26/10/2011
KR'TNT ! ¤ 40. ANTOINE DE CAUNES
KR'TNT ! ¤ 70
KEEP ROCKIN' TIL NEXT TIME
A ROCK LIT PRODUCTION
27 / 10 / 2011
DICTIONNAIRE AMOUREUX DU ROCK
ANTOINE DE CAUNES
PLON. Novembre 2010.
C'est un cadeau de Noël de ma Maman, ça vous épatâtes ( c'est pour cela que j' épluche mon dico ! ), par contre si j'ai encore ma Maman, il faut que je vous avoue un truc, je n'ai pas de télé, autant dire que je n'ai jamais vu Les Enfants du rock. Ce qui ne me chagrine point, c'est un choix, et comme je déteste me précipiter vers ce que tous les autres se complaisent à pratiquer avec une suspecte unanimité, je fais partie de ces rares amateurs de rock qui n'ont jamais vu l'incontournable émission cultissime des Enfants du Rock qui rendit Antoine de Caunes à jamais célèbre. Je mens, suis une fois, une seule fois, tombé par hasard en plein milieu de la retransmission d'un concert des Cars. Sympathique d'entendre un peu de rock'n'roll au réveil après un samedi soir chargé ( je ne vous dirai pas de quoi ), mais ce n'est pas vraiment une voiture de cette marque que je choisirais si je devais sur les champs ( Tequila ! ) changer de caisse à outils. Penche plutôt sur les ailerons chromés des fifties !
J'avais aussi quelques préventions conte Antoine de Caunes, le fils de George, merci pour l'ascenseur social, pour l'avoir quelquefois entraperçu en ces stupides sautillements incessants lors des présentations de ce doit-être Chorus ( j'ai zieuté quelquefois cela chez ma Maman qui elle possède une télé, faut suivre un peu ). En mon fort intérieur j'avais surnommé cette variété déCaunante de la tremblante du mouton, le pogo du pauvre ! Maintenant pour rétablir la balance faut dire qu'il fut un des rares animateurs télés qui se soit soucié de notre musique. Et puis cerise sur le gâteau, suffit de parcourir trois pages de son dictionnaire pour s'apercevoir que le bonhomme sait écrire !
HE IS EXPERIENCED
Notre reporter sait de quoi il parle. D'ailleurs il a l'honnêteté de causer surtout de ce qu'il connaît. Non pas de ce dont il a entendu les copains jacter, mais neuf fois sur dix de ceux qu'il a rencontrés en chair et en os, qu'il les ait invités à ses émissions ou qu'il ait été mandaté pour partir à l'autre bout du monde pour les interviewer. Le témoignage est rarement de seconde main.
La médaille comporte son revers, une grosse partie du bouquin porte sur une période qui s'étend grosso modo de l'extrême fin des années 70 à la mid 95, non qu'il ne fasse référence de ce qu'il advint par la suite de sa musique préférée – encore aujourd'hui très introduit dans le milieu il ne départit pas de son regard affûté. D'autre part millésimé 1953, il n'en fut pas moins pour cela né de la dernière pluie, le rock lui est tombé dessus très jeune et toute son adolescence il fut un fan transi. Aime à citer qu'il avait neuf ans lorsque sa cousine le traîna de force à l'Olympia voir Sylvie Vartan. L'a eu le flair de préférer la troisième partie du spectacle, la bruyante invasion des Scarabées venus de la redoutable Albion.
Mais comme c'est un dictionnaire amoureux qu'il rédige, il coupe court à tous les reproches ( mérités ) que l'on pourrait lui adresser. Dis-donc Antoine, un dicrock sans Eddie Cochran, c'est pas un peu comme les Stones sans Keith Richard ? L'a un argument imparable, l'ont arrêté chez Plon alors qu'il abordait sa huitième centaines de pages. Heu, Caucaunes, c'est pas une encyclopédie qu'on t'a demandée, l'on vise un lectorat somme toute grand public même s'il ne se défend pas d'un certain vernis culturel !
YOU CAN'T JUDGE A BOOK...
… Just looking the cover, ainsi que nous l'a appris Bo Diddley. Justement sur la couve il a une repro de Duane Eddie de Guy Peellaert, l'immortel auteur de Rock'n'roll Dream, un des plus beaux hommages jamais rendus au rock'n'roll, l'inverse d'une faute de goût. L'aurait quand même pu se fendre d'un petit laïus sur notre guitar-hero, notre auteur ! N'en moufte pas un mot.
Pour le rock des pionniers il faut l'avouer pas grand chose à se mettre sous le manche de la Gretsch, Elvis, bien sûr, mais quel est le courtifan qui oserait ne pas s'agenouiller devant le King, un superbe passage sur Sreamin' Jay Hawkins, Buddy Holly – mais là c'est tout simplement mis exprès pour que votre serviteur puisse encore une fois ( la huitième de suite ) glisser le nom du leader des Crickets dans ses élucubrations hebdomadaires, Little Richard pour le compte-rendu du concert privé à la fondation Cartier en l'honneur de l'expo Rock'n'Roll 39 – 45, une mini entrée variétocharde pour Bobby Darin si l'on cherche bien, et ce sera tout.
Non ! Une page sur Gene Vincent – vous comprenez comment et pourquoi Monsieur Antoine de Caunes remonte dans mon estime – centrée sur la description du passage de Gene à l'Ancienne Belgique de Bruxelles, le 10 octobre 1963. Assez pour donner au jeune lecteur l'envie et la curiosité d'aller visionner le document par soi-même et de prendre une belle claque de good old and immortal rock'n'roll.
THE LETTER
Remarquez que la période qui suit, de l'explosion anglaise à la naissance du punk, pas des tonnes à gratouiller sur sa fender. Deux articles sur les Beatles et les Stones, mais fignolés avec le fusil à tirer dans les coins. L'on évoque le sujet par la bande. Une interview de Mc Cartney, faute de grive lenonnienne l'on se contente du sixty four old Daddy, et voyez-vous, nous touchons là au problème du rock. Nos idoles ne devraient pas vieillir. Elles nous empêcheraient de nous laisser aller à la bonne conscience de la compassion satisfaite. Mais honteuse. Du coup Antoine se fait la main sur les Rolling qui en prennent pour leur grade. Se venge de tout cet esprit de soumission rampante qui fonde l'admiration forcenée envers nos Dieux unanimement proclamés par notre seule volonté. Nietzsche avait beau prophétisé le nécessaire crépuscule des idoles, les faits lui ont donné tort.
Pour les Animals, les Yardbirds, les Doors, Led Zeppelin et toute la smala, faudra se contenter de leur faire coucou au détour d'une ligne. Ce n'est pas qu'il ne les aime pas c'est qu'il a trouvé mieux ailleurs... De toutes les manières s'il annonce un groupe c'est pour nous entreprendre d'un seul de ses membres, Peter Wolf pour le G. Geil's Band, John Forgerty pour Creedence Clearwater Revival, Chrissie Hynde – dire qu'il existe dans notre monde de brutes des filles aussi classes ! - pour les Pretenders... non sans raison. Comment se fait-il que dans un groupe certains personnages soient plus rock que leurs congénères ?
Puisque nous sommes dans les années post-soixante-huitardes intéressons-nous à deux phénomènes rock spécifiquement français – quoique les Italiens n'y sont pas allés non plus de main morte - auxquels toute une génération a cédé avec une profonde allégresse. La fauche de disques et l'entrée en force.
Autres temps, autres moeurs. L'époque dégageait des fragrances révolutionnaires. La lèpre du crédo-libéral n'avait pas encore envahi les esprits. L'on ne volait pas, l'on récupérait. Ce n'était pas de la malhonnêteté mais une simple réappropriation. Conscience tranquille : le kidnapping de quelques milliers d'exemplaires du Led Zeppelin IV n'a jamais mis Atlantic sur la paille. C'est dommage d'ailleurs. Quant aux musicos un petite cure d'amaigrissement financier ne leur ferait aucun mal vu les tombereaux de royalties déjà amoncelées. Le jour où les majors auront disparu elles seront avantageusement remplacées par des mini-labels auto-artisanaux. L'on y perdra sans doute un peu en qualité sonore mais lorsque l'on entend les bouillies formatées que nous déverse l'industrie musicale, l'on se dit que l'originalité et la créativité des artistes y gagneront. En ce début de troisième millénaire le problème se pose d'une manière plus aiguë pour les grosses compagnies, le téléchargement illégal les contraint à revoir leurs offres. En plus la vitrine très peu onéreuse qu'offre le Web permet à des tas de chanteurs et de groupes de limiter les intermédiaires... Ce n'est pas parce que les étiquettes magnétiques, les portiques détecteurs, les caméras et l'affinement des techniques de surveillance ont semblé jugulé le problème un certain temps qu'il n'existait pas...
Bref Antoine de Caunes s'étend longuement sur ses propres prouesses et réseaux de fauche, nous citant au passage toute une flopée d'albums – et il a un goût très sûr - dont il devint propriétaire, appliquant à sa manière la prudhomesque formule selon laquelle la propriété c'est le vol. Lorsque son statut social changea, en tant qu'animateur de télévision chargé d'une émission rock il n'eut plus besoin de s'adonner à cette pratique sauvage de survie financière. Les maisons de disques se faisant un plaisir de l'abreuver à satiété de leurs plus récentes productions.
Le voici de l'autre côté de la barrière. Son émission étant publique très logiquement il devint organisateur de concerts. Au Théâtre de l'Empire, entrée minimale de 20 francs, ce qui n'était pas cher à l'époque. Fut très longtemps à l'abri des entrées en force qui se généralisaient en France... jusqu'au jour – qui ne se renouvela pas, d'après ce que l'on peut déduire de son article – où pour le concert des Stranglers, il eut droit à son baptême... Qu'il n'ait pas apprécié c'est son droit, qu'il ait mille fausses bonnes raisons à opposer à cette pratique nous pouvons le concevoir, mais quand il déclare ( je coupe et travestis l'ordre des propositions ) « Ils s'étaient baptisés les Autonomes … justifiant leurs interventions musclées par un charabia néo-anarchiste à faire pouffer Bakounine », Antoine de Caunes nous paraît se couper de cet esprit de rébellion en lequel réside le propre ( souvent très sale ) du rock'n'roll, esprit de révolte qu'il exalte à tous bouts de pages dans son opus. De plus lorsque l'on a lu une bio de Bakounine et ses écrits l'on peut subodorer qu'il n'aurait pas été le dernier à foncer dans le service d'ordre... Réaction très commune, la révolte individuelle – la nôtre et celle des autres - suscite acquiescement et encouragements, mais dès qu'il s'agit de la transformer en expression collective de lutte radicalisée – combien maladroite et améliorable la jugerait-on - l'on se défile au plus vite...
AFTER-PUNK
Z'étaient pas si idiots qu'ils en avaient l'air les autonomes, n'avaient pas choisi les Stranglers au hasard. Question fouteurs de merde, se posaient un peu là nos étrangleurs professionnels. Se voulaient des outlaws, des provocateurs, les mettre en contradiction avec leur pratique n'était pas si farfelu que cela. Sortaient pas de la mouvance punk par hasard. L'on sentait qu'ils ne portaient pas plus la République Française que la Monarchie Anglaise dans leurs coeurs. Z'auraient pu graver « Mort aux Institutions » sur la grosse caisse. Moments jouissifs où Jean-Jacques Burnel ( un petit français bien de chez nous qui a découvert le rock en écoutant les Chaussettes Noires et qui a traversé la Manche puisque c'était là-bas que ça se passait ) insulte le public qui applaudit avant de les avoir entendus, et ensuite trois morceaux plus loin : « Vos gueules. Gardez vos claquements d'otaries, on en a rien à foutre. On est des artistes. Vous avez besoin de nous, pas l'inverse. On en a rien à taper de vos applauses. Vous êtes juste pathétiques, ça me donne envie de gerber. »
Je commence à comprendre pourquoi à l'époque je me suis offert les deux premiers disques du groupe, juste après en avoir entendu un unique extrait de moins de cinq minutes dans les écouteurs du magasin. Réponse profondément anarchisante. Qui se confond quelque peu avec un aristocratisme de bon aloi. Ce n'est pas que les contraires s'attirent, c'est qu'ils se mordent la queue. Dans un cercle, ce qui est au plus loin de nous est aussi le plus près. Les symboles sont réversibles. C'est pour cela que le rock est aussi devenu une musique d'establishment. Très belle conclusion du bassiste Hugh Cornwell : « Je vois beaucoup de poseurs, de parasites, et de branleurs dans le public. »
Dr Feelgood ( dites 33 tours ! ), The Clash, Ramones, Iggy, le rock destroy est aux premières loges même si de Caunes avoue toute son admiration pour John Lennon, Bob Dylan et Bruce Springteen. Assez mainstream quand on y réfléchit à deux fois, non ? Peur inconsciente des extrêmes ? De l'extrême rock'n'roll !
LE ROCK AUX FRANCAIS !
N'est pas franchouillard pour deux sous, l'Antoine. Un seul groupe français bénéficie non pas de son indulgence, mais de son adhésion entière. Magma ! Le rejoins totalement sur ce parti pris. M'en suis déjà ouvert. Vais pas refaire la démonstration. Ce fut un groupe minoritaire et la France n'a jamais eu un public qualifié pour porter un tel ovni musical à bout de bras. L'en profite au passage pour quelques moqueries à Martin Circus et Ange – décidément trop bête pour lui.
Ce qui gâte un peu, c'est qu'il couvre d'éloges Stephan Eicher ( oui, j'ai bien écrit Stephan Eicher ) - faut quand même pas pousser le roucouleur suisse dans les Alpages ! Que chacun possède et protège ses faiblesses ! Mais de là à mettre Stephan Eicher dans un dictionnaire rock... Se vante de l'avoir présenté à Philippe Djian qui possèderait une véritable écriture rock'n'roll...
N'aime pas les Yé-Yés. Aurait comme un compte personnel à régler avec chacun d'eux. Ne se prive pas pour glisser une blague assassine dès que la situation s'y prête. Et même si elle ne s'y prête pas du tout. Ne privilégie que Dutronc et Gainsbourg. Tous deux surestimés à mon goût. Mais de Caunes y retrouve comme un décalque de ce goût prononcé pour l'humour anglais à la Monty Python. Le manque de sérieux et le je m'enfoutisme affichés, la gaudriole et la blague de potache, le fonds de commerce du rire hexagonal qui tend à faire passer le premier degré pour du second !
Pour Dick Rivers, Eddy Mitchell et Johnny Hallyday il reste très ambivalent. Ne les jette qu'en tout dernier ressort. Pour Johnny il joue comme un funambule sur le fil qu'il finira par rompre, c'est lui qui a pris les contacts avec les musiciens et les chanteurs des duos pour les Enfants du Rock en 84... Comme l'on s'attend il ensevelit Bashung sous les éloges. C'est un peu la mode bobo du moment...
Tous ces menus défauts n'empêchent point que le livre se lit avec plaisir. A plusieurs reprises Antoine de Caunes se montre impitoyable envers ses propres talents de musicien. S'il ne sait pas se servir d'un médiator, les dieux lui ont offert une plume grand style mi-acérée, mi-désopilante – précipitez-vous sur les folios 501-502 de Maître Keith Richard sur son cocotier perché, toute la vie vous me remercierez de vous avoir refilé le tuyau – l'on n'attend plus le prochain Noël pour le tome II. Allo ! Maman...
DAMIE CHAD.
LOOK BOOKS !
CHRONIQUE D'UN JOUEUR DE FLIPPER. THIERRY BELHASSEN.
Voies libres. 1978.
L'ai retrouvé au fond d'un carton. Devait y moisir depuis une trentaine d'années. N'y a qu'à lire le titre pour comprendre pourquoi il avait échoué parmi la documentation rock. Le rock et le flipper sont indissociables. C'est bien connu. M'étais imaginé une sombre histoire de blousons noirs. Tout faux sur la ligne.
La partie ne dure que sept ou huit pages et reste très secondaire quant au déroulé de l'intrigue. C'est un peu un bouquin sans queue ni tête, vous risquez de provoquer le tilt avant la fin ! Ne se passe pas grand chose. Un jeune d'une vingtaine d'années qui revient chez lui après l'on suppose le traditionnel voyage aux Indes ( ou au Maroc ), cherche du boulot, en trouve, écrit une nouvelle acceptée par un comix, trouve une chouette copine, et rencontre plein de paumés de tous âges - style après 68 – qui décident de fonder un magazine, Trip ( enfin une note rock, mais le contenu n'a rien à voir avec Actuel ), et puis la romance s'arrête à la sortie du premier numéro puisque l'auteur est venu à bout de ses 190 pages réglementaires.
Si l'on veut être gentil l'on dira qu'il s'agit d'une écriture, d'une menée de récit pour être plus exact, très dhôtellienne, ce qui n'est déjà pas si mal que cela, mais question rock'n'roll, abstenez-vous de mettre une pièce dans cette machine. Elle ne vous la rendra pas. Vous risquez d'en ressortir flippé.
DAMIE CHAD
URGENT, CA PRESSE !
SOUL BAG. N° 204.
Octobre, Novembre, Décembre.
Ce coup-ci, ça presse vraiment. Un mois que je l'ai reçu et n'en ai pas encore pipé un mot. Numéro un peu mortuaire, page 7 Calvin Scott, page 10 Benny Spellman, page 12 Jeanne Carroll, page 14 Jerry Leiber, page 15 Amy Winehouse, page 16 Honeyboy Edwards, page 17 tarif de groupe, pas moins de six qui passent l'arme à gauche, page 19 c'est au tour de Nick Ashford de se coller au fond du cercueil... Quand on rajoute un article sur Mahalia Jackson qui aurait eu 100 ans tout rond si elle n'avait pas eu la malencontreuse idée de jouer la cheftaine de chorale au paradis et un autre sur Little Willie John « trop souvent oublié depuis sa mort prématurée en 1968 » ce fascicule me file le bourdon blues et pas le bourbon soul !
Si ça continue à ce rythme, la revue devra s'arrêter faute de combattants. Ne désespérons il reste encore de jolies filles à la voix divine comme Jill Scott pour nous ramener à la vie, pas moins de sept pages consacrées aux dix ans de la carrière de la diva, avec en fin de parcours la séquence Live and Well, ouf, nous voici rassurés. Plus la séquence chronique de disques qui vous alimente d'une multitude de pépites qui vous refileront une pêche ( pardon pour cette expression malheureuse ) d'enfer. Par contre votre portefeuille risque de se sentir raplapla si vous cédez à l'ensemble de ces tentations... infernales.
Un numéro de Soul Bag, ça ne se résume pas, ça s'étudie par coeur de la première à la dernière page. C'est la seule chance qui vous permette de vous tenir au courant du passé, du présent et du devenir de la Soul Music. Ooooh ! My Soul, comme dirait Little Richard !
En plus les heureux abonnés, un CD de 14 titres en corrélation étroite avec le contenu des articles. Difficile de trouver mieux sur le frenc market !
Je vous recommande le Walkin', Talkin Haunted House de Candye Kane, la dame a une belle voix mais écoutez le guitariste – peux pas vous dire son nom illisible dans son minuscule lettrage - au fond de son jeu se tapit comme un soupçon de réverb à la Hank Marvin qui change tout. Côté déception Nico Duportal qui essaie, syndrome bien français, de nous prouver qu'il est aussi un super musicien de jazz, on se demande bien pourquoi n'est jamais aussi bon que dans les musiques moins bêcheuses, mais ce n'est rien aux côtés de l'insipide variétoche de Jill Scott, c'est de très loin la plus nulle de l'échantillon et ils l'ont mise sur la couve ! Révérend Little Richard, faites une prière pour moi !
Damie Chad.
22:35 | Lien permanent | Commentaires (0)
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