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31/05/2012

KR'TNT ! ¤ 100. ROCK THE JOINT

 

KR'TNT ! ¤ 100

 

KEEP ROCKIN' TIL NEXT TIME

 

A ROCK LIT PRODUCTION

 

31 / 05 / 2012

 

 

 

EDITO

Pas peu fiers d'être parvenus en trois ans d'existence à notre centième livraison pratiquement hebdomadaire depuis que nous avons quitté le papier pour le net. Si les dieux du rock le permettent nous espérons continuer encore pendant au moins une centaine de semaines de plus.

Avec toujours la même ligne de front : essayer de se démarquer de ce que l'on peut trouver ailleurs – pas que nous n'aimerions pas, au contraire nous sommes sans cesse à fouiner sur Google Blog – mais dans le but de proposer notre petite musique bien à nous. Nous privilégions le texte au détriment du document sonore et photographique. De même nous ne suivons l'actualité rock'n'roll que d'autant qu'elle nous convienne. Nous ne sommes inféodés à aucune maison de disques, et n'acceptons aucune publicité payante à l'intérieur du blog. De même nous ne demandons aucun service de presse et payons de nos propres poches les disques, les livres, et les entrées de concerts que nous chroniquons. L'indépendance n'a pas de prix, même si elle coûte cher.

Nous ne parlons que de ceux que nous préférons. Sans exclusive. Même si nous sommes plutôt branchés, pionniers, électricité, rock français, et rockabilly. Mais vous devez vous en être aperçus, et si vous êtes chaque mois quelques centaines à nous visiter, c'est que cela ne doit pas tout à fait vous déplaire. Nous nous excusons de vous rabattre les oreilles avec Gene Vincent et Eddie Cochran, mais soyez sûrs que nous recommencerons. C'est ainsi. Nous leur devons trop personnellement pour ne pas leur renvoyer la balle maintenant qu'ils ne sont plus là. Simple question de la seule fidélité qui compte, celle avec soi-même.

Ce qui ne nous empêche pas d'être attentifs à la jeune génération qui monte, Burnin' Dust, Ghost Highway, Hoops, Megatons, Spunyboys, Howlin Jaws et tous les autres. Merci à eux de continuer le combat.

                                                                           KR'TNT

                                                                             Keep rockin' til next time

 

 

 

ROCK THIS JOINT / 19 mai 2012

 

 

VILLENEUVE ST GEORGES

 

 

BACKDRAFT / CHARLIE THOMPSON

 

 

ROY THOMPSON & THE MELLOW KINGS

 

 

ANNITA & THE STARBOMBERS

 

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Dans la teuf-teuf mobile c'était l'accord parfait, Villeneuve Saint Georges, les doigts dans le nez, je pouvais conduire les yeux fermés, y avait même Jean-Luc qui avait assisté à l'édition de l'an passé et qui connaissait l'endroit, et c'est vrai que jusqu'à l'entrée de la ville, ce fut en pilotage automatique. C'est juste après que c'est devenu sacrément rock'n'roll, un mineau nous avait prévenu : « C'est bouché ! Il y a un accident ! On ne peu plus passer ! ». L'on s'est engouffré dans un labyrinthe de ruelles insensées, avec les sens interdits, les interdictions de tourner à droite et celles de tourner à gauche, l'on n'en menait plus large, une véritable attraction touristique, devrait la notifier dans le Livre des Records, l'on s'en est sorti par le plus pur des hasards pour tomber sur une compagnie de CRS de renfort complètement perdus qui faisaient la circulation... L'on a entrevu la scène durant une fraction de seconde, la municipalité avait offert un superbe feu d'artifice pour la soirée rock'n'roll, un gros camion rendu à l'état de figue molle, écrasé au milieu de la chaussée, une façade de maison totalement éventrée, des employés du gaz qui couraient partout... L'on s'est tiré du piège sans encombre – rockabilly vill never dye ! - l'on a croisé une noria de camion de pompiers, d'ambulances et de voitures de la protection civile, mais l'on ne savait plus on était, lorsque Jean-Luc a gueulé : «  Je reconnais, c'est par ici ! » juste en face de la flèche géante, d'un jaune incandescent, marqué Rock'n'Roll.

 

 

L'on a stationné la teuf-teuf mobile sur le parking du Leader Price. Normal, y avait juste en face une cité, vous ne voudriez pas aussi que l'on installe un Fauchon chez les pauvres, d'abord ils n'auraient pas assez de leur RSA pour payer un se payer un camembert certifié de luxe trois étoiles, ensuite ils risqueraient de prendre la célèbre marque pour l'impératif du verbe faucher. Trois minutes après l'on était devant les locaux communaux, bibliothèque et salle polyvalente avec écrit au-dessus des entrées, en grosses lettres bleu-républicain, Liberté, Egalité, Fraternité, car il faut, dans notre pays démocratique, que chacun de nous sache qu'il est libre d'être pauvre et qu'il doit se comporter comme un frère avec les plus riches que lui. Pour l'égalité c'est comme le mystère de la sainte trinité, il est aussi difficile de croire que 3 = 1 que de comprendre qu'un pauvre est égal à un riche.

 

 

INTRO

 

 

Passage obligé à la caisse. Quatre groupes vingt euros, l'on a vu moins cher. C'est vrai que certains groupes venaient de l'étranger. Mais à voir comment les disques, les posters et les bouquins se sont envolés des étalages toute la soirée, l'on a l'impression que tout un chacun se défait de ses économies avant le prochain effondrement des banques européennes. N'y a que les vendeuses de fringues qui ont plié boutique bien avant la fin : «  Tu sais chérie, ton sac à main à fausse peau authentique de léopard, il attendra que j'ai complété ma collection de Crazy Cavan ! ». Pour ceux qui n'avaient pas un flèche, pouvaient repartir avec deux valises pleines de flyers, de quoi remplir trois album de collections.

 

 

ANNITA & THE STARBOMBERS

 

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Les Barnstompers sont sur scène, quand ils font office de support-band d'Annita, ils prennent le nom de Starbombers. Ils viennent du pays de l'autre côté du Rhin donc de Germany, comme Annita mais qui a séjourné, tourné, et enregistré aux USA, à Austin notamment, où elle a été adoubée, voici plus de dix ans par Brenda Lee. Difficile d'avoir une meilleure caution.

 

 

Elle a une belle voix Annita, dans sa jupe à larges plis, avec ses yeux bleus et sa lourde chevelure brune – dans la salle plusieurs nanas abordent le même look un peu rétro dépassé avec la fleur rouge plantée sur le côté dans les cheveux – mais l'orchestre derrière me fatigue. Eux par contre ils ne risquent pas la rupture d'anévrisme, ça swingue mollement, sur le mode western, stetsons à l'appui et contrebasse attifée de peaux de vache – voudrais pas être méchant mais je vais me conduire comme la vache du rodéo qui vire ses cavaliers en deux tours de reins.

 

 

L'on se croirait cinquante ans en arrière dans un bal perdu au fond de l'Oklahoma avant la guerre ( la seconde ), ça jerke doucement, et cette pulsation insipide héritée du jazz blanc, chtatc à chtatc, chtatc-chtatc-chtatc, m'horripile souverainement. Suis rebelle à ce beat qui bande mou. Vous me direz que les musicos ne sont pas en cause – sont même plutôt bons – qu'ils sont dans les canons idoines du style western-swing, qu'ils font preuve d'authenticité, et j'acquiescerai à toute votre argumentation, sauf qu'un western sans fureurs Apache, sans règlement de compte à OK Corral et sans horde sauvage de pistoleros déjantés me semble un mauvais film. Si la scène d'action flirte avec la danse de saloon, j'ai tendance à pousser mon cheval sur une piste solitaire et à m'éloigner en douce... Je n'étais pas le seul puisque devant la porte j'ai retrouvé une armée d'outlaws en rupture de banc qui étaient en train d'en griller une – entre Lucky Luke et Lucky Strike le choix parfois s'impose de lui-même - en attendant que la caravane des lourds charriots s'éloignent doucement dans l'horizon...

 

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Remarquez tout le monde n'était pas de mon avis, même Jean-Luc qui s'est offert le CD de la dame...

 

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ROY THOMPSON & THE MELLOW KINGS

 

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Sont nombreux puisqu'ils possèdent un clavier, ce qui ne les empêchera d'être traités comme les autres. Un son pourri, de chez pourriture du diable. Malheur à ceux qui se plantaient vers les baffles de droite, à gauche c'était un tantinet mieux mais n'espérez pas un miracle. Je conviens qu'avec un plafond si bas ( de gamme ), garanti stratifié poreux, et les grilles d'ouverture pour les néons, ce ne devait pas être facile d'établir une juste balance. Juste retour des choses, les musicos ont passé la soirée à faire des signes de sourds-muets désespérés pour signaler qu'ils ne s'entendaient pas sur scène.

 

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Pas vraiment rockabilly. S'inscrivent plutôt dans les racines noires. Rhythm and blues pour lâcher le mot qui ne fâche pas. Cependant sur leurs disques vous le trouverez sur Sleazy Records, la pochette n'est pas des plus parlantes - ils ont écrit Rockin' Rhythm And Blues. Et plus ils avanceront dans le show, mieux on l'entendra.

 

 

Olivier Laporte autrement dit Roy Thompson qui a fondé le groupe en 2010 après un long périple au Canada tient le micro et la guitare, n'est pas mauvais, tout comme Gaël Pelletin, sa barbiche carré qui pointe sur sa contrebasse, mais moi je n'ai d'oreilles que pour le guitariste solo, un jeune à la dégaine décalée, visage en lame de couteau, un anneau à chaque esgourde et des doigts en or. Connaît son Freddie King et son T Bone Walker – l'on a tendance à oublier qu'il a influencé la majorité des guitaristes du siècle dernier – par coeur. Pour moi il sera la révélation de la soirée, tout électrique, assurant comme une bête, ne se mettant jamais en avant. Vous refile son nom Jean-Pierre Gardin, mais gardez l'oeil sur lui, suppose qu'il poursuivra son chemin en faisant parler de lui.

 

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Un bon set dont tout le monde demandera quelques tranches de rappel supplémentaires.

 

 

CHARLIE THOMPSON

 

 

Comme quoi un Thompson peut en cacher un autre. D'autant plus traître qu'en lisant le flyer l'on pensait que c'était le groupe de fin de soirée. La face noire de la force des Thompson c'était Roy, le côté visage pâle c'est indéniablement Charlie, beaucoup plus racines country du rockabilly. Sans surprise au niveau du répertoire, beaucoup de reprises notamment un très bel Johnny Horton. De toutes les manières tout ce à quoi Charlie Thompson touche il vous le restitue en force avec en plus la touche personnelle, jamais iconoclaste, qui fonde toute la différence.

 

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L'on aurait pu s'attendre au pire avec le batteur dans sa chemise bleu-roi soutenu de mauve impactée de grosses roses mi-country mi-clown, le guitariste solo dans sa cow-boy shirt jaune et verte. Nul n'ignore que l'esthétique rockabilly flirte avec le mauvais goût des couleurs criardes mais là, ils ressemblent aux figurines Starlux de mon enfance. Surtout le guitariste rythmique, longiligne, drapé dans une interminable tunique bleue ciel, à laquelle il a ajouté un stetson blanc pour paraître encore plus grand et accentuer la pâleur peu catholique de son teint translucide.

 

 

J'admire son jeu de main. N'est pas un adepte du plus court chemin pour retomber droit sur ses cordes. Enchaîne moulinets sur moulinets. Semble chercher la rosace partout où elle n'est pas. Pourquoi faire simple tant qu'il nous reste assez de force pour nous compliquer la vie. En fait ces tourniquets tourbillonnants ne sont pas dus à un parkinson galopant. Simplement l'effet recherché, le retard calculé d'un quart de seconde pour que le rythme binaire de base ne marche pas au pas, comme une indécision qui fait que le un, deux de base n'est jamais suivi d'un second un, deux de base, mais d'un soupçon de rythme ternaire. Plus tard Alain – qui cumule chez KR'TNT les emplois de technicien de théoricien et d'historien – rappellera la valse originelle du blues, en remontant jusqu'à la rythmique primordiale de la washboard, l'instrumentation la plus rudimentaire de la musique noire.

 

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C'est comme une recette de cuisine, la rythmique pour épaissir le roux de la sonorité de la basse, manière de donner à celle-ci, par la seule existence de ce battement régulier dans son irrégularité, comme une ligne mélodie, le serpent qui s'enroule autour de la ponctuation de la batterie qui découpe à sa guise le tissu ininterrompu que lui fabriquent ses deux acolytes. Le drum découpe à coups de pilon. C'est à la guitare rythmique de poser et de fignoler les fronces finales. Après cela vous êtes habillé pour l'hiver. Le chanteur – véritable machine singer qui doit tomber à point et à plates coutures - n'a plus qu'à ajouter la soupline de la voix. Du cousu main.

 

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Autant dire que Charlie Thompson taille un costard à chacun des participants. Nous fagote pas mal du tout, car l'on en redemande. L'on ne lui coupera le fil à la patte qu'au bout de trois rappels et c'est bien parce que l'on sent qu'il a tout donné et quelques miettes de plus qu'on le laissera repartir sous les vivats enthousiastes. Vers sa terre natale. M'est avis que de nombreuses stations doivent l'attendre en Angleterre. Et ailleurs. En attendant il signe des rondelles de vinyl de son dernier single à la pelle.

 

 

BACKDRAFT

 

 

Les Backdraft sont sur scène. Chemise noires à rayures oranges, deux guitares, une basse, derrière un batteur que ses trois camarades s'obstinent à cacher, peut-être parce qu'il a oublié de rajouter les bandes mandarines à sa couvrante. De toutes les manières z'auraient pu se zébrer comme des tigres, que ça n'aurait rien changer au résultat.

 

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Un flop monumental. Avec tout le monde qui se tire en douce au fur et à mesure qu'ils alignent leurs morceaux comme des cadavres dans une fosse commune. Ne restera plus que trente pèlerins effondrés à la fin du set. Faudra que le gentil organisateur se dévoue monte sur scène pour un rappel que l'on supportera stoïquement comme la Garde qui meurt sur place à Waterloo. Ouf de soulagement général lorsque l'on arrive au bout de l'enterrement de première classe.

 

 

Doivent tout de même avoir un peu plus d'énergie d'habitude, nos musicos venus d'Allemagne, vingt ans qu'ils tournent dans le métier et ils nous ont délivré une infâme purée, d'une extrême platitude et d'une inconsolable pauvreté. Je ne suis pas un grand fan du renouveau Ted des années soixante et dix et quatre-vingt. Des groupes comme Crazy Cavan ont eu le mérite de réveiller et de redonner vie au milieu rock qui était en train de s'étioler. Un sacré coup de fouet même. Ils ont rallumé la flamme et l'intérêt. A leur suite se sont engouffrés tous les groupes cats et fifties qui se sont penchés sur les racines de leur musique.

 

 

Me situerait plutôt dans le camp des rockers – plus on est petit, plus on se divise – reprochant à la musique des teds une certaine monotonie, son manque de curiosité et son refus de sortir de ses propres canons élaborés à l'aube des années soixante-dix sur les productions de groupes anglais comme les Wild Angels, qui certes ont bien accompagné Gene Vincent sur scène mais qui d'après moi ne sont pour cela aucunement dépositaire d'une quelconque orthodoxie rock'n'rollienne. Vincent qui ne possédait plus de groupe personnel depuis longtemps avait l'obligation de s'adapter aux bonnes – mais aussi aux mauvaises – volontés qui lui servaient, avec plus ou moins de bonheur ou de savoir-faire, de backing group.

 

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Notons que cette antinomie rockers / teds a de toujours travaillé le milieu rock. Avant l'éclosion Ted, il existait une fracture invisible mais bien réelle, entre ceux qui préféraient Eddie Cochran et les supporters de Gene Vincent... Nous reparlerons prochainement un peu plus en profondeur des luttes et des glissements de ces plaques tectoniques qui agitent le mouvement rockabilly dans son ensemble. Comme pour mettre tout le monde d'accord, l'on nous apprend à la sono que le trente septembre prochain Rock This Joint offrira pour remercier l'assistance de s'être déplacé en nombre un concert gratuit.

 

 

Sera-ce un groupe ted ou fifty ? L'on s'en fout l'on sera là dans les deux cas. Nous préférons juger sur pièce que sur des a priori théoriques que trois accords de guitare pulvériseront en trente secondes.

 

 

Damie Chad.

 

 

 

KROCKROCKDISCK

 

 

THE OBSCURITONES

 

ANGEL EYES / ROCKABILLY BOOGIE

 

Rockbilly Queens serie : Volume 1.

 

RYDELL RECORDS

 

 

L'avantage de participer à des concerts rockab c'est que souvent l'on peut établir une ligne de consommation directe : du producteur à l'écouteur. Ne dites pas que vous ne connaissez pas les Ryddel Records alors qu'il y a cinq minutes encore vous étiez en train de prendre votre pied sur le Come to New Orleans de Chris Almoada, eh oui c'est la même crèmerie avec ce son si onctueux !

 

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Deux jeunes femmes Joey et Gabriella ( Gaby pour les intimes ) sur la pochette, plutôt réussie, rejettent un peu dans l'obscurité le reste du groupe qui doit être adepte de la mixité car l'on retrouve encore une female guitar hero Samantha Kidman et trois messieurs à savoir Phil Casey à la batterie, Andy Brighton à la contrebasse et Hugh Byrne à la guitare. Notons qu'à eux trois, ils auraient pu former un trio rockabilly des plus respectables mais non, ils ont tenu à s'encombrer d'une triple gent féminine. Ce que nous comprenons tout à fait.

 

 

Le disque est surprenant, bâti sur l'opposition instrumentation pur rockabilly bien électrifié et le duo de voix qui tire un peu sur un phrasé à la Andrews Sisters avec des inflexions jazz boogie woogie qui ne passent pas inaperçues. L'ensemble risque de choquer les puristes mais n'est pas du tout désagréable.

 

 

Ca n'a pas du être facile de percher ces voix qui ont tendance à prendre de l'altitude sur ces guitares qui foncent droit devant à ras de terre, tout en mettant en évidence le travail de la batterie qui effectue un remarquable travail de jointure entre ces deux postulations musicales antithétiques. Conclusion, derrière ses consoles Steve Ryddel a dû se prendre la tête. Bien sûr c'est son boulot mais il n'était pas écrit à l'avance qu'il réussirait son pari. Travail de précision et d'orfèvre pour un disque rockab qui sort un peu des sentiers battus. Et il n'y a pas à dire tout ce qui est borderline est follement attirant.

 

 

Chez Ryddel Records l'on aime la précision du son et l'on vise à une restitution haute fidélité. Des monomaniaques de la qualité super sonique en quelque sorte.

 

 

Damie Chad.

 

 

 

 

 

AVIS AUX COLLECTIONNEURS

 

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Une nouvelle série SUN originale made in France. Ce n'est pas la première, mais celle-ci est toute nouvelle. Disponible chez LENOX RECORDS ( 138 rue Legendre / 75 017 PARIS ). La licence vient de chez Charly Records ( qui avait hérité de Singleton qui l'avait racheté à Sam Philips ).

 

L'on soigne les bébés : tirage limité de 500 exemplaires / pochette cartonnée bien plus belle que les pochettes papier blanc à rayures jaunes des Sun originaux / des titres jamais sortis en single ou encore mieux des alternate takes.

 

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J'ai gardé le meilleur pour la fin : deux disques tous les trimestres : un qui reprendra le catalogue rockabilly de Sun, et l'autre – c'est ici la cerise sur le gâteau – qui explorera tous ces chanteurs noirs que Sam Philips avait d'abord systématiquement enregistrés, avant de les laisser tomber comme de vieille chaussettes ( noires ) dès qu'il eut mis la main sur la perle rare l'hillbilly cat préféré des adolescentes de l'époque beaucoup mieux connu sous son nom d'Elvis Presley.

 

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Donc pour votre collection : JIMMY HAGGET SP-100 et JUNIOR PARKER SP-101

Damie Chad.

 

 

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