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05/05/2011

KR'TNT ! ¤ 50. LED ZEPPELIN.

 

KR'TNT ! ¤ 51

KEEP ROCKIN' TIL NEXT TIME

A ROCK LIT PRODUCTION

05 / 05 / 2010

 

 

 

LA FOUDRE ET L'EPOUVANTE ( I )

 

LED ZEPPELIN

 

FRANCOIS DUCRAY

 

2005. LE CASTOR ASTRAL.

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Bien sûr en 1966, il y avait eu ce disque trouvé par hasard, pris les yeux fermés puisque c'était les Yardbirds. Déjà je n'étais plus tombé de la dernière pluie et je connaissais les bons plans. C'est à la maison que la surprise éclata. Un truc dantesque, des notes qui ruisselaient de partout, une espèce de déluge électrique comme je n'en avais jamais ouï en mes esgourdes pourtant pas gourdes. Avec Jeff Beck à la guitare et Jimmy Page à la basse je ne m'attendais pas à la petite musique de nuit de Mozart, mais là c'était carrément grave. Je n'avais jamais entendu un truc comme ça. Maintenant que je sais qu'un certain John Paul Jones avait aussi mis la main à la pâte, je comprends mieux mon étonnement.

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Ensuite il a fallu attendre trois ans. Chacun de nous avons poursuivi notre vol. Les Yardbirds s'en allèrent sur d'autres chemins sans jamais retrouver la même incandescence que sur Happening Ten Years Ago et Psycho Daisies. Certes entre temps je collectionnais les disques de Cream, Ginger Baker le batteur fou, Jack Bruce à la basse colossale, mais que Dieu en personne me pardonne, la guitare et surtout la voix de Clapton paraissaient un peu trop fluides, graciles pour tout dire.

 

Et puis je me souviens. Je vaquais dans ma chambre, le transistor branché sur Europe 1, une vacherie sur les Beatles, méritée, car depuis le double blanc les fab four pataugeaient dans la choucroute, pour sûr je ne les avais jamais trop aimés mais là ils exagéraient, et puis l'annonce d'un nouveau groupe qui déjà bouscule la pôle position des scarabées, et là dessus déboule Black Mountain Side, la première manifestation du côté obscur de la force. Rien de surprenant, non un bon vieux riff de blues comme il y en a tant, mais servi brûlant avec une sauce sonore pimentée qui vous arrache la gueule sans prévenir. Led Zeppelin, ce n'est pas une surprise, même au fond de mon Ariège natale des rumeurs circulaient, on savait qu'un truc était en préparation autour de Jimmy Page et de nouveaux Yardbirds, mais l'on ne s'attendait pas à ça, à une crème un peu plus brûlante que celle servie fraîche par Clapton, et là, dès le premier aperçu auditif l'on comprenait que le rock venait de faire un saut qualificatif. Un truc plus démentiel que Blue Cheer et Vanilla Fudge réunis.

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Il faut avouer la vérité : le premier disque de Led Zeppelin n'est qu'un très bon disque de rock. Les amateurs de hard vous diront qu'ils possèdent, ne serait-ce que dans leur discothèque personnelle, des dizaines d'opus de même acabit, ils ajouteront même que des gars qui jouent plus fort et plus rapide que nos vieux dinosaures ils peuvent nous en citer sans désemparer jusqu'à la fin de la soirée.

 

Ce qui est vrai. Et faux. Diadoques et épigones qui ont suivi ont surtout été sensibles à l'aspect flashy de Led Zeppe, se sont évertués à en rendre les éclats encore plus coupants que des rasoirs, et à faire virevolter la lumière sur les lames qu'ils ont aiguisés à la perfection. En fait ils n'ont fait que polir la surface. Ils sont partis du Zeppelin oubliant que nos quatre escogriffes avaient avant toute chose assimilé tous les plans du blues et des pionniers.

 

Le cas de Robert Plant est emblématique de ce que nous avançons, à vingt ans il a déjà endossé toutes les postures du rock'n'roll. Tour à tour il sera rocker, hippie, brother soul et tout ce que vous voulez, avec en fond d'écran l'harmonica de Sonny Boy Williamson. Comme Jimmy Page, après la commotion Presley, il a descendu la rivière du blues dans le même temps qu'il la remontait.

 

A la base Page, Plant et Jones sont des intellos du rock. Chacun connaît sa partie à fond. Super instrumentistes et des envies d'évolution. Led Zeppelin sera aussi le plus grand groupe de rock progressif. Mais l'on ne fait pas du rock uniquement avec sa tête. Sinon il manque le plus important. L'instinct bestial. Bonham sera la cheville ouvrière du dirigeable. Laisse les autres tirer les plans sur la comète. Décider des angles de vol ne l'intéresse pas. S'ennuie. Mais une fois que la feuille de route est tracée, passez lui la barre, va vous emmener tout droit sur la route des icebergs et comptez sur lui pour ne pas dévier d'un quart de pouce le cap. Pouvez être tranquille, avec lui ça casse et ça passe. Sans dommage.

 

Lorsque l'on écoute un disque de Led Zeppelin, l'idée ne vous vient jamais pendant, mais après. Trois, et pas un de plus. Comment arrivent-ils à faire autant de bruit avec seulement trois musicos ! OK, Page est un sorcier qui empile douze guitares sur une ligne, mais Cochran le faisait déjà. Pas avec les mêmes moyens technologiques, mais enfin. C'est que Led Zeppelin résout la quadrature du cercle rock en trente secondes : trois musiciens pour jouer et un quatrième pour chanter. L'on dissocie : ce n'est pas Eddie Cochran chant et guitare, mais Gene Vincent et les Blue Caps. Sachez faire la différence. Sur scène Cochran qui avait compris le smildruc laissait les solos aux copains. Toute la différence entre le blues et le rock.

 

Nos cul-terreux de vieux bluesmen étaient trop pauvres pour se payer un shouter. Au four et au moulin en même temps. Led Zeppe a vu grand tout de suite. La flambe ou rien. Avec Led Zeppelin nos pyromanes n'ont pas joué à l'économie. Dès le premier 33, ils ont lâché la foudre. Tant pis pour les apprentis Prométhée qui essayent de dénicher une étincelle en frottant deux cailloux l'un contre l'autre.

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C'est après que ça c'est gâté pour ceux qui essayaient de suivre et de survivre en tenant la chandelle. Led Zeppelin II, c'est la démesure totale. Se sont pas fatigués, z'ont simplement repris un riff de Muddy Waters et ne l'ont surtout pas passé à la moulinette. Chez Led Zeppe l'on ne charcute pas, l'on danse parmi les hécatombes. Whole lotta love. L'amour en un seul bloc. Vous n'en voulez plus, tant pis douche de sperme obligatoire pour tout le monde. La sorcière aux dents dents vertes et la baleine blanche en même temps. L'arc-en-ciel est livré avec couleurs d'appoint.

 

Avec le III. Tout change. En mieux. Vous n'avez pas aimé la pochette mégalomatique du II, l'on vous offre la roue de la fortune à tourner. Avec plein de petits dessins tout mignons à regarder. On vous l'avait fait au tout électrique la dernière fois. Cette fois l'on a coupé le courant. Après Led Zeppelin le plus grand groupe de rock sur la terre, l'on vous offre Led Zeppelin le plus grand groupe folk dans l'univers. De temps en temps l'on enfoncera quelques clous dans le cercueil du rock'n'roll, mais écoutez la douce musique des temps mégalithiques. L'est sûr qu'après cela le folk ne s'en est jamais relevé.

 

Faudra dix ans à beaucoup de fans pour comprendre la méthode zeppelinienne d'une simplicité et d'une rigueur absolues. Ne jamais refaire deux fois le même disque. Ce sont tous les autres groupes qui viendront par la suite qui essaieront de refaire le IV. Pas en entier car à l'impossible nul n'est tenu. Nous pourrions citer des centaines d'exemples nous nous contenterons d'un combo que nous adorons : les trois disques de la Jim Jones Revue ne sont que de brouillonnes approches de Rock'n'roll. Certes dans le rock, rien ne se perd et tout se transforme. Leur Rock'n'roll Led Zeppe ne l'ont pas créé ex-nihilo, ont pompé à mort un medley idéal Little Richard / Esquerita, mais ils l'ont transposé dans un mode archétypal et platonicien. Epure parfaite.

 

C'est que la furia dévastatrice de Led Zeppelin incline toujours vers la beauté. Pas facile à entendre pour les esprits obtus. Mais le five en sera la démonstration parfaite. Difficile d'en critiquer la musique. Même si l'on déteste, il n'y a rien à redire. L'auditeur comprend trop bien que l'intention et le résultat sont interchangeables. Le Dirigeable nous trimballe vers l'empyrée, dans une région céleste que jusqu'alors seuls les Dieux fréquentaient. Alors l'on s'en prendra à la pochette. Une des deux plus belles du rock avec le Teenage Depression d'Eddie and The Hot Rods. N'y sont pas allés avec le dos de la cuillère dans le style kitch, la chaussée des géants envahies par des petites filles nues. Un scandale. Et ce fond oronge chair extra-priapique. On a pris l'habitude de la dénoncer comme imagerie crypto-fachiste. A mourir de rire, quand on sait combien les fillettes ont depuis le tout début des fifties manifesté un grand intérêt pour les idoles du rock'n'roll. Réécoutez les paroles de Sweet Jane de Lou Reed pour mieux ouvrir les yeux. En 1975 la pochette a été critiquée selon des normes d'époque, politiciennes, aujourd'hui elle serait condamnée par la justice des ligues de morale nationalistes. Quelle hypocrisie et quel recul pudibond en moins de trente-cinq ans ! Sainte Nitouche priez pour Lolita !

 

Nous aimons Led Zeppelin aussi pour cela. Ils avaient la musique mais ils étaient autant rock'n'roll dans leur vie que dans leurs disques. Rock'n'roll Attitude à tous les étages. Sexe, drogues et rock'n'roll sans vergogne. Chambres d'hôtels dévastées, avions à leur nom, nuits de folies, assez malins pour tenir les flics et les ligues de petite vertus à l'écart des parties fines. Des grands seigneurs, au-dessus des lois. Intouchables. Avec des millions de fans comme boucliers, l'on peut tout se permettre. Et ils se permirent tout. La puissance et l'arrogance du rock. La vraie vie.

 

Passons rapidement sur Physical Graffity, une pochette encore plus tarabiscotée que le III. A l'intérieur ce ne sont pas des masses de métal sagement alignées mais des lingots d'or pur, à profusion. Trop riche. Chaque morceau est un continent de trouvailles à lui tout seul. C'est trop. A vous dégouter d'être musicien. La lassitude s'installe parmi les nouvelles générations qui arrivent sur le marché du disque sans avoir toutes les clefs nécessaires à son écoute. Paradoxalement la prégnance de l''explosion anglaise a coupé le public des sources vives du rock'n'roll. Le succès des groupes de la deuxième génération est si grand qu'il occulte l'accès aux roots originelles. Inconsciemment le public se met à la recherche d'une certaine et primale authenticité. Ce sera l'explosion punk.

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En 1976, Led Zeppe commet le seul imper de sa carrière, la sortie d'un double live, anodin. Pour prendre un exemple que je connais bien, le mien : dès que je l'ai acheté je me suis précipité sur mon tourne-disques me promettant une après-midi de fureurs et mystères. Une heure et demie après j'ai honteusement remisé les deux immondes galettes dans leur pochette et ne les ai jamais ressorties depuis. Je peux certifier avoir zieuté ( de mes propres oreilles ) des orchestres de balloche interpréter Black Dog avec plus de férocité et Stairway To Heaven avec davantage de finesse que cette double calamité. Même l'excuse de la bande-son pour le film The Song Remains The Same n'élude pas le ratage. D'autant plus incroyable que déjà à l'époque circulaient des pirates de concerts hallucinants...

 

Je suis comme Jimmy Page. Je ne parle pas de mon jeu de guitare mais de son avis sur Presence, le dernier disque du quatuor serais-je tenté d'insinuer, notre préféré à tous les deux. Avec Achilles Last Stand. Homérique. Une saga tsunamique. Héphaïstos a du produire moins de bruit lorsqu'il a forgé les armes du rejeton de Thétys. Je ne crois pas que l'on soit depuis allé plus loin dans les avalanches de guitares. Comparé à cette éruption volcanique les meilleures secondes d'un Joe Satriani ressemblent aux notes de Jeux Interdits jouées par Lagoya sur son lit de mort avec un bras dans le plâtre. Presence, c'est en même temps la quintessence et l'intumescence, la démesure échevelée du rock. Sa finesse et sa grandiloquence. Toujours en feu. Jamais pompier. Les folles chevauchées du Romantisme alliées à plasticité sans faille du Parnasse et à la subtilité du Symbolisme. La légende des siècles, les Poèmes barbares et les Romances sans paroles. Testamentaire.

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In through the out door. C'est un peu la sortie par la porte de derrière. Les excès se payent. Trop de drogue pour Page qui est devenu un guitar-héro, l'alcool supporte de moins en moins Bonham, et Plant ne se remet guère de la mort de son gamin. Ce sera le record de John Paul Jones, le sorcier de l'arrangement bricole un nouveau chef d'oeuvre, si loin, si différent de ce qui a été déjà réalisé. Le disque qui divise les fans. Qui les dérange. Est-ce du sous-ledzeppe ou du sur-zeppelin ? Les débats sont fermés. C'est un peu tout ce que vous ne devez pas faire pour réaliser un bon disque de rock. Mais le problème c'est qu'à l'arrivée c'est un rockvni inclassable qui ne vous remet pas les idées en place. Mais vous aimante.

 

Le chemin s'arrête brusquement, juste au moment où l'on accédait au haut de la falaise. Le prochain opus, que Page promettait très violent, ne verra jamais le jour. Coda qui racle le fond des tiroirs passés et à venir n'est qu'un beau cadeau d'adieu. Après la mort de John, le dirigeable ne prendra plus jamais son envol. Il y aura bien quelques velléités chez Page, mais Robert Plant se dérobera toujours. Sage décision. Honnêteté rock'n'roll. Lorsque l'on a été si haut, il est inutile de se parodier.

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Fans éplorés nous n'aurons droit qu'aux miettes d'un festin qui n'aura pas lieu, en 94, le fabuleux No Quarter de Plant et Page plus un orchestre égyptien traditionnel ce qui permet de magnifiques reprises orientalisantes du Dirigeable, l'Arena Reunion Concert en 2007 en hommage à Art Ertegun le patron des disques Atlantic avec Jason Bonham derrière les drums, Plant avec Allison Krauss toujours en 2007, and last but not the least John Paul Jones dans Them Crooked Vultures en 2009...

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La fin de Led Zeppelin en septembre 1980, clôt les trois glorieuses décennies du rock'n'roll. Après ce ne sera que des redites... Led Zeppelin fut le groupe qui emmena à son plus haut point d'accomplissement et de rupture la rurale forme du blues originel. Nos quatre cavaliers de l'Apocalypse survinrent au bon moment : assez tôt pour bénéficier de l'héritage de tous ceux qui les avaient précédés sur le chemin électrique... et assez tard pour tirer les leçons des échecs successifs de leurs glorieux aînés. Dès son premier disque, le groupe fut maître chez lui. Il sut aussi supprimer tous les intermédiaires. Entre le public et lui, le rôle de l'american major fut ramené à ses prérogatives les plus simples : la distribution des disques. Page et ses camardes portèrent une extrême attention à leur liberté de créateurs. Si la musique de Led Zeppellin pouvait être tour à tour, si sauvage et si magnificente, si lourde et si lyrique, aussi douce qu'un vol de frelons et aussi cruelle qu'un sabre de cavalerie, si extrême en ses diverses options, c'est que jamais les musiciens ne pensèrent à profiler un produit interchangeable que l'on pourrait calibrer à volonté. Alors que nous avons affaire à des gaillards miraculeusement doués chaque trente-trois tours sera accouché dans la précipitation ou le lent surpassement de soi-même. Les enregistrements sont menés – malgré l'indéniable aisance qui procède à leur naissance – comme une expérimentation, une aventure dont on ignorerait le but ultime mais dont on ressentirait la mystique nécessité. L'attirance de Jimmy Page pour Aleister Crowley ne relève pas d'un caprice personnel aléatoire. Il y a chez Led Zeppelin l'idée d'une maîtrise absolue à exercer et à dominer. Un art apollinien si sûr de lui qu'il ne se refusera aucun gouffre dionysiaque. Transe de soufre et danse de clairvoyance.

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François Ducray – l'on ne présente plus, journaliste à Best et Rock'n'Folk – a commis un fort beau livre sur Led Zeppelin. Court, concis, précis et dense. En 160 pages il a su retracer l'essentiel d'une carrière avec en plus une qualité d'écriture que l'on aimerait retrouver dans tous les ouvrages du genre...

 

Pour les esprits curieux nous signalons la quinzième livraison de KR'TNT qui rend compte de la biographie de Peter Grant, emblématique figure zeppelinienne que nous n'avons pas évoquée dans cette chronique.

 

Damie Chad.

 

 

 

LOOK BOOK

 

LA VIE D'ARTISTE. MARC VILLARD.

Rivages / Noir 2004.

 

J'étais allé vous chercher La guitare de Bo Diddley que je vous avais promis de chroniquer. Manque de pot, le book est épuisé. Mais le lendemain dans un carton de braderie l'on m'a refilé cette Vie d'Artiste. Du même auteur. L'on doit perdre un peu au change car La guitare de Bo Diddley devait être plus électrique que le saxophone jazz que se promène le héros du roman. En toute logique puisqu'il est musicien.

 

Il n'y a pas que le jazz qui est un peu énervant dans la vie : entre votre petite amie qui se fait sauter par un clone d'Elvis ( on la comprend ) et votre ancien copain qui s'est spécialisé dans les combats de coq, l'espace est assez large pour tous les emmerdements de la terre. Trois cadavres sur les bras, c'est beaucoup. Même si vous n'êtes coupable que d'en avoir aidé seulement un à trépasser.

 

Notre héros semble être poursuivi par la poisse. Faut dire qu'à vivre entouré de branleurs, de foutraques et de déjantés, il est difficile d'éviter de donner dans des coups tordus et de marcher dans les combines les plus hasardeuses. Heureusement que Marc Villard se fait un plaisir d'écriture de le laisser souffler de temps en temps dans son instrument fétiche. Cela lui permet de reprendre souffle et d'improviser lorsque l'urgence se radine. Attention, il n'est pas encore tiré d'affaire ! Jouissif.

 

Damie Chad.

 

 

INDEX KR'TNT !

 

ALAIN DISTER / 38

ALEXIS QUINLIN / 38

BASTON GENERAL / 2

BB BRUNES / 36

BOBBY COCHRAN / 41

BRITT HAGARTHY / 10

BURNING DUST / 1 / 25

BUSTY / 34

GARRETT McLEAN / 15

CHARLES BURNETT / 21

CHRISS WELCH / 14

DANIEL GIRAUD / 3 /

DARREL HIGHAM / 30

DAVE SMITH / 19

DAVID BAERST / 50

DJ PREMIER / 33

DICK RIVERS / 29

EDDIE COCHRAN / 30 / 36 / 41

EDDIE MUIR / 11

EDDY MITCHELL / 24 / 29 / 35

ELLE N'RIPLEY / 49

ELVIS PRESLEY / 29 / 45

EVAN HUNTER / 20

FABRICE GAIGNAUT / 42

FRANCOIS BON / 43

FRANCOIS DUCRAY / 51

FRANCOIS JOUFFA / 42

GENE VINCENT / 4 / 7 / 9 / 10 / 11 / 13 / 15 / 18 / 19 / 27 / 36 / 45

GERARD HERZHAFT / 32 /

GHOST HIGHWAY / 25 / 26 / 45 / 48

IGGY POP / 34

JACQUES BARSAMIAN / 42

JEAN-MARC PAU /

JEAN-PAUL BOURRE / 5

JEAN-WILLIAM THOURY / 18

JOHN COLLIS / 36

JOHN SINCLAIR / 39

JOHNNY CASH / 22

JOHNNY HALLYDAY / 3 / 50

JULIE MUNDY / 30

JULL & ZIO / 8

KEITH RICHARDS / 43

LANGSTON HUGHES / 21

LED ZEPPELIN / 15 / 51

LEFFTY FRIZZEL / 23

LES PLAY-MOBILES / 49

LIZA CODY / 47

LUCILLE CHAUFOUR / 6

MC5 / 39

MICHEL ROSE / 41

MICK FARREN / 27

MIKAL GILMORE / 48

NEGRO SPIRITUALS / 46

NICK MORAN / 12

NOËL DESCHAMPS / 46

NOIR DESIR / 35

OLD SCHOOL / 1

O. MURCIE / 32 / 35 / 44

PASCAL TASSY / 50

PATTI SMITH / 30

PATRICE LEMIRE / 17

PATRICK GRENIER DE LASSAGNE / 17

PETER GURALNICK / 32 / 35 / 37

PHILIPPE MANOEUVRE / 33 /

PIERRE HANOT / 30

PETER GRANT / 14

PLASTICINES / 36

ROBERT JOHNSON / 35

ROCKERS CULTURE / 25 / 45

RODOLPHE &VAN LINTOUT / 9

ROLLING STONES / 43

RONNIE BIRD / 47

SONIC SURGEON / 28

STEPHANE PIETRI / 38

STEVE MANDICH / 4

SUSAN VANHECKE / 7 / 41 /

THIERRY LIESENFIELD / 13

TOO LATE / 49

VAL HENNESSY / 38

VELLOCET / 16

VINCE TAYLOR / 44

WANDA JACKSON / 37

YVONNET GUITTON / 45

 

FILMS

 

DEVIL'S FIRE / CHARLES BURNETT / 21

TELSTAR / NICK MORAN / 12

VIOLENT DAYS / LUCIE CHAUFOUR / 6

 

KRONIKROCK

 

BB BRUNES : NICO LOVE TENN / 36

BURNING DUST : BURNING... LIVE / 25

CULTURE ROCKERS ( collectif ) / 25

GHOST HIGHWAY : GHOST HIHWAY / 25

PLASTICINE : ABOUT LOVE / 36

VELLOCET : INSOMNIA / 16

 

LOOK BOOKS

 

A TRIBUTE TO GENE VINCENT / EDDIE MUIR / 11

ASPEN TERMINUS / FABRICE GAIGNAULT / 42

CASH / L'AUTOBIOGRAPHIE / 22

CLASSE DANGEREUSE / PATRICK GRENIER DE LASSAGNE / 17

COMPLOTS A MEMPHIS / DICK RIVERS / 29

COUNTRY BLUES / CLAUDE BATHANY / 40

DON'T FORGET ME / JULIE MONDY & DARREL HIGHAM / 30

ENCYCLOPEDIE DE LA COUNTRY ET DU ROCKABILLY / MICHEL ROSE / 40

ELVIS MON AMOUR / LUCY DE BARBIN / 29

ELVIS. SES DERNIERS JOURS / CHARLES C. THOMPSON II / 29

FEEL LIKE GOIN' HOME / PETER GURALNICK / 32

GENE VINCENT / GARRET McLEAN / 15

GENE VINCENT / RODOLPHE & VAN LINTHOUT / 9

GENE VINCENT DIEU DU ROCK'N'ROLL / JEAN-WILLIAM THOURY / 18

GHOSTS SONG / JEAN-MARC PAU / 29

GRAINE DE VIOLENCE / EVAN HUNTER / 20

GUITAR ARMY / JOHN SINCLAIR / 39

IN THE GUTTER / VAL HENNESSY / 38

JOHNNY ET LE ROCK'N'ROLL / DAVID BAERST; PASCAL TASSY

JUST KIDS / PATTI SMITH / 31

KIDS ROCK / BUSTY / 34

L'AGE D'OR DU ROCK'N'ROLL / 42

LA VEUVE ROCK'N'ROLL / LIZA CODY / 47

LE NARCISSE / PHILLIPE VAUVILLE / 37

LED ZEPPELIN / FRANCOIS DUCRAY / 51

LIFE / KEITH RICHARDS / 43

LITTLE BOATS ENSALVAGED / DAVE SMITH / 19

EDDY ET MOI / ALAIN DUGRAND / 32

NOUVELLE ENCYCLOPEDIE DU BLUES ( N° 10 ) 32 /

PAS DE CHARENTAISES POUR EDDIE COCHRAN / PATRICK LEMIRE / 17

PRESAGES D'INNOCENCE / PATTI SMITH / 31

PRIVATE COLLECTION ( 3 volumes ) YVONNICK GUITTON / 45

PUNK ROCKERS / ALAIN DISTER / 38

PUNK SEVENTEE RUSH / STEPHANE PIETRY – ALEXIS QUINLIN / 38

QUAND J'ETAIS BLOUSON NOIR / JEAN-PAUL BOURRE / 5

RACE WITH THE DEVIL / SUZAN VANECKE / 4

ROCK FRANCAIS / PHILIPPE MANOEUVRE / 33

ROCK'N'TAULE / PIERRE HANOT /

ROLLING STONES / UNE BIOGRAPHIE / FRANCOIS BON / 43

SHARON TATE NE VERRA PAS ALTAMONT / M. VILLARD / 49

THE BITTER END / STEVE MANDICH / 7

THE DAY THE WORLD TURNED BLUE / BRITT HAGARTHY /10

THE MAN WHO LED ZEPELIN / CHRISS WELCH / 15

THE STORY BEHIND HIS SONGS / THIERRY LIESENFIELD / 13

THE WEARY BLUES / LANGSTON HUGHES / 21

THERE IS ONE IN EVERY TOWN / MICKK FARREN / 27

THREE STEPS TO HEAVEN / BOBBY COCHRAN / SUSAN VAN HECKE / 41

TROIS / PATTI SMITH / 31

UN LONG SILENCE / MIKAL GILMORE / 48

 

 

URGENT CA PRESSE !

 

BLUES AGAIN ! N° 10. 32 /

BLUES MAGAZINE ( N° 59 ) 35 / ( N° 60 ) 50 /

COUNTRY MAGAZINE USA ( N° 2 ) 42 /

COUNTRY MUSIC MEMORIAL ( N° 10 ) 42 /

CROSSROADS / 33 /

DREAMWEST ( N° 21 ) 45 /

GUITARIST MAGAZINE ( N° 241 ) 43 /

HARD ROCK ( N° 106 ) / 37 /

JAZZ MAGAZINE ( N° 622 ) 41 /

JAZZ NEWS ( N° 1 ) 50 /

JUKE BOX ( N° SP 11 ) 29 / ( N° 281) 30 /

LES GENIES DU BLUES ( N° 3 ) 32 /

LONGUEUR D'ONDES ( N° 59 ) / 49

LOUD ! ( N° 120 ) 41 /

METALLIAN ( N° 63 ) 42 /

OBSKÜRE ( N° 1) 33 /

PALPABLE ( N° 5 & N° 6 ) 39 /

PUNK RAWK ( N° 16 ) 38 /

RAP MAG ( N° 7 ) 30 /

ROCK'N'FOLK ( N° 519 ) 30, 31 / ( N° 522 ) 37 / ( N° 524 ) 45 /

ROCK'N'ROLL REVUE ( N° 51 ) 40 /

ROCK SOUND ( HS N° 8 ) 39 /

SO JAZZ ( N° 13 ) / 43

SOUL BAG ( N° 201 ) 36 / ( N° 202 ) 50 /

STARFAN ( N° 5 ) 45

VINTA