16/02/2012
KR'TNT ! ¤ 85. SPUNYBOYS / NELSON CARRERA
KR'TNT ! ¤ 85
KEEP ROCKIN' TIL NEXT TIME
A ROCK LIT PRODUCTION
15 / 02 / 2012
ROISSY LIVE !
11 / 02 / 2012
SPYKERS / SPUNYBOYS /
NELSON CARRERA & THE HOT ROCKS
L'on a ressorti la teuf-teuf mobile du garage et on the road again, vers Roissy. Pas l'aéroport, l'autre moins connu en-Brie. Sympathique bourgade, construisent des routes au kilomètre, tellement qu'ils n'ont plus de maisons à mettre de chaque côté. On a tourné pendant deux heures le long de boulevards désertiques qui s'entremêlent à qui mieux-mieux. N'affichent pas non plus le nom des rues, l'on a tout de même trouvé une indication vachement utile sur une pancarte plantée sur un des nombreux ronds-points qui indiquent systématiquement les quatre mêmes directions, ColwynBay 835 km. Manque de chance, nous n'avions prévu qu'un malheureux concert de rockab à Roissy-en-Brie ! L'on a torturé une quinzaine de passants anonymes tous incapables de cracher le morceau. L'on a laissé le dernier en vie, nous avait filé le sésame universel « Facile vous rentrez dans un parking plein de voitures, ne vous inquiétez pas de ne rien voir, c'est là. ». L'on a suivi les indications à la loupe, l'on s'est vautré dans une espèce de no man's land labyrinthique, l'on a continué à pieds, l'on est tombé sur la cour intérieure d'une ancienne ferme. C'est en s'approchant de trois gus qui discutaient dans un coin que l'on s'est aperçu que derrière eux se profilait une porte aussi étroite qu'un cercueil. Pile-poil, l'endroit adéquat. Le pub que c'était marqué dessus, comptez pas sur moi pour faire de la pub.
L'on est rentré au chaud, la température frisait les – 10°, surprise ! Nous croyions arriver sur une planète inconnue, eh, bien non, que des têtes connues, à croire que le milieu rockab de la Seine-et-Marne s'était donné rendez-vous. Je vous épargne la série salut les copains, j'ai foutu mon GPS par la portière, l'on s'est tout de suite - tels des rémoras au nez soudés à la coque des navires transocéaniens - accoudé au bar. Jolies serveuses et bibine à deux euros la conso, de quoi vous réconcilier avec l'humanité. C'est rempli comme un oeuf, un quart de comptoir, un quart de scène, une demi espace de canapé et de ciment. De vieux rockers à la banane grisonnante, des gosses qui courent partout, des meufs flamboyantes de tatouages plus sélects les uns que les autres, des jeunes, un peu tout le monde, du cuir et des insignes Sun sur tous les revers de manche. Etroit le local, tout en langueur, murs peints en orange criarde et sanguine, à part une fresque africaine dessinée par une classe de maternelle sous acide. Mauvais goût à l'économie. Ce n'est pas grave, les rockers ne sont pas particulièrement réputés pour leur sens développé de l'esthétisme petit-bourgeois. Bonne ambiance. En plus ils ont attendu que tout le monde ait déniché l'endroit pour commencer.
THE SPYKERS
On pourrait peut-être prendre l'habitude de hurler dans un micro le nom du groupe qui va jouer. Je sais que je demande l'impossible, mais enfin. Bref voici les Spyker ; sympathiques, appliqués mais un peu mou du genou. En place, mais rien n'est jamais plus rigolo que le désordre et l'anarchie. Au bout du huitième morceau j'ai décroché, trop américain dans le mauvais sens du terme, lorsque la copie ne vaut pas l'original. Suis allé traîné du côté des stands de disques. Une crise de collectionnite aigüe à ne pas confondre avec un cancer aggravé de consumération. Ai le temps de revenir, n'ont pas bougé d'un poil. Ce n'est pas mauvais, mais ce n'est pas bon, leur manque un truc. L'expérience de la folie sûrement. Le rockabilly psychosé n'est peut-être pas une option à éliminer. A quoi bon reprendre une fois de plus Johnny Cash en essayant de faire du Johnny Cash ? Les racines peuvent aussi sortir de terre.
THE SPUNYBOYS
Entracte. Je looke depuis un moment la contrebasse abandonnée sur la scène. Pas un vieux meuble ciré à la naphtaline, mais un petit air de profilé de calandre de chevrolet. L'intuition était bonne. Trois lascars déboulent sur scène. Pas du tout l'air d'avoir froid aux yeux. Me font déjà chaud au coeur sans avoir joué une note. Celui qui à la plus belle banane – mesdemoiselles ne rougissez pas, cet appendice caudal est strictement capillaire – s'empare de sa doublebass comme l'on monte dans un char d'assaut. Me trompe pas, dès les premières notes le son est là vibrant et claquant à souhait.
Rémi se hâte de foutre à mal l'un des mythes du rock'n'roll, celui du contrebassiste triste qui joue perdu dans un songe intérieur qu'il n'achèverait jamais. Prenez le en photo dès que vous l'apercevez en position du joueur académique, debout légèrement incliné, lui chatouillant le ventre, dans le but de la faire ronronner de plaisir. Car ce n'est pas du tout son style à lui, préfère lui tirer les poils du pubis pour la faire miauler de volupté. Je vous parle pas des positions, carrément couché sous elle sur le plancher, ou alors grimpé dessus en de dangereux équilibres malsains – ne vous inquiétez pas il maîtrise la situation - même lorsqu'elle se réfugie au milieu du public et qu'il lui court après afin de lui faire subir les derniers outrages. Y a même des volontaires qui montent sur scène pour la tenir fermement tandis qu'il la fourrage méchamment entre les cordes. De temps en temps il l'empoigne par le manche et la fait tourner en bourrique vers le plafond. Bien sûr qu'il continue de jouer de l'autre main. Et puis j'ai oublié un petit détail essentiel, c'est lui le chanteur. Place son organe en force et ne rate pas un si bémol.
Dans le public c'est un peu la fièvre du samedi soir. Pour une fois que l'on enlève la poussière des étagères du rockabilly, l'on ne va pas s'en plaindre. Ils osent tout nos Spunyboys, aussi bien les classiques du rock'n'roll que les reprises 80 des teddies, mélangent allègrement les genres et n'oublient pas d'ajouter leurs compos à eux. Je ne passerai pas sous silence les quatre reprises de Gene Vincent. Nous sommes le onze février et c'est ce même jour de 1935 que l'ange noir de Norfolk est venu sur terre pour nous apporter la tempête... Les Spunyboys ont compris qu'ils n'étaient pas là pour nous refiler de l'identique. Authentique certes mais passé à leur propre moulinette. C'est le moment de se rencarder sur Eddie, qui essaie de passer inaperçu derrière sa Télécaster Squier ( plus si Affinity ) blanche. N'y parvient pas, car il aligne trop bien et trop fort. N'essaie pas de passer les notes en revue une par une, se contente d'interventions fulgurantes et de phrasés aux petits oignons. Ceux qui font pleurer. Sait compter jusqu'à trois, je veux simplement dire qu'il a compris l'essence du trio – bonjour Burnette – ne jamais jouer pour soi tout seul mais toujours une oreille sur chacun des deux autres. Non pas pour attendre le train qui passe mais pour buster la loco. De la broderie du fait tout main, mais l'aiguille est électrifiée. Je ne sais pas d'où il sort, musicalement parlant, mais il apporte du neuf et de l'invention.
N'oublions pas le troisième tout au fond. S'amuse comme un petit fou. Caisse donc ? Un boucan d'enfer, encore un qui ne joue pas à l'économie. D'ailleurs sa console de jeu comporte beaucoup plus d'additifs que le strict minimum rockab. C'est le frère de RémI, connaissent par coeur le tempo de l'autre. Se surprennent jamais. Savent d'instinct où le frérot va se retrouver quand il aura fini ses tours de passe-passe. Rythmique de tous les diables jamais en défaut. Un petit côté Jim Jones Revue pas du tout déplaisant.
Un set bourré d'énergie et décapant. Un véritable groupe de scène avec cette once de folie sans laquelle le rock'n'roll n'est que la facétie d'un clown triste.
NELSON CARRERA & THE HOT ROCKS
En moi-même j'ai pensé qu'après l'énergie des Spunyboy Nelson Carrera avait intérêt à assurer. Venait pas sans biscuit puisqu'il devait être accompagné par les Hot rocks, hélas manquait à l'appel Red Denny l'ancien batteur des Sprites, un groupe rockab mythique des années 80 qui a connu à ses tout débuts Gilles Vignal qui accompagna Gene Vincent avec le Rock'n'roll Gang...
Par contre Alexis Mazzoleni était présent. Un tilt, chez les lecteurs fidèles, c'est bien lui qui accompagnait en septembre dernier Johnny Ghee lors du concert hommage à Vince Taylor ( voir notre soixante-troisième livraison de KR'TNT ). Encore un qui est pas tombé à côté de la marmite, a gratté avec tous les grands de Chet Atkins - je ne vous fais pas l'insulte de vous rappeler qu'il était au côté d'Elvis - à Grady Martin celui que l'on retrouve derrière Johnny Burnette... C'est bien simple à eux trois les Hot Rocks ont joué avec à peu près tout le monde.
Nelson Carrera vient de loin, du Portugal où à la fin des années cinquante il interprétait des morceaux d'Elvis sous le nom de Carlos Gonzaga. A beaucoup roulé avant que la reconnaissance ne vienne – dans le milieu rockab assez fermé – au milieu de la première décennie du dernier siècle. Arrive sur scène en toute simplicité, cheveux blanc et envie de parler. Un peu trop, répètera dix fois que son dernier CD est en vente à l'entrée...
Dès qu'il chante, tout en assurant la rythmique, la magie opère. Alexis Mazzoleni lui taille des costards cravate de satin sur mesure. Touche sacrément bien. De la belle ouvrage. Rien à redire. Idem pour le bassiste Francis Gomez qui ne décolle pas sa taille de géant de sa basse, impavide, immobile, mystérieux comme un joueur de blues et décochant une rythmique swinguante en mille...
Un groupe soudé, une belle démonstration. Il n'y a qu'à fermer les yeux pour se croire en 1955... Malheureusement nous sommes en 2012 et depuis de l'eau a coulé sous les ponts du rockabilly. Ils ont le métier, ils ont la technique. Musicalement sont au-dessus des Spunyboys. Et de très haut. Mais les reconstitutions historiques ne font pas l'Histoire. Si le passé se reflète dans Nelson Carrera & the Hot Rocks, l'avenir se mire dans les Spunyboys. L'authenticité roots ne vaut pas l'élan créatif.
Nous font le coup des mecs sympas, Little Nico vient jouer du haut de ses quatorze ans un morceau d'Eddie Cochran, ne s'en tire pas mal du tout, mais ce remake Joe Maphis / Larry Collins sent un peu trop le téléguidage. Alexis Mazzoleni s'offre un vocal solo, une voix que je qualifierai d'anglaise beaucoup plus moderne -entendons par là plus sixty que fifty - que son jeu de guitare.
La suite du concert se déroule sans anicroche, l'on reste scotché devant le savoir-faire et la scène jusqu'au bout.
RETOUR A LA CASE DEPART
L'on a retrouvé la route totalement par hasard, un unique panneau qu'ils avaient dû oublier de retirer. Discussion dans le froid de la nuit. Alain a préféré Nelson Carrera & The Hot Rocks, je mise sur les Spunyboys. A bâton rompu sur cette musique qui n'en finit pas de mourir.
Tout de même faudrait arrêter de se courser en cadillac rose à tous les couplets avec la baby d'enfer qui entrouvre les lèvres à l'arrière. Certes nous possédons une scène de qualité, en pleine ébullition, avec de sacrés musicos. Si dans sa tournée 69 Vincent avait pu compter sur deux ou trois bands locaux de l'acabit d'aujoud'hui, l'aurait sûrement apprécié... Mais le problème n'est plus là.
Etre minoritaire n'est pas rédhibitoire. C'est une chance, ce sont les petits groupements d'individus qui tirent en avant les masses silencieuses. Mais le milieu rockab reste bien divisé. Beaucoup de chapelles et peu de communion. Les loups sont dans la bergerie mais ils se mangent entre eux. Faut pas compter sur les pouvoirs publics pour dégeler les opportunités. Le rock'n'roll est une musique qui a toujours fait peur aux gouvernants. C'est un des rares espaces de liberté dans lequel la rue peut encore prendre la parole. Le dernier des arts populaires qui peut se laisser acheter mais qui refuse de se vendre. Imaginez que le mouvement se massifie quelque peu et devienne incontrôlable. Le rockab n'est pas empoisonné par les ferments du nihilisme qui au soulagement de beaucoup ont précipité la mort de la révolte punk. Celle-ci fut beaucoup plus anarchisante mais combien plus fragile et dissolvante que l'esprit mythificateur du rockab qui ressuscite et reconstruit sans arrêt ses propres légendes. Entre le No Future des années 70 et le Rock Never Dies des années 60, il en est un qui s'autorise tout de même un bon shoot d'optimisme militant.
Ses codes l'ont protégé et en même temps isolé. Parfois jusqu'à l'ossification, jusqu'à l'auto-parodie. Mais le mouvement a toujours su renaître de ses cendres évitant l'on ne sait trop comment le piège d'une trop grande communautérisation. Nous parvenons à un tournant : la génération des années post-Stray Cats commence à vieillir. Elle a établi la jonction entre pionniers-mouvement Ted-et modernité psychobilly. Le shaker rockabilly a permis d'inventer une multitude de cocktails différents, mais toujours estampillés cent pour cent rock.
Nous attendons la suite. La relève vers de nouvelles aventures, vers de nouvelles expériences. La clef de tout cela passe sans aucun doute vers de nouvelles compos qui prennent en compte les aspirations de la jeunesse. Car il est sûr qu'elle est un potentiel explosif qui n'a pas encore trouvé le bon détonateur. Le pétard mouillé du rap commence à faire long feu. La situation sociale se tend. Le rockab se trouve depuis la première fois de son histoire sur notre sol dans un terrain des plus propices à exalter sa charge de violence rentrée.
Une chance historiale. Evidemment si vous ne faites pas de politique. Circulez, rentrez chez vous, il n'y a plus rien à entendre.
Damie Chad.
SUNSET TO SUNRISE. THE SPUNYBOYS.
CD. BLASSED FAMILY.
On n'allait pas partir sans le CD des Spunyboys en poche. Sortis en 2010, attention Rémi n'est pas à la guitare, c'est Kévin avec qui le groupe a commis plus de cent concerts. Le son est différent de ce que nous avons entendu live. Faut prendre le temps de s'habituer. En gros le son est plus roots, plus syncopé que scène. Pas du tout désagréable.
Musicalement c'est au point et le dénommé Kévin se tire très bien de tous les passages où la guitare se doit de porter ( et d'emporter ) le morceau. Mais je suis surtout rivé sur le travail de Guillaume au chant. Dès le premier morceau l'analogie avec les premiers Mitchell est évidente, cette façon de grossir la voix pour la poser en donnant l'illusion d'une intonation à l'américaine est des plus marquantes. Rajoute sur d'autres morceaux, comme sur Sunset to Sunrise, ce faux ton fatigué du gars qui en trop vu pour avoir trop vécu.
Comme pour confirmer deux pistes sont chantés en français, une reprise du Tu parles trop des Chaussettes Noires et le Cloques'n'roll qui sonne vocalement comme les groupes des années 6o, comme quoi c'est la langue qui impose d'elle-même sa diction, preuve que les grands ancêtres n'étaient pas tout à fait à côté du panier.
A peine cinq reprises ( Holly, Burnette, Perkins + les hollandais Ronnie Nightingale & the Haydock ) sur treize, Spunyboys osent le grand saut. Ont compris par où passe la route de l'avenir. Questions parole l'on reste dans l'ambiance rockab de base, fille, orchestre, amitié, guitare, rien de neuf, des poncifs dont il faudrait apprendre à se séparer.
Plus on écoute plus le travail à la batterie se peaufine, et les contre-points guitare / basse se dessinent plus nettement. Le dernier morceau Won for you Honey est peut-être le plus abouti. De toutes les manières nous sommes face à un disque intelligent qui essaie de marier la maigre tradition française à l'héritage envahissant des amerloques. Le tout dans l'idée de créer non pas un style, mais un son, original.
D'après ce que j'ai compris, viendraient d'enregistrer un second opus. A surveiller. De près.
Damie Chad.
URGENT, CA PRESSE !
ROCK AND ROLL REVUE. N° 50.
Juillet / Août / Septembre 2009.
Cinquante pages pour ce numéro 50 de Rock'n'Roll Revue, la revue française de rock'n'roll ! Un super article sur Billy Lee Riley dont on minimise par ignorance son importance dans l'histoire de notre musique, plein d'autres gâteries bien sûr, mais cette fois-ci nous préférons nous arrêter sur Big Joe. Non pas Williams ni Turner - quoiqu'il doive à la stature de ce dernier son nom de guerre - mais à notre Big Joe à nous.
Un véritable militant du rock'n'roll depuis la première heure. Mais Big Joe met très vite dans son interview les poings sur les i. Le mot rock'n'roll n'est ni un brevet d'innocence, ni un laisser passer de connerie. D'origine berbère, réfugié en France après l'assassinat de son père en Algérie, Big Joe ne supporte ni le racisme ni la bêtise humaine. Les rockers qui écoutent toute la journée de la musique de nègres mis en boîte par des youpins new yorkais et qui n'aiment ni les noirs, ni les juifs et qui fleurent le fascisme ou le kkk à cinquante mètres, il n'aime pas. Pour que les choses bien claires il ajoute qu'il n'a rien non plus contre les pédés. C'est que Big Joe a connu entre 1959 et 1962 les aspects les plus hideux de notre république, les rafles d'immigrés, les ratonnades de notre police bien-aimée et autres joyeusetés nationales, surtout que durant l'Occupation il y avait eu bien peu de monde de l'appareil d'état du côté de la Résistance...
Rentre dans le monde de la musique par la petite porte - celle de la plonge – du cabaret le Blue Note y rencontrant Kurt Mohr et Franços Postif. C'est la bande à Boris Vian et aux disques Vogue. L'on est surtout tourné vers le Jazz et le Blues. Le rock arrive doucement mais sûrement, Postif est un ami de Bill Haley, Big Joe fait partie d'une bande, regarde Jerry Lee sur le générique de Jeunesse Droguée, manque de peu Elvis Presley lors de son passage à Paris, fréquente le Golf Drouot, rencontre Claude Ciari et Danny Logan...
Ensuite nous rejoignons l'histoire officielle, l'amitié avec Michel Lancelot de l'émission Campus sur Europe 1 qui n'a pas été sans influence sur Mai 68, l'épopée des radio-libres d'avant l'introduction de la pub, les soirées du Rex-Club, avec enfin en 1996 la création de Rock'n'Roll Revue... une page d'histoire du rock'n'roll français, plus tard on l'apprendra par coeur dans les écoles !
A lire. Mais Big Joe devrait écrire ses mémoires.
Damie Chad.
PROCHAINEMENT
14:37 | Lien permanent | Commentaires (0)
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