amerloques greffent la dollar-nostalgie - et qui par son action de réédition tous azimuts fut à la source de la renaissance rockab.

 

A lire. Très riche : pour vous en convaincre allez faire un tour sur le site : www.rockandrollrevue.com

 

A écouter aussi : un CD accompagne la revue : RRR ( pour Rock And Roll Revue Records ) 001. 16 Titres : Bobby Lollar, Jimmy Lee Fautheree & Stephanie Starr, The Music Highway Land Band, Laura Lee Perkins, Jaye P. Morgan, Johnny Brandon, Al Ferrier, Dick two ton Baker, Hank Penny, The Blockbusters, Wildcat Phill, The Jumping Jaguars. Une rareté déjà recherchée par les collectionneurs. Du plaisir entre les oreilles.

Damie Chad.

 

Petite réflexion pseudo-philosophique en marge des quarante premières livraisons de KR'TNT : C'est fou comme les étagères du rock sont surchargées de livres, de revues et de disques indispensables ! Le rock a un petit côté promenade dans un cimetière : Fétichisme de la marchandise ou pulsion de mort ? Qu'importe, the rockshow must go on ! Que voulez-vous l'on souffle les bougies fun / èbres que l'on peut.

 

 

 

LOOK BOOK !

 

COUNTRY BLUES. CLAUDE BATHANY.country402.jpg

Métaillié Noir. Janvier 2010.

 

Pour un country blues c'est assez sex and pills. Noir très noir. Même si le chanteur est blanc. Un français, plutôt rock d'ailleurs. Question zique country et blues, faudra repasser, à part deux ou trois pochettes vinyl qui traînent, et une party privée expédiée en cinq lignes, elle ne vous cassera pas les oreilles. De toutes les manières le chanteur il est mort depuis vingt ans, et tout le monde a préféré l'oublier. Vous me direz que l'on n'a jamais trop cherché à savoir comment les femmes de Jerry Lee Lewis sont passées de l'autre côté, mais le killer c'est quand même un maître (chanteur ), et il possède une autre dimension qu'un petit rocker français accusé d'avoir enlevé et tué des – le crime que notre hypocrite modernité juge le plus impardonnable - petites filles.

 

Le blues c'est pour la famille qui reste. Tous des détraqués. Ce n'est pas de leur faute, l'héritage paternel est dur à porter, mais ils seraient mieux, la mère, les trois garçons et la fille, à l'asile. Petit côté Bruit et Fureur très réussi. Pour ceux qui vivent autour, ce n'est guère mieux. Plutôt pire ! Le Country c'est pour la Bretagne, la campagne perdue et la ferme en jachère.

 

La narration est très rock'n'roll. Chacun joue son petit solo. L'un après l'autre. Comme des cases de bandes dessinées que l'on aurait collées l'une à la suite de l'autre. Mais plutôt maladroitement. Ca revient un peu sur la précédente ou ça mord sur la suivante et l'ordre chronologique en est un peu bouleversé. Va et vient temporel.

 

Le nec le plus ultra aurait été d'avoir demandé à une dizaine d'écrivains différents d'interpréter la voix du personnage de leur choix. Claude Bathany essaie bien de changer les tons, mais une certaine unité d'écriture nuit à l'ensemble.

 

Je ne vais pas vous raconter la fin. C'est exactement comme au début, mais en plus impitoyable. Ambiance américaine, entre Peckinpah et Faulkner. C'est un peu comme le film Justice Sauvage – à regarder uniquement pour les très beaux paysages du Tennessee - mais dans Country Blues la justice a été oubliée dans le casting et les extérieurs ce sont les chaotiques intérieurs de cervelles humaines. Pas très joli-joli. Mais avez-vous regardé dans la vôtre ?

 

La mienne est aussi county blues, but rock. And you ? Bonne lecture.

 

Damie Chad.

 

INDEX KR'TNT !

 

ALAIN DISTER / 38

ALEXIS QUINLIN / 38

BASTON GENERAL / 2

BB BRUNES / 36

BRITT HAGARTHY / 10

BURNING DUST / 1 / 25

BUSTY / 34

GARRETT McLEAN / 15

CHARLES BURNETT / 21

CHRISS WELCH / 14

DANIEL GIRAUD / 3 /

DARREL HIGHAM / 30

DAVE SMITH / 19

DJ PREMIER / 32

DICK RIVERS / 29

EDDIE COCHRAN / 30 / 36

EDDUIE MUIR / 11

EDDY MITCHELL / 24 / 29 / 35

ELVIS PRESLEY / 29

EVAN HUNTER / 20

GENE VINCENT / 4 / 7 / 9 / 10 / 11 / 13 / 15 / 18 / 19 / 27 / 36

GERARD HERZHAFT / 32 /

GOSTH HIGWAY / 25 / 26

IGGY POP / 34

JEAN-MARC PAU /

JEAN-PAUL BOURRE / 5

JEAN-WILLIAM THOURY / 18

JOHN COLLIS / 36

JOHN SINCLAIR / 39

JOHNNY CASH / 22

JOHNNY HALLYDAY / 3 /

JULIE MUNDY / 30

JULL & ZIO / 8

LANGSTON HUGHES / 21

LEFFTY FRIZZEL / 23

LUCILLE CHAUFOUR / 6

MC5 / 39

MICK FARREN / 27

NICK MORAN / 12

NOIR DESIR / 35

OLD SCHOOL : 1 /

O. MURCIE : 32 / 35

PATTI SMITH / 30

PATRICE LEMIRE / 17

PATRICK GRENIER DE LASSAGNE / 17

PETER GURALNICK / 32 / 35 / 37

PHILIPPE MANOEUVRE / 33 /

PIERRE HANOT / 30

PETER GRANT / 14

PLASTICINES / 36

ROBERT JOHSON / 35

ROCKERS CULTURE / 25

RODOLPHE &VAN LINTOUT / 9

SONIC SURGEON / 28

STEPHANE PIETRI / 38

STEVE MANDICH / 4

SUSAN VANHECKE / 7 /

THIERRY LIESENFIELD / 13

VAL HENNESSY / 38

VELLOCET / 16

WANDA JACKSON / 37

 

FILMS

 

DEVIL'S FIRE / CHARLES BURNETT / 21

TELSTAR / NICK MORAN / 12

VIOLENT DAYS / LUCIE CHAUFOUR / 6

 

KRONIKROCK

 

BB BRUNES : NICO LOVE TENN / 36

BURNING DUST : BURNING... LIVE / 25

CULTURE ROCKERS ( collectif ) / 25

GHOST HIGWAY : GHOST HIHWAY / 25

PLASTICINE : ABOUT LOVE / 36

VELLOCET : INSOMNIA / 16

 

LOOK BOOKS

 

A TRIBUTE TO GENE VINCENT / EDDIE MUIR / 11

CASH / L'AUTOBIOGRAPHIE / 22

CLASSE DANGEREUSE / PATRICK GRENIER DE LASSAGNE / 17

COMPLOTS A MEMPHIS / DICK RIVERS / 29

DON'T FORGET ME / JULIE MONDY & DARREL HIGHAM / 30

ELVIS MON AMOUR / LUCY DE BARBIN / 29

ELVIS. SES DERNIERS JOURS / CHARLES C. THOMPSON II / 29

FEEL LIKE GOIN' HOME / PETER GURALNICK / 32

GENE VINCENT / GARRET McLEAN / 15

GENE VINCENT / RODOLPHE & VAN LINTHOUT / 9

GENE VINCENT DIEU DU ROCK'N'ROLL / JEAN-WILLIAM THOURY / 18

GHOSTS SONG / JEAN-MARC PAU / 29

GRAINE DE VIOLENCE / EVAN HUNTER / 20

GUITAR ARMY / JOHN SINCLAIR / 39

IN THE GUTTER / VAL HENNESSY / 38

JUST KIDS / PATTI SMITH / 31

KIDS ROCK / BUSTY / 34

LE NARCISSE / PHILLIPE VAUVILLE / 37

LITTLE BOATS ENSALVAGED / DAVE SMITH / 19

EDDY ET MOI / ALAIN DUGRAND / 32

NOUVELLE ENCYCLOPEDIE DU BLUES ( N° 10 ) 32 /

PAS DE CHARENTAISES POUR EDDIE COCHRAN / PATRICK LEMIRE / 17

PRESAGES D'INNOCENCE / PATTI SMITH / 31

PUNK ROCKERS / ALAIN DISTER / 38

PUNK SEVENTEE RUSH / STEPHANE PIETRY – ALEXIS QUINLIN / 38

QUAND J'ETAIS BLOUSON NOIR / JEAN-PAUL BOURRE / 5

RACE WITH THE DEVIL / SUZAN VANECKE / 4

ROCK FRANCAIS / PHILIPPE MANOEUVRE / 33

ROCK'N'TAULE / PIERRE HANOT /

THE BITTER END / STEVE MANDICH / 7

THE DAY THE WORLD TURNED BLUE / BRITT HAGARTHY /10

THE MAN WHO LED ZEPELIN / CHRISS WELCH / 15

THE STORY BEHIND HIS SONGS / THIERRY LIESENFIELD / 13

THE WEARY BLUES / LANGSTON HUGHES / 21

THERE IS ONE IN EVERY TOWN / MICKK FARREN / 27

TROIS / PATTI SMITH / 31

 

 

URGENT CA PRESSE !

 

BLUES AGAIN ! N° 10. 32 /

BLUES MAGAZINE ( N° 59 ) 35 /

CROSSROADS / 33 /

HARD ROCK ( N° 106 ) / 37 /

JUKE BOX ( N° SP 11 ) 29 / ( N° 281) 30 /

LES GENIES DU BLUES ( N° 3 ) 32 /

OBSKÜRE ( N° 1) 33 /

PALPABLE ( N° 5 & N° 6 ) 39 /

PUNK RAWK ( N° 16 ) 38 /

RAP MAG ( N° 7 ) 30 /

ROCK'N'FOLK ( N° 519 ) 30, 31 / ( N° 522 ) 37 /

ROCK SOUND ( HS N° 8 ) 39 /

SOUL BAG ( N° 201 ) 36 /

 

 

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