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09/06/2011

KR'TNT ! ¤ 56. THE HOOP'S

KR'TNT ! ¤ 56

KEEP ROCKIN' TIL NEXT TIME

A ROCK LIT PRODUCTION

09 / 06 / 2010

 

 

 

HOOP'S LÀ LÀ !

 

LES HOOP'S EN CONCERT

 

04 / 06 / 2011 – CHEZ PAPA

 

VULAINE-SUR-SEINE

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PRELUDE

 

On était coincé toute l'après-midi à Vulaines-sur-Seine, au musée Mallarmé. C'est là où l'expression Rockers Kulture de Tony Marlow prend tout son sens. Conférence sur Misia Sert, pianiste et protectrice des Ballets Russes, puis concert - piano, violoncelle, voix – avec notamment des oeuvres d'Augusta Holmes, compositrice et pianiste, au programme. Deux grandes dames des dix-neuf et vingtième siècles mais qui ne jouaient pas tout à fait dans le style du killer. Comme quoi nul n'est parfait en ce bas monde. Pour le soir, ne vous inquiétez pas, on avait prévu un itinéraire de dégagement. Pas loin, à trois cents mètres du musée, rockarocky annonçait un concert des Hoop's chez Papa. Dans ces cas-là on a le sens de la famille particulièrement développé, et on the road again, la voiture s'est arrêtée toute seule pile-poil devant le resto. On est arrivé les premiers avant tout le monde.

 

Enfin presque, les Hoops finissaient le dernier réglage avant de passer à table. Soleil couchant avec Ghost Highway en fond sonore. Choix judicieux puisque une demi-heure plus tard débarquaient en chair et en os deux des fantômes de l'autoroute Mister Jull and Phil que l'on ne présente plus sur KR'TNT. Le monde arrive petit à petit, pas la grosse foule - en plein milieu du long week end de quatre jours fallait pas s'attendre à un raz-de-marée humain – mais un noyau de connaisseurs et d'amateurs. Les Hoops sont tout sourire, on les sent pressés de démarrer, ils ont la patate – normal ils viennent d'achever un plat de frites – et l'on devine que la nuit sera brûlante.

 

SET ONE

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Vite dans le ton. L'on pressent que l'on ne va pas s'ennuyer. La salle n'est pas minuscule mais un orchestre de rockab ça prend tout de même un peu d'espace. C'est Kevin le batteur qui ne doit pas être au mieux, collé contre la muraille ( mais toute la soirée il aura ainsi l'occasion, image mythique de la rebel attitude, de se battre dos au mur ) et par-dessus le marché caché par le rideau des trois guitares. Imperturbable et longiligne il assurera le beat sans sourciller. A sa gauche Richard, une basse électrique qui semble toute maigre entre ses bras. Encore un que le vent ne fera pas dévier de sa route. Sombre et taciturne dans sa chemise rouge. Toujours dans les bons plans, là où on l'attend.

 

A gauche ( du spectateur ! ) Jean Eric dans sa veste édouardienne du meilleur effet, guitare orange – je vous laisse deviner la griffe - qui flashe et gronde. Au centre Stéphane, chant et gratte, jeans bleu et coupe à la Cochran. Dès les premières notes, ça sent le rock à plein tube. Balancent, vite et bien sans fioriture. Font pas dans le détail, et pourtant tout est dans la nuance.

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Vont pas chercher la reprise inconnue du dernier des anonymes qui a sorti un disque introuvable sur un label dont personne n'a jamais entendu parler, enregistré dans un studio perdu au fin fond de l'Alabama. Puisent à pleines mains dans le trésor des pionniers, Presley, Little Richard, Eddie Cochran... Vous l'avez compris, plus rock que rockab proprement dit, mais il est sûr que les petites cases des puristes mènent à tout, à condition d'en sortir.

 

Et ma foi les Hoop's s'en sortent plutôt bien. Même très bien. Un exemple, Stéphane annonce un morceau d'Elvis composé par Mort Shuman. Faut oser. Little Sister n'a rien d'un rock'n'roll foudroyant. Le morceau ne tient que par la diction d'Elvis. Tout le monde rêve d'avoir une petite sister uniquement pour le plaisir de l'appeler Little Sister avec cette voix de bubble gum canaille. Pour l'accompagnement, laissez Scotty à la maison, à sa place votre grand-mère pourrait jouer de la balalaïka, que personne ne s'en apercevrait. C'est cela le génie du King, vous balance une sucrette à la guimauve et ça vous fait l'effet d'un fix d'héroïne. N'ayez point peur, les Hoop's s'en tirent comme des rois. Stéphane n'imite pas Presley, il déporte le morceau vers quelque chose de plus incisif et de plus électrique. Pas de copie, mais une ré-interprétation qui booste et revisite.

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Comme pour confirmer, les Hoop's nous délivrent dans les minutes qui suivent un Mystery Train de nouveau à leur façon. Attention le train du mystère n'est pas une loco pour les jeunes écervelées. Un des titres les plus poisseux du répertoire d'Elvis. Une douche glacée qui a scotché pour plusieurs générations d'aficionados. Une espèce d'éponge imbibée de la tristesse du blues et de la nostalgie de la country. Un truc qui vous défèque et défalque l'âme en deux minutes trente secondes. La version des Hoop's est à la hauteur. Un timbre insinuant, un phrasé dérouté, nous sommes dans les mystères de l'ouest en partance pour un voyage sans retour.

 

IMG_3690.JPGStéphane a la présence, et derrière ça suit sans problème. Deux ou trois mots et ça enchaîne sec. Vous n'êtes jamais perdu et toujours surpris. Les Hoop's ne jouent pas à l'identique. Entre 1956 et 2011, de l'eau a coulé sous les ponts du rock'n'roll. Les Hoops assument l'héritage, les revivals, et les refondateurs. Ils ont compris que l'essentiel du rock, c'est une certaine énergie et un esprit qui se transmet génération après génération. Elvis a beau crié et pleuré in the chapelle, le rock n'aime pas les églises. Et encore moins les intégristes.

 

 

 

SET TWO

 

Au cas où l'on n'aurait pas pigé le deuxième set accentue la déclivité. Plus électrique. L'on sent que Jean EricIMG_3810.JPG est à la fête. Un sourire sardonique aux lèvres il envoie la sauce sans sourciller. Toujours bref, mais de plus en plus intense. Sur un tel contrepoint sonore Stéphane ne peut que s'épanouir. Il jette les words comme des balles qui résonnent sur votre boîte crânienne.

 

De tout le concert nous n'avons compté que trois originaux, dommage car ces créations ne déparent point au milieu des classiques même si elles tranchent par un parti-pris d'une certaine modernité accomplie. Lâchons le mot, les Hoop's le revendiquent d'ailleurs d'eux-mêmes haut et fort sans s'en cacher. Sur leur site, la première chose qui risque de vous sauter aux yeux c'est l'inscription fan des Stray Cats. Ne pas confondre avec imitation béate et bébête.

 

Le rock n'est pas une musique morte, les Cramp's et les Stray Cats ont quelque peu bousculé les habitudes éculées. Les Hoop's ont retenu la leçon. Leur reprise de Buddy Holly est des plus intéressantes, s'y superposent au background péquenot nasillard originel les gonflements de voix plus autoritaires de jeunes citadins de notre présent. Oh Boy ! les garçons seront toujours des garçons mais cette version offre un raccourci saisissant de l'évolution d'un demi-siècle de vécu rock. Et comme dans la grande tradition rock'n'rollienne tout cela est mis en scène par les inflexions de la voix de Stéphane qui exprime à merveille cette comédie de l'impermanence immémoriale de la jeunesse du monde.

 

Qu'on le veuille ou non, le son Sun, l'incomparable, dégage un parfum de province. Ce n'est pas un hasard si Chuck Berry peaufinera ses riffs dans la grande ville chicagonienne. D'ailleurs les Hoop's se saisisse d'un des titres phare de l'immortel metteur en scène de Johnny B. Goode pour se lancer dans un festival sans retenue d'accélérations riffiennes sans retenue. Jean-Eric s'en donne à coeur joie, rejetant sans arrêt de l'essence sur le brasier.

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En fin de set lorsque Mister Jull se saisira de l'engin de Jean Eric, il sera surpris dès son premier plaquage d'accord de la brutalité du son. N'ayez crainte la bête sera domptée en deux temps et trois mouvements. Stéphane qui donne alors le la nous entraînera dans une version de Be bop a lula des plus imaginatives. Avec un départ que l'on pourrait qualifier, d'avant les roots, très american popular music, presque jazzy-gratteuse, qui nous remet en l'oreille certaines versions scéniques de Gene Vincent très lentes ( quoique chargée deIMG_3826.JPG beaucoup plus d'électricité ) et ensuite l'arrivée par palier d'une mise en puissance spiralée qui semble ne jamais vouloir s'arrêter, Mister Jull flamboyant.

 

J'ai oublié de dire qu'il y a déjà longtemps que Phil pousse des sifflements d'admiration et crie à haute voix sa satisfaction devant la mise en place particulièrement difficile de certains titres. Il y a de l'intelligence et de la réflexion chez les Hoop's. Ne se lancent jamais à l'aveuglette les yeux fermés, du genre on fonce et l'on verra bien ce qui arrivera. Si le rock'n'roll est une musique brute et instinctive elle est aussi une musique savante dont il faut savoir percevoir l'essence.

 

Je n'en veux pour preuve que leur éblouissante version de Gene and Eddie des Stray Cats, une manière hommagiale de rendre au trio emblématique de la permanence rockab ce qui lui est dû, mais aussi et surtout une parfaite appropriations de tous les plans ( le A et le B ) du rock.

 

Durant l'interlude, les Hoop's se font un peu gronder comme des enfants pas sages. Ils n'ont même pas une vieille K7 stéréo à vendre. C'est rageant. Phil et Jull les pressent d'enregistrer un CD. Il faut l'avouer les Ghost Highway ont raison, au niveau actuel de mise en place du combo, c'est un crime.

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SET TROIS

 

IMG_3751_2.JPGNon, Monsieur le juge, nous plaidons non coupables, nous ne leur avons rien fait. Même pas une distribution de pilules gratuites contre la ménopause, non, non, nous n'avons pas non plus immolé un taureau au dieu Mitra pour qu'ils se saisissent de sa force, sont simplement montés sur scène – enfin c'est une façon de parler puisqu'il n'y avait pas d'estrade – c'est de leur faute à eux tous seuls.

 

Ont donc empoigné leurs guitares et leurs baguettes et se sont lancés dans un final étourdissant. Z'avaient déjà marné deux heures mais il leur restait de l'énergie. Doivent être branchés sur des piles inusables. Le développement chez les Hoop's il est plus que durable. Se sont amusés comme des fous, ah ! Stéphane avec ses lunettes noires tâtonnant pour retrouver le micro et la dégaine de Ray Charles, pour une version délirante de What'd I Say avec participation intégrée et intégrale du public.

 

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Et le Long Tall Sally de Little Richard et le Summertime blues d'Eddie Cochran, je préfère ne pas vous en parler. Vous seriez jaloux et m'enverriez des lettres d'insultes. Je vous connais, vous ne supporterez jamais d'avoir raté la fête. Richard qui vous envoie des éclats de basse comme des obus, Kevin que l'on ne voit toujours pas mais qui vous découpe des rafales de caisse claire à vous guillotiner, Stéphane qui vous fourgue avec fougue des vocalises à vous emmêler les cordes vocales et puis Jean Eric.

 

Lorsqu'il a changé sa dalmated édouardienne pourpre contre une noire, franchement tout le monde s'enIMG_3779.JPG foutait. Les rockers ne sont pas contrariants, les goûts et les couleurs ne se discutent pas. On ne le savait pas mais on s'en est vite rendu compte. L'a troqué sa tenue de scène pour une cape magique. S'est dédoublé, détriplé, déquadruplé, il était partout à la fois lui et sa guitare. Plutôt sa guitare et lui, car elle s'est mise à ronronner comme un spitfire en vrille. Il a sorti le grand jeu de la folie rock'n'roll. Duels avec Stéphane, manche contre manche comme rapière contre rapière, et la rythmique qui suivait à un train sans mystère mais d'enfer.

 

Ah ! Vous voulez du rock'n'roll ! En voici, du vrai, du pur, en béton précontraint en acier inoxydable, en fer forgé au monochrome. Et pan ! un riff qui vous démolit la moitié de la figure et pof ! un autre qui arrache tout ce restait de votre gueule épanouie. S'est tout permis, le Jean-Eric, insortable, s'est vautré sur les amplis, a astiqué ses IMG_3819.JPGcordes à les faire rugir comme un lion en rut, d'ailleurs il a lâché dans le micro des miaulements de tigre enragé à vous faire dresser les cheveux sur la tête. Je suis prêt à parier qu'à la gendarmerie locale ils ont dû recevoir des coups de téléphone. Je ne vous parle pas de la clameur du public et des applaudissements. Ca vous avait un petit côté Yarbirds de la grande époque. En moins blues mais avec beaucoup plus de rock'n'roll. Si vous voyez le tintouin que ça peut donner. Salement électrique. Pas trop roots peut-être, mais sûrement roots électriques.

 

Un tabac. Ovation finale. Hoop's ! Hoop's ! Hoop's ! Hoop'srra !

 

Première fois que je voyais les Hoop's, vous pouvez être sûrs que ce ne sera pas la dernière.

 

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Damie Chad.

 

LOOK BOOK

 

 

Ma mémoire me trahit peut-être mais je ne crois pas que nous ayons déjà parlé sur KR'TNT du mouvement gothique. C'est dommage et injuste. L'on a un peu tendance à oublier que les gothiques sont les tout premiers rockers. Non, chers lecteurs, je ne perds pas la tête, je connais ma chronologie, oui Elvis était là avant Marilyn Manson, mais les gothiques squattaient déjà la place avant 56. Avant 1956, vous êtes fou, mon pauvre Damie !

 

Non, non, je sais très bien ce que je dis, je ne dis pas 1956, mais avant 1856 ! Bien avant même. Certes ils ne chantaient pas encore, quoique sur les rives de la Tamise l'on fredonnait des trucs que plus tard l'on appellera House of the rising sun ou Saint James Infirmary, mais ils avaient déjà leurs idoles. Pensez qu'au début du dix-neuvième siècle un Lord Byron claudiquait aussi bien que Gene Vincent et qu'un Percy Bysshe Shelley choisissait de mourir de la même mort que Johnny Burnette. Les romantiques anglais et la génération gothique qui les précédait sont nos premiers rockers. Ils n'avaient pas encore la musique, mais ils avaient écrit les paroles et l'on ne fera que très difficilement mieux.

 

La littérature et le rock'n'roll ont toujours entretenu d'étranges accointances. Screamin' Jay Hawkins sortant de son cercueil sur scène n'est-il pas lorsque l'on y réfléchit un peu, la résurgence rock'n'rollienne du la figure maudite du Vampire ? Quant à la cloche aigrelette qui tinte sur le second 33 T de Black Sabbath avouez qu'elle a induit au moins une fois un délicieux frisson d'horreur le long de votre moelle épinière...

 

Oui ? Alors vous êtes prêts à dévorer cette :

 

ENQUETE SUR LES VAMPIRES, FANTÔMES, DEMONS ET LOUPS-GAROUS

de MARC-LOUIS QUESTIN

qui vient de sortir aux EDITIONS TRAJECTOIRES

 

numérisation0010.jpgRappelons que Marc-Louis Questin dirige la revue gothique et fantastique La Salamandre. Même si vous détestez lire, vous pouvez l'acheter : l'iconographie en noir et blanc souvent à dominante érotique ne vous décevra pas. Les amateurs de tatouages y trouveront sinon des modèles du moins des idées qu'ils se hâteront de décalquer sur leur peau. De plus, amis rockers, La Salamandre est à ma connaissance la seule revue de littérature livrée avec un compact-disc gorgée d'échantillons musicaux qui ne vous laisseront pas indifférents. Collectionneurs, sur l'un deux on trouve même un authentique pionnier du rock !

 

Mais Marc-Louis Questin n'est pas que le directeur de La Salamandre. Une danseuse qui doit lui coûter beaucoup plus qu'elle ne lui rapporte. Il est aussi un des spécialistes de langue française les plus pointus de tous les phénomènes et doctrines ésotériques de notre pauvre planète. Il a aussi, à côté de son oeuvre de poète, rare et réservée aux plus subtils connaisseurs, écrit maints ouvrages de divulgations les plus variés.

 

Tout ce que vous ne voulez pas savoir sur les vampires, les fantômes, les démons et les Loups-garous Marc-Louis Questin ne vous le dira jamais. D'ailleurs très vite les premiers chapitres introducteurs laissent place à toute une anthologie de nouvelles plus étranges les unes que les autres. Beaucoup sont dues à la plume de jeunes auteurs contemporains qui ont souvent débuté dans La Salamandre. Les meilleures d'après moi ne sont pas les mieux achevées, celles qui restent sur des propositions ouvertes me paraissent bien plus attirantes.

 

Mais penchons-nous sur les proses introductives de Marc-Louis Questin. Commence toujours par vousnumérisation0016.jpg prendre pour l'être intelligent que vous n'êtes pas. Comment donc, vous n'allez pas me dire que vous croyez aux vampires sanguinolents de vos lectures fantastiques. Restons les pieds sur terre et soyons cartésiens ! Les cartes postales ensanglantées de nos représentations imaginales ne sont que de vulgaires chromos destinés à faire peur aux petits enfants. Les vampires ne sont pas plus véridiques que le méchant loup du petit chaperon rouge. Bien sûr le loup n'est qu'un symbole et comme l'on dit si bien, l'homme n'est-il pas un loup pour l'homme !

 

Un peu comme les vampires qui ne sont que la formulation conceptuelle de toutes les angoisses qui vous assaillent, de tous les doutes qui vous rongent... Le problème c'est que si vous admettez l'existence de ce genre de vampires par la force du raisonnement logique vous êtes amenés à conclure à la possibilité d'existence d'autres sortes de vampires...Marc-Louis Questin est un terrible dialecticien. Vous ressortez de ce livre en vous demandant si c'est les vampires qui tournent autour de vous ou si c'est vous qui rôdez autour des vampires.

 

D'ailleurs, suis-je peut-être moi-même un vampire. Sous prétexte de vous inoculer le virus du rock'n'roll, ne vous obligé-je pas à vous pencher sur le miroir de mes textes, derrière lesquels je me cache pour mieux aspirer votre énergie vitale... Ne dites pas que je délire, déjà vous ne pouvez plus vous passer de nos rendez-vous hebdomadaires, ah ! Ah ! Ah !

 

Âmes sensibles aux reptations psychanalytiques, ce bouquin n'est pas pour vous. Produit toxique.

 

Damie Chad.

 

 

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