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03/11/2011

KR'TNT ! ¤ 71. THE ANIMALS.

 

KR'TNT ! ¤ 71

 

KEEP ROCKIN' TIL NEXT TIME

 

A ROCK LIT PRODUCTION

 

03 / 11 / 2011

 

 

 

 

 

COMME DES BÊTES !

 

THE ANIMALS

 

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Stones ou Beatles ? Stones bien sûr ! Mais avec un détail d'importance, j'ai toujours préféré les Animals aux deux susnommés. D'ailleurs au lieu de l'imbécile et sempiternelle question l'on ferait mieux de s'enquérir de celle-ci : Animals ou Yardbirds ? Ca change tout de suite le rapport que l'on peut avoir avec le rock anglais. Rien à voir avec les petits malins qui se la jouent connaisseurs et qui dissertent à l'infini sur Kinks ou Spencer Davis Group ? Et ils sont plus nombreux que vous pourriez le croire dans le vivier des rock-critics ! Bref Animals.

 

Je n'y peux rien, c'est avec eux que j'ai passé le grand portail du rock'n'roll et je ne l'ai même pas fait exprès. Je les connaissais déjà sans le savoir puisque j'avais acheté au printemps dernier Le Pénitencier de Johnny, et qu'en lisant la pochette on s'apercevait que c'était une adaptation, autant dire un truc inatteignable pour un mineau de treize ans perdu au fin fond de l'hexagone.

 

En plus ce jour-là, le gamin il était salement inquiet. Les vacances de Noël 64 se profilaient à l'horizon immédiat, en soi-même un avenir plutôt sympathique, mais qui possédait le redoutable privilège d'être précédé de l'envoi du bulletin scolaire guillotine... Soucieux de vérifier la force de l'ouragan parental qui déferlerait sur ma tremblante personne dans les heures à venir, j'étais en train de me livrer dans ma chambre à une discrète récapitulation de mes moyennes trimestrielles qui plafonnaient à cinq sur vingt dans les matières les plus importantes quand tout à coup et sans préavis je fus la proie d'une illumination mystique qui changea le cours de ma vie.

 

Comme je n'étais pas Paul Claudel derrière son pilier à Notre-Dame, je n'eus pas droit à la visite personnelle de Dieu, comme beaucoup de ma génération ce fut le Diable qui rentra en moi – par les trous concomitants de mes deux oreilles je précise pour ceux qui imagineraient que je vais leur raconter une sodomie sans pareille – et j'avoue que depuis je ne l'ai plus jamais laissé ressorti de mon cerveau fatigué, le pauvre !

 

A chacun son crossroad. Me suis un peu vanté. Ce n'est pas le grand griffu lui-même qui vint m'apprendre tous les accords de la guitare blues, se contenta de m'envoyer par la voie des ondes un quintette tout droit sorti de sa ménagerie infernale. La radio babillait à mes côtés mais je ne l'entendais pas tout occupé à la contemplation atterrée de mes résultats trafalgariens, lorsque je fus submergé par une commotion indescriptible. Une espèce de feu qui ravagea tout à l'intérieur de moi. En moins de trois minutes je franchis l'étape décisive de mon existence. Je ne devais pas être si mauvais que cela en anglais car je retins à la seconde même le nom du groupe the Animals – oui, c'était facile – et le titre beaucoup plus long à enquiller, Don't Let Me Be Misunderstood. A partir de cet instant s'imposa à moi comme une évidence que j'étais devenu un rocker.

 

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Pour ceux qui chichiteraient sur cette relation sous prétexte que le single Don't let me be... est censé avoir été mis sur le marché en janvier ( officiellement le 01, ce qui reste difficile à gober ), je rappellerai qu'en ces temps bénis Europe 1 lançait systématiquement les morceaux d'outre-Manche et d'Outre-Atlantique bien avant leur première distribution. Trois mois plus tard je recevrai une autre commotion beaucoup plus violente en apercevant Gene Vincent en direct-télé live de la Cavern à Liverpool, mais ceci est une autre histoire. Ouvrons la cage aux fauves.

 

NEWCASTLE-UPON-TYNE

 

Sortent de cette infecte ménagerie. Un trou à prolos bouché à l'horizon. Le genre de sentine qui pue la mouise et l'angoisse. Newcastle c'est le Detroit anglais, des docks à n'en plus finir avec une couche de misère par-dessus.

 

Non ce n'est pas une mouche contre la vitre qui bourdonne, c'est Burdon Eric qui imite Ray Charles. Ce n'est un secret pour personne mais les Animals sans Burdon, c'est un peu l'huile sans la sardine. La preuve ils existent sans lui : se nomment alors le Alan Price Combo. Comme tous les anglais bien élevés ils jouent du jazz. Propres sur eux. Alan Price se la pète. Il est plus doué que les autres. C'est un peu comme le Brian Jones des Stones. N'aura pas le courage de se noyer dans la piscine quand en 65 l'écrasante personnalité de Burdon s'imposera avec une telle prédominance qu'il s'en ira bouder tout seul dans son coin avec son Alan Price Set, un truc d'une mièvreté absolue, clean, gentillet, sans une seule goutte de sang noir dans les veines.

 

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Burdon c'est tout le contraire. Un aristocrate du punch, un pur sang blues. C'est à se demander si sa mère n'aurait pas eu une aventure avec un GI noir qui serait passé en Angleterre dans les doux temps de la deuxième guerre mondiale. Désolé pour cette supposition gratuite et attentatoire à l'honneur de Mme Burdon, d'autant plus que son gringalet de fils a tout des attributs du petit blanc teigneux mal nourri des quartiers ouvriers. Petit Burdon traîne en ville, il se faufile partout où il entend de la musique, durant des heures l'on joue du skiffle, du trad, du jazz, lorsque la voix des chanteurs commence à s'enrouer, il se propose pour un ou deux morceaux. Se débrouille pas mal, se taille sa réputation, s'adapte à tous les répertoires, apprend le métier sur le tas, jusqu'à la rencontre avec le combo d'Alan Price. En moins d'un an la musique subit une drôle de mue, l'on descend d'un étage, du jazz on passe au blues et puis on remonte vers les hauteurs par l'escalier de service du rhythm'n'blues.

 

Vous raconte pas la suite, l'explosion Beatles, les maisons de disques qui sont prêtes à enregistrer n'importe quoi, n'importe qui pour profiter de la vague montante. Seront alpagués par Columbia.

 

JUNGLE

 

Si l'on vous demandait d'établir la bibliographie des oeuvres de Porphyre depuis l'Antiquité à aujourd'hui pour l'ensemble des pays européens ou de vous charger de la discographie de la soixantaine des morceaux enregistrés par la première mouture des Animals, même si vous ne connaissez ni le grec ancien, ni la philosophie grecque, un conseil : optez pour Porphyre, ce sera plus simple. Difficile de s'y retrouver entre les éditions américaines et anglaises : sous le même titre de 33 tours vous n'émargez pas au même panel et parfois le panachage de titres identiques est effectué à partir de versions différentes. Un vrai casse-tête, mais il suffit de poser n'importe quel disque sur la platine pour oublier ces misérables tracas.

 

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Peu de compositions originales. Les Animals ont pillé sans vergogne les vieux bluesmen : Jimmy Reed, John Lee Hooker, Howlin' Wolf,, Big Bill Bronzy, Sleepy John Este, B.B. King, le rock'n'roll noir : Bo Diddley, Fats Domino, Chuck Berry, Lary Williams, Little Richard, Screamin' Jay Hawkins sans oublier le rhythm 'n'blues : Ray Charles, Clarence Carter Sam Cooke. N'y sont pas allés avec le dos de la cuillère. Ont même été jugés digne d'accompagner Sonny Boy Williamson pour sa tournée anglaise.

 

Evidemment les morceaux sont burdonisés à mort. Carbonisés. Les Animals ce n'est rien : un accompagnement des plus rudimentaires, servi brûlant sur un nappé funèbre d'arpèges à l'orgue – faut reconnaître qu'Alan Price savait servir les asperges roides comme un cadavre - une guitare riffante si dénudée que ça en devient de l'esbrouffe, et une section rythmique style charge de Gettysburg, le tout porté à incandescence par la voix de Burdon. Le seul grand chanteur de blues européen, capable de rivaliser avec les Charley Patton de derrière les fagots. Se contente pas de le murmurer et de le gémir comme ces centaines d'anglais et de français qui s'y sont mis, ne le casse pas non plus, ni le hurle... Une seule règle. Burdon ne respecte pas ce qu'il chante. Il se l'est tellement approprié que peut lui chaut de nous envoyer des clin d'oeil, hep les gars admirez ce grondement ce grondement à la Elmore James et cette retombée glissando à la Muddy Waters ça ne vous rappelle rien ?Bien non, ça ne rappelle rien. Donne tout en même temps. L'intégrale de tous les chuinteurs et de tous les hurleurs en une seule interprétation. Ce n'est pas comme celui-ci ou comme celui-là, c'est du Burdon. Et le problème c'est que n'aurez pas besoin de me torturer pour que je vous sorte vingt noms qui chantent comme Willie Dixon, par contre de ceux qui vous envoient à la figure comme Burdon, je n'en connais qu'un. Un certain Eric. De Newcastle.

 

Prenons deux exemples, et pas des moindres. Mick Jagger sur Little Red Rooster, c'est bien, c'est brillant, c'est malin, se sort de tous les pièges, évite les chausse-trappes mais à y réfléchir de près, vous vous souvenez d'une interprétation des Stones, pas d'un sacré bon blues balancé par un certain Jagger accompagné par cinq bouseux indistincts de la banlieue londonienne. A l'autre bout de l'amphithéâtre reportez votre attention sur Robert Plant qui bluese à mort sur le premier Zeppelin, du diamant pur, mais totalement artificiel, des ronds de voix à toutes les cadences, des miaulements de chats épileptiques à hérisser les poils du sombre Edgar Allan Poe lui-même, du grand art poussé dans l'extrême des aigus, avec toute la tristesse du monde qui vous tombe dessus. La guitare de Page qui vous dresse le barnum et Bonham qui ponctue les piquets à coups de masse. Numéro de cirque sans filet. Oui à douze mètres de haut avec des caïmans qui n'ont pas bouffé depuis huit jours sur la piste, qui n'attendent qu'une chose, que Robert se plante, afin de lui rabattre son caquet de poule pondeuse qui vient de mettre bas un oeuf d'autruche. Et sans triche, il garde le parfait équilibre entre le désespoir et la douleur. Très beau, il chante avec ses couilles – et il a dû se les coincer dans le tiroir du buffet, vu comme il s'égosille. Mais tout ça, comparé avec Burdon, c'est du cinéma. Car Burdon, lui il chante avec son âme. Et ne me demandez pas ce que c'est que cette âme de couteau à couper le beurre de nos cervelles, je n'en sais foutre rien, sinon que Burdon fait la différence. Vous balance la purée brûlante en pleine gueule, et ça fait tellement mal, que sado-vicelard comme vous êtes vous en redemandez encore. Mais le pire est à venir.

 

ROCK'N'ROLL !

 

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Jusque-là, Burdon a été très sage, l'a conduit comme un fou, mais n'a pas dépassé la ligne bleue. Il est temps de retourner à la case prison. Pour The House of the Rising sun les Animals s'inspireront pour la mise en forme de ce vieux traditionnel davantage de la version de Nina Simone que de celle de Bob Dylan. Toujours cette manie de voler aux blacks. Pour Don't Let Me Be Misundestood, comme bien mal acquis profite toujours, les Animals iront chercher leur matrice sur le dernier 33 tours de Nina Simone. Attitude typiquement blues et totalement rock'n'roll.

 

Burdon va se mettre à l'écriture, faut bien montrer aux Beatles que l'on est capable de rivaliser avec eux sur tous les points, même si sur scène l'on tient et de loin la distance. Cheatin', Club-a-gogo, For miss Caulker, I'm gonna change the world, l'on est encore dans le mi-blues, mi-Ray Charles, mais avec des morceaux comme I'm Crying et Inside looking out, l'on change de registre.

 

Lorsque Alan Price s'enfuit, il est remplacé par Dave Rowberry. Les Animals ne perdent pas au change. Moins subtil qu'Alan mais beaucoup plus rentre dedans le Dave. La musique s'étoffe, le background est beaucoup plus puissant, la voix de Burdon possède dès lors un arrière-fond d'une solidité à toute épreuve sur laquelle il peut s'appuyer. M'est avis que du côté de Los Angeles les Doors ont dû décortiquer le son de cette nouvelle formation des Animals avec patience et désir d'imitation.

 

Suffit de prendre les deux morceaux. I'm crying – très belle version de Mitchell sous le titre Tu ne peux pas – cosigné avec Price, un orgue à tout berzingue – Alan ne sera jamais allé aussi vite – mais le morceau est porté par les choeurs – une espèce de Doo Wop monumental qui retombe sans interruption comme des tentures le long des murs – et Burdon qui s'époumone de rage contenue. Une des plus belles réussites du rock anglais.

 

Mais ce n'est rien comparé avec Inside Looking out. Pas beaucoup entendu en France. C'est que le boulet de canon est d'une rare violence. Une ogive nucléaire à fragmentations intenses. Des giclées de guitare à vous fendiller les tympans, des montées de tension en pâles d'hélicoptères de combat. Quand on me dit que Cream – et j'adore ce pudding britton - a jeté les bases du hard rock avec la voix de fausset de Clapton je me contente de sourire avec commisération.

 

Aux Etats-Unis and in England, ce n'est pas tombé dans les oreilles des sourds. J'en connais des tonnes qui ne s'en sont pas vantés mais qui ont répété la monstruosité sans jamais se lasser dans leurs deux-pièces-cuisine, quand ce n'est pas dans le secret de studios capitonnés.

 

AUTRES VOIES

 

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Mais le destin des Animals qui ne sont plus que le groupe d'accompagnement d'Eric Burdon, va brusquement s'infléchir. En tournée aux States, Burdon va troquer sa colère prolétarienne pour les voluptés du flower power. Ne craignez rien, avec Burdon les plantes sont vite devenues carnivores et vénéneuses. Dans les nuits de San Francisco, notre Anglais va se perdre quelque peu. Se livrera à tant d'expériences psychédéliques qu'il est difficile de le suivre. Va même durant deux ans prendre la tête d'un groupe de noirs se prénommant War. Comme quoi le summer of love peut se cuisiner de multiples façons ! Tout en accouchant d'étranges galettes subtilement empoisonnées. Ressemblent un peu aux cauchemars qui se déroulaient, et qu'il n'a jamais eu le temps d'exorciser en les jetant sur vinyl, dans le cerveau embrumé de Jim Morrison...

 

Nous sommes loin des Animals qui se reformeront avec Eric encore deux fois par la suite. En 1976, un coup je vous le refais comme avant à l'identique, le nostalgique Before We Were So Rudely Interupted, et en 1983, un coup je vous laisse en héritage un disque qui ne ressemble en rien aux ex-Animals. Ni à tout autre groupe d'ailleurs ! Un chef-d'oeuvre intitulé Ark Seul le Nantucket Sleighridge de Mountain peut prétendre rivaliser avec cette boursoufflure rock'n'rollienne. Le groupe tourne toujours dans les pubs en Angleterre, mais sans Burdon, autant dire sans les Animals. Boursouffler

 

L'on a cru un moment Burdon perdu corps et bien. Est réapparu en pleine forme. Le premier à être interviewé sur Arte dès qu'il est question du rock des années 60 et 70. Parle comme un livre. Un vieux sage, aux cheveux blancs. Vous invite sur son site ( tapez Eric Burdon avant d'entrer ) vous y retrouverez plus de cinq cents vidéos qui courent sur cinquante ans de concerts. Si je fais répondre au téléphone que je ne suis pas là, c'est que je suis en train de les visionner.

 

Eric Burdon, un pilier du rock anglais. Un aventurier du blues. A osé aller là où les grands bluesmen n'ont jamais promené leurs guitares. Plus noir que lui, plus blues que lui, tu meurs. Et lui se porte comme un charme. Vaudou. Un Jimmy Hendrix qui a survécu à tout. Même à lui-même.

 

Damie Chad.

 

 

 

URGENT, CA PRESSE !

 

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ELEGY. N° 70.

 

JUIN-JUILLET 2011.

 

C'est le dernier numéro en kiosque. Il fut un temps, c'était à la fin des années 90, où je le recevais en service de presse. Il n'était pas alors distribué dans les points de vente habituel. Z'ont arrêté de me l'envoyer quand ils ont fait le grand saut dans l'inconnu. S'en sont bien tirés, sont passés à la quadri et ont abandonné une certaine tendance idéologique un peu droitière. C'était le début de la musique industrielle, qui se développait alors beaucoup en Allemagne et dans les pays nordiques. C'était le trip marteau de Thor et runes sacrées. Musique de rupture qui tentait de se démarquer de l'imagerie rock traditionnelle. A l'opposé du mythe des outlaws en rupture de ban l'on braquait le projecteur sur une musique aussi froide et angoissante que les dérives totalitaires de nos modernes sociétés européennes.

 

Elegy est maintenant sur-titré Musique & Culture. Une déclaration peut-être un peu présomptueuse mais parfaitement assumée et réalisée. Le magazine est splendide. La musique – pas spécialement celle que nous écoutons – est présente mais la peinture ( BD, photo, collage ) se taille aussi la part du lion. Traschy Toy, Lydia Lys, Dave McKean sont à écouter et à regarder. Artistes très différents mais l'on sent comme un parti-pris esthétique très prononcé du comité de rédaction. Un bel article sur le dernier film d'Almodovar, La peau que j'habite, qui ne jure en rien avec le genre de transgression qui préoccupe l'optique philosophique des mouvements gothique, fétish, post-punk, electro-trahs, etc qui forment l'underground de plusieurs générations qui depuis les années 80 ont emprunté les sentiers de déviance du rock'n'roll.

 

L'ironie c'est qu'au final Elegy est bien plus rock'n'roll que bien des magazines de hard ou de rock qui encombrent les présentoirs de nos marchands de journaux. Par exemple de tous les comptes-rendus que j'ai lus sur le Hellfest, c'est l'article d'Elegy qui me donne le regret de n'y être pas allé. Ne communiquent pas les set-lits de chaque concert en entier, se contentent de recréer les ambiances, et cela c'est irremplaçable.

 

En plus vous pouvez feuilleter en vous carrant entre les oreilles l'inévitable sampler : excellentes musiques de film et d'ambiance, mais selon moi, tout se ressemble un peu et ce n'est pas vraiment rock... un petit accessit à Rayographs, Randy Twigg et Les Modules Etranges, ce sont les trois qui ont un léger soupçon de phrasé rock... Comme quoi un cat retombe toujours sur ses pattes !

 

Lisez la revue mais ne l'écoutez pas ! Faites surtout ce que vous voulez, vous êtes assez grands !

 

Damie Chad.